Baccalauréat 2014 : 110.884 candidats composent dès ce jour dans 135 centres (Le Ministre Abiola et le Dob da Silva rassurent) #aCotonou

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Baccalauréat 2014 : 110.884 candidats composent dès ce jour dans 135 centres (Le Ministre Abiola et le Dob da Silva rassurent)

Publié le lundi 14 juillet 2014 | La Presse du Jour

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Lancement officiel du BAC
Lundi 17 Juin 2013, Ouaké : Le ministre de l`Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique lance les épreuves du Baccalauréat Session de Juin 2013 Photo : Les candidats au BAC

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Examen de fin d`année: message du ministre, Francois Adebayo Abiola à la veille du Baccalauréat session 2014

- 13/7/2014

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Examens de fin d`année

Les compositions écrites des examens du Baccalauréat béninois session unique de juillet 2014 ont démarré ce jour, lundi 14 juillet 2014, sur tout le territoire béninois. Ils sont cent dix mille huit cent quatre vingt quatre (110.884) candidats inscrits pour prendre part à cet examen national. Le lancement officiel se fera à Kandi par le ministre d’Etat François Abiola, à Zogbodomey par son collègue de l’enseignement secondaire Alassane Soumanou, et au Lycée de Natitingou par le ministre Eric N’dah.
Ils sont cent dix mille huit cent quatre vingt quatre (110.884) candidats régulièrement enregistrés, contre 103.050 candidats en 2013, qui vont affronter dès ce jour les épreuves écrites des examens du Baccalauréat béninois session unique de juillet 2014. D’après les statistiques, ils sont au nombre de 75985 candidats masculins contre 34899 candidats de sexe féminin à s’inscrire cette année 2014 pour le compte de ce premier diplôme universitaire. Cent trente cinq (135) centres sont prévus à cet effet pour accueillir ces candidats. Les communes de Matéri (Ceg Matéri), Ouinhi (Ceg Ouinhi) et Zogbodomey (Ceg Zogbodomey) abriteront pour la première fois un centre de composition. Ces centres créés ont pour but de les rapprocher des candidats et de contenir leur flux dans les diverses contrées du pays. Toujours pour contenir le nombre croissant des candidats dans les communes, d’autres centre ont été créés. Il s’agit du Lycée Technique de Natitingou, le Lycée des Jeunes Filles de Parakou, le Ceg Pahou. La création des centres du CP St Félix de Hêvié et de St Mathieu à Calavi vise à contenir les candidats habituellement envoyés au Ceg Godomey, fermé à cause des problèmes d’inondation qui se posent à chaque session annuelle du baccalauréat. «La feuille de route que vous nous avez remise depuis lors a été exécutée avec diligence et rigueur. …Voila Monsieur le Ministre, nous sommes prêts pour cette exaltante mission que vous avez bien voulu nous confier. Le matériel lourd est parti depuis deux semaines et est arrivé dans tous les centres de composition, le matériel sensible est en pool et assuré ». C’est en ces mots que le Directeur de l’office du baccalauréat, Alphonse da Silva a rassuré le ministre de l’enseignement supérieur, François Abiola le vendredi dernier lors d’une visite qu’a organisée son cabinet dans les locaux de la direction de l’office du baccalauréat. Le ministre Abiola, satisfait du niveau de préparation de cet examen, a décerné un satisfecit au Dob, Alphonse da Silva. Pour le Ministre, toutes les dispositions sont prises pour montrer le caractère important du Baccalauréat, ce premier diplôme universitaire.
A l’attention des candidats frauduleusement inscrits
Encore cette année, les fraudeurs n’auront pas la chance. Toutes les dispositions sont prises pour mettre à nu les fraudeurs sur toutes les phases importantes de préparation de cet examen. Il s’agit de la phase d’inscription, le tirage des épreuves, le choix des sujets et leur tirage. Des explications données par le Dob, Alphonse da Silva, les candidats qui se sont frauduleusement inscrits feront mieux de ne pas se rendre dans les centres d’examen de peur d’être pris et d’être confié à la justice. De même que les candidats fraudeurs qui n’ont jamais fait la classe de terminale mais qui pour la circonstance ont pris par tel ou tel établissement privé pour se faire inscrits. Des dispositions sont également prises pour empêcher les tricheurs de commettre leur forfait. Les fraudeurs seront purement et simplement frappés par l’article 1er de l’arrêté interministériel portant répression des fautes, fraudes, tentatives de fraudes et autres infractions à l’occasion de l’organisation et du déroulement de l’examen du Baccalauréat en République du Bénin. Cet article s’adresse aussi aux chefs d’établissement indélicats ; il dispose en effet que « Sont considérées comme fautes à l’occasion de l’organisation et du déroulement de l’examen du baccalauréat de l’Enseignement du Second Degré : la rétention des dossiers et/ou des convocations des candidats par les responsables administratifs, pédagogiques, financiers et comptables des établissements publics et privés …. ».

Victorin Fassinou

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