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Le Matinal N° 4099 du 10/5/2013

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Célébration des 20 ans d’installation de la Cour constitutionnelle:Les juridictions constitutionnelles africaines échangent sur leurs expériences
Publié le vendredi 10 mai 2013   |  Le Matinal


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© Autre presse par DR
Maitre Robert Dossou, président en exercice de la Conférence des juridictions constitutionnelles africaines (Cjca)


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Le 2ème Congrès de la Conférence des juridictions constitutionnelles africaines (Cjca) s’est ouvert à Cotonou jeudi 09 mai 2013, au Palais des congrès à Cotonou. Après le colloque international rentrant dans le cadre des 22 ans de justice constitutionnelle au Bénin, ce congrès de la Cjca est l’occasion pour les représentants des différentes cours africaine d’évaluer le chemin parcouru.

L’objectif que ce 2ème congrès s’est fixé selon Me Robert Dossou, président en exercice de la Cjca, c’est d’éditer au sortir de la rencontre de Cotonou un ouvrage faisant le point de l’évolution de la justice constitutionnelle sur le continent. A la suite du président de la Cour constitutionnelle du Bénin, Dr Schnutz Rudolf Dürr, Secrétaire de la Conférence mondiale sur la justice constitutionnelle, a salué le bloc jurisprudentiel important produit par la Cour constitutionnelle du Bénin depuis son installation. Pour lui, la rencontre de Cotonou est aussi une occasion offerte aux différentes cours de « se rencontrer pour s’inspirer mutuellement ». Cet échange d’expériences qu’il appelle « fertilisations croisées », et qui transcende les différences de coutumes, d’histoire et de réalités sociales, est selon lui, nécessaire au renforcement de l’Etat de droit et la démocratie. Pour sa part, Dr Aisha Abdullahi, Commissaire des affaires politiques près de la Commission de l’Union africaine, a souligné que l’Etat de droit, et la démocratie sont des valeurs partagées par l’Union africaine. S’appuyant sur les récents cas du Niger et du Kenya, elle a attiré l’attention des uns et des autres sur l’importance du rôle de la Cour constitutionnelle dans le règlement des contentieux électoraux. Représentant le chef de l’Etat, le Premier ministre Pascal Irenée Koupaki a déclaré que « l’Afrique est une, et notre destin collectif ». Dans cet ordre d’idées, chacune des juridictions membres de la Cjca doit transcender ses spécificités, afin d’apporter la contribution de l’Afrique à la justice internationale.

Prévenir la précarité et l’instabilité institutionnelles

Aussi, a-t-il invité les participants à s’appuyer sur l’inventaire inédit et précieux de la jurisprudence mis à leur disposition pour faire des propositions allant dans le sens de l’amélioration de la gouvernance dans les pays africains. Car, a-t-il ajouté, en dépit des progrès réalisés, on peut toujours noter une certaine précarité et une instabilité des institutions politiques sur le continent. Cette instabilité découlant souvent d’élections contestées, et de violences électorales et postélectorales. Pour Pascal Irenée Koupaki, le citoyen africain attend dès lors du juge constitutionnel, qu’il garantisse la sincérité du vote, et soit un arbitre impartial. L’atteinte de l’égalité, de la justice, et la liberté pour chaque citoyen, le rejet de l’aventure politique, et l’affirmation de l’Etat de droit dans chaque pays africain, sont les autres tâches que le Premier ministre a assignées au 2ème du congrès du Cjca.

Wilfrid Noubadan

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