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Adjinakou N° 2470 du 24/6/2014

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Réouverture spéciale du dossier « assassinat du juge Coovi »: Rachidi Gbadamassi à la barre
Publié le mardi 1 juillet 2014   |  Adjinakou


Rachidi
© Autre presse par DR
Rachidi Gbadamassi


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 Dans le dossier

Le dossier de l’assassinat du juge Séverin Coovi refait surface. Le Procureur général près la Cour d’appel de Parakou, Pascal Dakin l’a annoncé le week-end écoulé. C’est une Cour d’assises qui a été ouverte de façon spéciale à la Cour d’appel de Parakou, car ayant inscrit au rôle un seul dossier, celui du juge Coovi assassiné dans des conditions effroyables.

Quelle sera la suite accordée, dans quelques jours, au dossier de l’assassinat du juge Séverin Coovi qui refait surface alors que la procédure a été suspendue il y a quelques années? C’est l’interrogation qui taraude les esprits depuis le week-end écoulé où le Procureur de général près la Cour d’appel de Parakou, Pascal Dakin a annoncé le redémarrage de la Cour d’assises qui a été ouverte de façon spéciale à la Cour d’appel de Parakou sur ce dossier.

En effet, c’est ce mercredi 2 juillet 2014, que démarre à la Cour d’appel de Parakou, la session supplémentaire de la Cour d’assises de 2014 qui durera deux semaines.

C’est le dossier n°15/Pg-06 du ministère public contre Clément Adétonan, cuisinier de feu Séverin Coovi et consorts, qui est le seul dossier inscrit au rôle durant cette session. Dans cette affaire, 75 témoins sont attendus au nombre desquels, l’honorable Rachidi Gbadamassi, qui avait précédemment bénéficié d’un non-lieu dans ce dossier. Toutes ces personnes qui interviendront en qualité de témoins, sont déjà en possession de leur convocation et n’attendent que demain, le grand jour, pour se faire écouter à nouveau dans le fameux dossier ouvert depuis 2005 suite à l’assassinat du juge.

Coïncidence ?

En effet, l’affaire Coovi fait son retour à la Cour d’assises de Parakou à un moment où le député Rachidi Gbadamassi est au cœur d’une brouille liée aux libertés syndicales notamment celles des magistrats du Bénin. Plusieurs corporations sont sous la menace de la suppression de leur droit de grève. A l’heure actuelle, ce sont les magistrats qui sont menacés de suppression de la liberté de manifestions sur les lieux publics. Et le dossier qui refait surface au rôle est lié à l’assassinat du juge Séverin Coovi. Va-t-il subir la colère des magistrats ? Difficile de le dire.

Ce qui est certain, cette session supplémentaire de la Cour d’assises de Parakou coïncide avec cette période de troubles sociales. Et le député Gbadamassi se retrouve concerné à la fois par les dossiers d’assassinat du juge Coovi et de suppression du droit de grève aux magistrats au Bénin. Toutes choses qui laissent penser que ce dossier du juge Coovi pourrait prendre du temps pour être vidé, le temps de démêler tous les écheveaux.

Pour rappel…


L’assassinat du magistrat Sévérin Coovi, précédemment premier président de la Cour d’appel de Parakou, sauvagement abattu en novembre 2005 à Parakou revient donc à la Une de l'actualité. Plusieurs personnes avaient été citées en son temps comme commanditaires ou complices du crime crapuleux commis sur le juge Sévérin Coovi dont le corps abimé et presque calciné a été découvert le 7 novembre 2005 dans la malle arrière de son véhicule de commandement.

L’enquête ouverte avait permis d’interpeller plusieurs personnes dont le cuisinier de la victime, le nommé Clément Adétonan qui citera le sieur Raïmi Moussé comme exécutant du meurtre et plus tard un certain Ramane Amadou, après son transfert en 2007 à la prison civile de Lokossa.

L’ex-maire de Parakou et actuellement député à l’Assemblée nationale, Rachidi Gbadamassi, et son conseiller Nassirou Abdoulaye ainsi que d’autres avaient été également placés sous mandat de dépôt. Sur 16 personnes poursuivies dans cette affaire, 13 avaient recouvré leur liberté.

En ce qui concerne l’élu de la huitième circonscription électorale traîné devant les juges depuis huit ans, la Cour d’appel de Parakou a eu à confirmer, jeudi 14 novembre 2013, le non-lieu prononcé à son propos en 2007 par un juge du Tribunal de première instance de première classe de Parakou, suite à la réouverture du dossier en septembre 2013. Sauf que la réouverture du dossier remet l'affaire au centre de l'actualité. Reste à savoir si de nouveaux faits vont la faire rebondir.

Gatghum Gbaguidi

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