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La Presse du Jour N° 2175 du 15/7/2014

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Mauvaise gestion du dossier Epine dorsale : Encore un montage en vue contre Koupaki (Yayi ne veut jamais assumer…)
Publié le mercredi 16 juillet 2014   |  La Presse du Jour




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Boni Yayi veut encore profiter du dossier Epine dorsale pour faire ce qu’il a tenté plusieurs fois sans succès de faire, notamment avoir la peau de Pascal Irénée Koupaki.

Avec les nombreux problèmes que connait le pays, on est loin de s’imaginer que le gouvernement puisse avoir une autre préoccupation en dehors de celle relative à la recherche de solutions aux difficultés sans cesse croissantes. Depuis dimanche dernier, ceux qui peuvent comprendre ont compris que ce n’est pourtant pas le cas. Invité sur l’émission «Zone Franche» de Canal3, le ministre Aké Natondé a en effet fait des révélations qui ont retenu l’attention de beaucoup de Béninois. A l’en croire, puisque nous sommes dans un régime présidentiel, si un ministre d’Etat signe un document, il ne peut engager un pays. Et le ministre chargé des transports agite ensuite que dans ce dossier Epine dorsale, il y a anguille sous roche. Il n’a pas parlé en l’air et çà là, ceux qui peuvent comprendre ont compris. Dans notre parution d’hier, lundi 14 juillet 2014, nous avions publié certains documents qui montrent que le ministre Aké Natondé est véritablement dans le décor. La preuve qu’il ne connait pas grand-chose de ce dossier. Nous martelons une fois encore que contrairement aux déclarations du ministre chargé des transports, des documents existent et montrent bel et bien que les Etats nigérien et béninois ont déclaré adjudicataire le Groupe de Samuel Dossou-Awouret pour la réhabilitation et l’extension du réseau ferroviaire de Cotonou à Niamey. Tout le reste n’engage que lui et lui seul. Mieux, quel que soit le régime, la signature d’un ministre reste celle d’une autorité et a de la valeur. L’Etat a toujours été une continuité. Tel que dit, c’est plutôt le ministre Aké Natondé qui nie sa signature ou qui n’y donne pas une importance. Samuel Dossou-Awouret demande simplement que l’Etat respecte ses engagements. Pas plus ! Dans la présente parution, il s’agit de la face cachée, pour ne pas dire le règlement de comptes qui se prépare concernant ce dossier dont le gouvernement porte l’entière responsabilité.

Koupaki à nouveau ciblé
Tel que le ministre Aké Natondé a parlé, c’est clair que c’est Pascal Irénée Koupaki qui est à nouveau dans le collimateur de Yayi et des siens. De sources bien informées, des concertations sont en cours pour mettre à la charge de l’ancien Premier ministre les incohérences du gouvernement quand à la gestion de ce dossier. Un dossier pourtant bien examiné en conseil des ministres et sous la direction du chef de l’Etat lui-même. S’il est vrai que l’ex ministre d’Etat est le signataire de plusieurs des documents que nous avons publiés dans notre parution d’hier, cela l’a été sous la bénédiction du chef du gouvernement. Le fonctionnement du système Yayi n’est plus inconnu des Béninois aujourd’hui. Il n’est jamais là, il n’est jamais au courant de quelque chose, surtout quand c’est d’une signature à polémique qu’il s’agit. Le ministre Aké Natondé, dimanche dernier sur l’émission «Zone Franche» de Canal3, a dit que Boni Yayi n’était pas à la séance du conseil des ministres quand ce dossier a été examiné. En réalité, ce n’est pas nouveau. Dans le dossier Programme de vérification des importations de nouvelle génération (Pvi-Ng), c’était la même chose. On nous a dit que Yayi n’a jamais fait ci, Yayi n’a jamais fait çà. Il n’a jamais été informé de rien. Hélas ! En son temps, tout avait été mis sur le compte de Koupaki sans aucune preuve. Il a fallu que le temps fasse son œuvre pour qu’on comprenne qu’entre Patrice Talon et Boni Yayi, il s’est passé des choses qui échappent à tout le monde. En clair, Pascal Irénée Koupaki n’avait rien à voir dans ce dossier. A suivi le feuilleton des tentatives d’empoisonnement et de coup d’Etat dans lequel il y a aussi des manœuvres pour avoir la peau de l’ex premier ministre. On a fait croire qu’il a rencontré X et Y dans son bureau. Par la suite, on a compris qu’il ne s’agissait que de montages qui ont échoué. Malgré son départ du gouvernement et la loi du silence qu’il observe, puis l’attitude que déplorent certains de ses admirateurs qui ne cachent pas leur amertume de ne pas le voir vraiment sur le terrain se prononcer sans état d’âme sur les grands sujets de la Nation, Koupaki reste toujours dans le collimateur de Yayi. Le camp de ce dernier, craignant certainement qu’il soit l’homme de 2016, veut à nouveau lui faire porter la responsabilité du dossier Epine dorsale.

2016 va pourtant s’imposer à Yayi

En réalité, aujourd’hui sur le terrain, si on observe bien, la haine contre l’ancien Premier ministre se comprend. C’est 2016 la cause de tout cela. Yayi commence à se rendre compte de ce que l’homme, malgré son silence, continue de gagner des cœurs. Ce qui n’est pas faux. Les Béninois commencent à réellement prendre conscience que la page de Yayi est tournée, qu’il le veuille ou non. Pour le remplacer, les Béninois ne voient, au sud du pays, que deux candidats de taille. Mathurin Coffi Nago et Pascal Irénée Koupaki. Le premier, depuis qu’il a véritablement repris en main le Parlement comme une institution de contre-pouvoir, a vu le cercle de ses admirateurs s’élargir considérablement. Sur le terrain, de sources bien informées, toutes les tentatives du camp Yayi pour l’anéantir ne font que produire l’effet contraire. A en croire certains députés, Nago serait présent au Bénin jeudi dernier lors de la marche de protestation contre le musellement de la justice que les Béninois auraient découvert à nouveau la dimension de l’homme plus que jamais déterminé à jouer sa partition pour le renforcement de notre démocratie. Et Yayi n’aime pas ça.

Le second, Pascal Irénée Koupaki, comme on le sait, a déjà donné la preuve de ses compétences managériales. Anciens comme nouveaux ministres du gouvernement, admirateurs ou adversaires, tous s’accordent au moins sur le point que c’est un vrai technocrate. On ne voit en lui que la solution aux problèmes économiques du Bénin de demain. C’est pourquoi Yayi a du mal à admettre cela aussi. C’est donc désormais clair que ce sont ces deux hommes qui sont les plus craints aujourd’hui par le camp Yayi. Il ne ratera aucune occasion pour les avoir. Dans quelques mois, on comprendra sûrement que Koupaki n’est pour rien dans la mauvaise gestion du dossier Epine dorsale et que c’est Yayi qui ne veut pas assumer sa mauvaise gestion. Vigilance donc !

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