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Le Confrère de la Matinée N° 942 du 29/1/2014

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Pour célébrer les « effets positifs » de la Table Ronde de Paris: Bientôt des messes et autres manifestations de remerciements
Publié le lundi 23 juin 2014   |  Le Confrère de la Matinée


Aéroport
© Abidjan.net par Atapointe
Aéroport FHB d`Abidjan: arrivée du Président de la République du Bénin, Yayi Boni pour une visite d`amitié et de travail en Côte d`Ivoire.
Mardi 11 mars 2014. Abidjan. Ph : Yayi Boni, Président de la République du Bénin


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Après les assises de Paris et au regard de ses effets dont on se flatte, il est attendu une grande séquence de manifestations populaires pour louer les « exploits » du Chef de l’Etat. Et les effets d’annonce se trouvent dans l’accueil réservé à la délégation et la déclaration des maires de la majorité.

Les maires de la majorité présidentielle ont déjà donné le top. Ils ont loué les qualités du chef du gouvernement ayant inspiré et initié la démarche. Pour eux en effet, c’est déjà l’apothéose. On peut se flatter des résultats obtenus même si ce ne sont que des engagements. A les entendre, on croirait engranger dès le lendemain les milliards attendus des partenaires.

Certes, c’est un mérite si déjà, des investisseurs ont pu marquer leur intérêt, donner leur accord de principe pour ce qui est attendu d’eux. Il n’est pas facile de convaincre ce monde des affaires si difficile.

Mais une chose est d’obtenir cet accord, une autre est de pouvoir les convaincre de s’engager à investir. Leurs contributions au développement d’un pays passent par des critères parfois sévères. Qu’il s’agisse de l’aide publique ou des investissements privés, trop de conditionnalités sont souvent érigées sur le chemin et constituent parfois des barrières pour les pays bénéficiaires.

Pour nous en effet, il s’agira de travailler sérieusement à d’abord mériter ces apports publics ou privés à l’économie nationale. C’est cela qui est le plus important, du moins pour l’instant. A l’étape actuelle des choses, rien n’est encore joué. Il faut attendre le temps des vraies négociations avant de passer à la phase de la position des conditions à remplir par le demandeur pour avoir ceci ou cela. C’est même là que le plus dur commence.

C’est pourquoi il nous plait de dire que plutôt que de verser dans l’euphorie béate, il faut mobiliser le peuple à plus de travail et à moins de grève, à plus de conscience et au patriotisme. Les messes, c’est vrai pour conjurer le malheur des mésententes, les mauvaises pratiques et peut-être les mauvais sorts. Ces messes ont un caractère beaucoup plus distractif que sensibilisateur.

Il est même annoncé, selon des indiscrétions, que des ministres descendront sur le terrain pour cela, c’est-à-dire louer une phase déjà dépassée, celle de Paris. Le tout, dans une récréation déconcertante et irresp. , inconséquente.

A quand la fin de ces distractions ? Il vaut mieux travailler dès maintenant pour mériter et attirer tous les apports, publics comme privés mais en se concentrant davantage sur l’essentiel plutôt que de vains mots laudatifs.

F. M.

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