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Le Matinal N° 4384 du 4/7/2014

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Concours de recrutement dans l’administration publique : Pascal Todjinou craint de nouvelles magouilles
Publié le lundi 7 juillet 2014   |  Le Matinal


Pascal
© Autre presse par DR
Pascal Todjinou, Secrétaire Général de la Conféderation Générale des Travailleurs du Benin (CGTB)


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Le Secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs du Bénin (Cgtb), Pascal Todjinou a fait part de ses craintes quant à la bonne organisation des prochains concours de recrutement au profit de la Fonction publique. C’était le dimanche 06 juillet 2014 sur Océan Fm.


Reçu dans l’émission « Cartes sur table » d’Océan Fm hier dimanche, Pascal Todjinou a félicité le gouvernement pour avoir initié de nouveaux concours de recrutement au profit de l’administration publique. Pour le Sg de la Cgtb, ledit concours permettra de renouveler l’effectif de la Fonction publique car, a-t-il expliqué d’ici à cinq ans, on risque d’avoir une administration dépeuplée. « Ce qui est bon aussi, c’est que dans le communiqué (Communiqué radio du gouvernement annonçant ledit concours, Ndlr), ils ont dit que ceux qui ont passé le concours de recrutement au profit du ministère des Finances annulé il y a peu par le Conseil des ministres, ne paieront rien pour ces nouvelles épreuves. C’est déjà très important », a-t-il reconnu. Toutefois l’invité a toujours des craintes. A l’en croire, là où le bât blesse, « c’est qu’on est en train de partir de la même base que ce qui s’était passé ». « Nous ne sommes pas au courant de tout le rapport réalisé par la commission ayant travaillé sur le concours frauduleux dénoncé et annulé. On pensait que cette Commission avait conseillé d’associer à l’avenir les syndicalistes à l’organisation des concours. Mais à la date d’aujourd’hui, ils ne nous ont encore rien dit. Cela veut dire qu’on veut encore organiser une magouille dont les acteurs seront encore promus », a-t-il dénoncé.

Soutien aux magistrats

Le Sg de la Cgtb s’est aussi prononcé sur la proposition de loi devant retirer le droit de grève aux magistrats. A l’entendre, toute initiative tendant à remettre en cause la démocratie suscitera la contestation générale des travailleurs. Ladite proposition de loi viole, selon lui, les libertés publiques et est contraire à la constitution et doit par conséquent être combattue. « Ce qui se passe là est mauvais. Ceux qui sont en train de faire ça, veulent permettre au gouvernement de semer le cafouillage au Bénin », a-t-il déclaré. Pascal Todjinou a par ailleurs informé que les Centrales syndicales soutiendront la « grande manifestation de contestation » que l’Union nationale des magistrats du Bénin (Unamab) compte organiser le jeudi prochain.

Table ronde de Paris

Autre sujet abordé ce dimanche, c’est la Table ronde de Paris. Pascal Todjinou a souligné qu’il ne faut pas se réjouir très tôt des résultats annoncés par le gouvernement. Selon lui, les partenaires ont émis des intentions qui ne sont pas encore des engagements fermes. Pis, il a indiqué que la distance qu’a prise le Patronat béninois par rapport à la rencontre de Paris n’est pas bon signe. « Il faut recoller les morceaux rapidement pour qu’il y ait des sorties honorables. Ce qui s’est passé à Paris n’est pas honorable. C’est pourquoi à leur retour, le palais (le palais de la Marina, Ndlr) reçoit tous les jours des comités de réflexion sur cette rencontre », a-t-il ajouté.

Tournant dangereux…

Enfin, à propos du processus de correction de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi), le Sg de la Cgtb a déclaré que le Bénin court de grands risques. Selon lui, « le piétinement des travaux du Cos-Lépi » et la mauvaise volonté du gouvernement d’accompagner l’actualisation de la liste électorale n’augurent rien de bon. « Avec ce rythme, on risque de cumuler les municipales, les législatives et la présidentielle… Ils veulent faire pour que le président de la République ait un mandat supplémentaire. Nous sommes dans un tournant dangereux », a-t-il décrypté.


Allégresse Sassé

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