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Le Matinal N° 4099 du 10/5/2013

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Gestion du pays au plan politique, économique et social : Le regard de Réthice Dagba
Publié le vendredi 10 mai 2013   |  Le Matinal




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Le fonctionnaire de la banque, ancien candidat malheureux aux présidentielles et Président de la Fédération béninoise de cyclisme, Rhétice F. Dagba revient au devant de la scène. Face aux hommes des médias hier jeudi 9 mai 2013, il a porté son regard sur l’actualité sociopolitique. Cette sortie est l’acte 1 d’une série de rencontres qu’il entrevoit et qui visent à préciser sa position et explorer des pistes pour le décollage du Bénin.

C’est un cadre apparemment insatisfait de la gestion de sa cité qu’on a retrouvé hier. Sans détour et dans un style direct, Rhétice Dagba a condamné le mode de gouvernance instauré par le régime actuel. Après pratiquement sept ans de silence, l’ancien candidat malheureux aux présidentielles a pensé que le temps de l’observation est terminé et qu’il faut maintenant et tout de suite donner de la voix pour dire halte. Halte à ce qu’il appelle la corruption à haut débit, le surcoût d’investissements, le prélèvement illicite, la forte politisation des concours et autres. Pour l’actuel président de la Fédération béninoise de cyclisme, le rubiconds est en train d’être franchi et si rien n’est fait, le pire est à craindre. Il pense qu’il urge d’ouvrir le débat, libérer la parole afin de laisser s’exprimer les rancœurs contenues, les frustrations tues pour une gouvernance participative. « Le cycle d’appréciation en économie est de sept ans. C’est pourquoi j’ai laissé les choses évoluer avant de me prononcer. Maintenant, je trouve qu’il est temps de lever le ton et dire qu’il faut arrêter. Attention au retournement du bâton », a-t-il conseillé. Pour Réthice Dagba, la croissance économique n’est pas un critère suffisant d’appréciation de la prospérité. Une chose, dit-il, est d’avoir une croissance soutenue, une autre est d’avoir la volonté de faire des choix politiques conséquents pour le bien-être des populations. « Le développement ne s’arrête pas seulement à la croissance économique. Les ressources sont systématiquement dilapidées et vous voulez qu’il y ait développement. On est dans une République où tout le monde est devenu petit voleur. On est pris dans l’engrenage des cadres qui excellent dans les prélèvements illicites, les surcoûts d’investissement, le vol », a-t-il déclaré. « Le Bénin a, à l’évidence, un problème de femmes et d’hommes de grande qualité, de grande probité, bien éduqués, responsables et pouvant assumer de haute fonction à des niveaux de plus en plus élevés dans la Nation », trouve t-il.

Hospice Alladayè

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