Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



Adjinakou N° 2470 du 24/6/2014

Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Société

Sèmè-Podji : Grognes des femmes bénéficiaires du crédit populaire de Réduction de la Pauvreté
Publié le mardi 1 juillet 2014   |  Adjinakou


Mathias
© Fraternité par DR
Mathias Gbèdan, l’un des maires fidèles à Boni Yayi


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Les femmes de la commune de Sèmè-Podji sont très en colère. Elles ont haussé le ton ce lundi pour dénoncer la disparition de la Caisse Populaire de Réduction de la Pauvreté qu’elles appellent communément « YAGBO » et à laquelle elles ont souscrit. C’est un projet initié auparavant par la mairie de Sèmè-podji mais dont les femmes ne bénéficient plus depuis peu.

La Caisse Populaire de Réduction de la Pauvreté (CPRP) dénommée YAGBO a mystérieusement disparu depuis deux ans. Ce lundi 30 juin 2014, les femmes bénéficiaires de ce projet, à travers un sit-in à la mairie, ont crié leurs ras le bol et demandent le remboursement de leurs épargnes.

En effet, le CPRP est un projet initié par la mairie de Sèmè-podji permettant aux femmes de cette commune de faire non seulement des prêts afin de mener des activités génératrices de revenus mais aussi d’épargner leurs maigres ressources évaporées depuis deux ans. Ainsi, les femmes bénéficiaires de ce projet n’en bénéficient plus et connaissent en conséquence de sérieuses difficultés. Selon les propos recueillis, tout se passait bien lorsqu’un jour, elles n’ont pu retirer leur épargne et pour cause, l’absence de la caissière.

C’est ainsi que les démarches ont étés faites pour informer la mairie. Elles disent être renvoyées par la suite à leurs occupations. La disparition de cette caisse cause d’énormes problèmes aux femmes parce qu’elles ne peuvent s’engager dans une autre activité sans les fonds épargnés. Le Maire Mathias Gbèdan venu à leur rencontre a tenté de se justifier. A ses dires, cette triste situation ne dépend pas de sa volonté. Il dit avoir fait le nécessaire pour que le conseil communal débloque les fonds pour solder ces femmes.

Au détriment d’instaurer une mission d’enquête, il estime que la décision revient aux conseillers qui ne semblent pas trouver un terrain d’entente. A s’en tenir aux propos de Mathias Gbèdan, les bonnes dames devront donc attendre une décision du conseil communal alors que leur misère s’accentue en opposition au nom « YAGBO » qui voudrait dire, la fin de la misère. Les responsabilités dans ce dossier doivent être situées afin que le coupable soit connu et sanctionné et les fonds des femmes leurs soient restitués.

X. F. (stag)

 Commentaires