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Session supplémentaire de la cour d’assises à Parakou: L’affaire assassinat du juge Coovi en examen dès mercredi prochain
Publié le vendredi 27 juin 2014   |  la nation benin


Rachidi
© Autre presse par DR
Rachidi Gbadamassi


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Mercredi 2 juillet prochain, s’ouvre pour deux semaines la session supplémentaire de la Cour d’assises de la Cour d’appel de Parakou au titre de l’année 2014. Seul inscrit au rôle, le dossier n°015/PG-06 Ministère public contre Clément Adétona, Raïmi Moussé et Ramane Amadou, tous inculpés d’assassinat du juge Sévérin Coovi, alors président de la Cour d’appel de Parakou, avec 75 témoins dont le député Rachidi Gbadamassi qui avait bénéficié d’un non-lieu.


Messieurs, la cour ! L’affaire assassinat du magistrat Sévérin Coovi, précédemment premier président de la Cour d’appel de Parakou, sauvagement abattu en novembre 2005 au quartier Zongo II, revient sur le devant de l’actualité. Du 2 au 15 juillet prochain, la cour d’assises de la Cour d’appel de Parakou connaîtra de ce dossier de crime de sang imputé aux sieurs Clément Adétona, Raïmi Moussé et Ramane Amadou. L’audience s’inscrit dans le cadre de la session supplémentaire de la juridiction en matière criminelle qui avait tenu du 31 mars au 6 mai dernier sa première session au titre de l’année 2014.Plusieurs personnes avaient été citées en son temps comme commanditaires ou complices du crime crapuleux commis sur le juge Sévérin Coovi dont le corps amoché et presque calciné a été découvert le 7 novembre 2005 dans la malle arrière de son véhicule de commandement à Zongo II dans le 3e arrondissement de Parakou. L’enquête ouverte avait permis d’interpeller plusieurs personnes dont le cuisinier de la victime, le nommé Clément Adétonan qui citera le sieur Raïmi Moussé comme exécutant du meurtre et plus tard un certain Ramane Amadou, après son transfert en 2007 à la prison civile de Lokossa. L’opérateur économique, ex-maire de Parakou et actuellement député à l’Assemblée nationale, Rachidi Gbadamassi, et son conseiller spécial, le secrétaire de direction et sociologue Nassirou Abdoulaye ainsi que d’autres avaient été également placés sous mandat de dépôt. Sur 16 personnes poursuivies dans cette affaire, 13 avaient recouvré leur liberté. En ce qui concerne l’élu de la 8e circonscription traîné devant les juges depuis huit ans, la Cour d’appel de Parakou a eu à confirmer, jeudi 14 novembre 2013, le non-lieu prononcé à son propos en 2007 par un juge du Tribunal de première instance de première classe de Parakou, suite à la réouverture du dossier en septembre de l’année dernière. Mais il figure avec ledit conseiller spécial parmi les 75 hommes et femmes cités comme témoins à charge ou à décharge dans l’affaire et qui sont appelés à déposer à la barre dès mercredi prochain. Au nombre de ceux-ci, des transporteurs dont le célèbre Michel Lolo Chidiac, des chauffeurs, des restaurateurs, des mécaniciens, des hommes en uniforme, des commerçants, des apprenants, demeurant à Parakou, Natitingou, Cotonou, Lokossa.La veuve Anastasie Adjovi Coovi, la grande sœur du défunt, Bernadette Coovi, et son oncle François Comlan, chef de famille et représentant de la collectivité Hounsou Kpohlo, constituent les parties civiles.

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