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Conférence ministérielle africaine sur l’abolition de la peine de mort : Passer d’une justice qui tue à celle reconciliant l’homme avec l’homme
Publié le lundi 7 juillet 2014   |  La Nation


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© Autre presse par DR
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Le ministre de la Justice, de la Législation et des Droits de l’Homme, Valentin Agossou Djènontin, a procédé, en sa qualité de représentant du chef de l’Etat, à l’ouverture officielle de la Conférence ministérielle africaine sur l’abolition de la peine de mort. C’était vendredi 4 juillet dernier, en présence du ministre des Affaires étrangères, Nassirou Bako Arifari, des ministres invités et des représentants d’organisations internationales et de la Société civile s’intéressant à cette problématique.

Echanger sur l’état de chaque législation nationale sur l’abolition de la peine de mort. C’est bien la tâche à laquelle sont conviés, ministres africains et représentants de diverses organisations internationales qui s’intéressent à la question, à l’occasion de cette Conférence ministérielle africaine organisée par le gouvernement béninois, l’Union Africaine et la Commission africaine des Droits de l’Homme et des peuples. Pour le ministre des Affaires étrangères, Nassirou Bako Arifari, le Bénin est une terre d’espérance pour l’homme et son bien-être, une terre de démocratie qui chérit le respect des droits fondamentaux de l’Homme. En accueillant cette réunion, le Bénin consacre son engagement résolu et sa détermination à continuer d’œuvrer en faveur de cette noble cause sur l’ensemble du continent africain et même au-delà, signifie-t-il. «Il est attendu des présentes assises qui rassemblent un large éventail d’acteurs aussi bien gouvernementaux que de la Société civile, l’élaboration de stratégies de plaidoyer pour affiner nos approches de sensibilisation des opinions publiques nationales et des décideurs politiques afin de contribuer de manière efficace, à la révolution des esprits sur ce sujet à la fois sensible et grave», indique le ministre des Affaires étrangères. Selon Nassirou Bako Arifari, le temps est à l’engagement, à la lucidité et à la responsabilité. Car pour lui, une autre page de l’histoire des droits humains en Afrique est en train d’être écrite à Cotonou. L’histoire d’une Afrique qui se bâtit sur le socle d’une vision résolument optimiste de l’homme, où l’ensemble des Etats selon lui, passent d’une justice qui tue à une justice qui réconcilie l’homme avec lui-même et avec la société.Ce que consent Valentin Agossou Djènontin, ministre de la Justice, de la Législation et des Droits de l’Homme, (MJLDH) représentant le chef de l’Etat. «J’apprécie à sa juste portée, l’exercice qui consistera à venir exposer la situation et l’expérience vécue dans son pays…Nos tribunaux et nos droits pénaux nationaux devront faire preuve d’esprit créatif pour sortir des sentiers battus », indique-t-il. Les Etats africains devront mutualiser leurs efforts et réflexions. Pour obtenir l’adhésion des populations, le représentant du chef de l’Etat suggère aux participants, qu’au-delà de l’abolition de la peine de mort, d’engager un processus de communication pour informer et sensibiliser la société. Ainsi, le Bénin, informe-t-il, est disposé à abriter un Observatoire africain des services pénitentiaires visant à humaniser les prisons et à offrir aux criminels dangereux, la possibilité de se rééduquer, de se convertir et de se réinsérer dans la société avec la collaboration et le soutien des institutions et structures humanitaires œuvrant dans ce domaine. «Les décisions issues de vos assises impacteront positivement et durablement l’avenir de nos peuples et contribueront à préparer notre continent au rendez-vous avec l’histoire à travers le processus universel et irréversible de l’abolition de la peine de mort», a retenu le ministre de la Justice. Valentin Agossou Djènontin a enfin souhaité que les travaux débouchent sur des propositions innovantes et pertinentes permettant de réaliser des progrès dans ce combat noble et salvateur pour l’humanité.




Didier Pascal DOGUE


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