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La Presse du Jour N° 2170 du 7/7/2014

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Procès de l’assassinat du juge Sévérin Coovi : Rachidi Gbadamassi cité par un témoin
Publié le mardi 8 juillet 2014   |  La Presse du Jour


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Hier, lundi 7 juin 2014, le public a été informé d’un coup de fil du député précédemment maire de Parakou, M. Rachidi Gbadamassi, surpris par Mme Issifou Sahada dans son Bar-restaurant le jour de l’assassinat du je Coovi. Il demandait, selon la dame, à des gens de chercher une pierre pour casser les testicules à quelqu’un. Voilà comment elle oblige le député à venir témoigner de ce qu’il sait du dossier de l’assassinat du juge Sévérin Coovi.
Le nouvel élément dans le dossier de l’assassinat du juge Sévérin Coovi est la citation hier, lundi 07 juillet 2014, du nom du député Rachidi Gbadamassi par Mme Issifou Sahada, Restauratrice demeurant à Parakou, quartier Kpébié, maison Issifou Alassane. Selon la dame, le précédent maire était dans son bar la soirée où le juge Coovi a été assassiné. Et elle a surpris une conversation téléphonique où M. Rachidi Gbadamassi demandait à des gens de chercher une pierre pour casser les testicules à quelqu’un. Cela l’avait donc intrigué. Cette déclaration faite hier n’est qu’une confirmation des précédentes déclarations de la même dame pendant les enquêtes préliminaires. Ceci oblige désormais le député Rachidi Gbadamassi, qui est le 13ème sur la liste des témoins convoqués dans le dossier N°015/PG-06, à comparaître. Il est à préciser que la Cour avait entre-temps fait une descente au domicile du Président de la Cour d’Appel de Parakou assassiné. Certainement pour reconstituer certains faits.
A observer l’atmosphère de la suite du procès, il est facile de constater que les Avocats de la partie civile sont très remontés. Ils décèlent dans le dossier assez de failles qui devraient servir de preuves. On retient par exemple qu’en son temps, la victime avait été menacée par des tracts dont on avait retrouvé des traces sur des ordinateurs des autorités municipales de Parakou en son temps. Mais avec le temps, l’on recherche en vain les mêmes traces. Le Président Sévérin Coovi avait dénoncé la situation et s’en était remis à son ministre de la justice d’alors qui n’est plus actuellement au pays. Le procès se poursuit ce jour avec le public qui recherche désespérément des éléments pouvant conduire à la vérité sur les auteurs de ce crime odieux.

Euloge Badou

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