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Adjinakou N° 2485 du 16/7/2014

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Azanaï critique la gouvernance de la signature de l’Etat
Publié le jeudi 17 juillet 2014   |  Adjinakou


Candide
© Autre presse par DR
Candide Azannaï
Président du parti « Restaurer l’Espoir »


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Le député à l’Assemblée nationale, Candide Azannaï, était face à la presse hier mercredi 16 juillet 2014 à Bénin Marina hôtel de Cotonou pour se prononcer sur les dossiers brûlants de l’actualité au Bénin.

" Climat délétère au Bénin: analyse de la gouvernance de la signature de l'état et des manœuvres de prédation des libertés " c’est sous ce thème que les échanges ont eu lieu hier à Cotonou. En effet, l’objectif du conférencier est de questionner le climat socio - politique et économique délétère qui génère de réelles inquiétudes nationales à travers certains événements comme la haine, la persécution et la dépossession des citoyens béninois de leurs affaires par le chef de l’Etat et chose curieuse, au profit généralement d'étrangers. Pour lui, l'action politique doit éviter de s'écarter de l'éthique. Elle doit être portée par les valeurs que sont la patrie et le partage; elle doit être l'énergie qui porte à chaque instant la nation dans l'espoir et dans la paix. Une crise de confiance sans précédant provoquée et aggravée par l'attitude objectivement décent d'un président de la République en même temps à l'égard à sa propre signature et face aux engagements régulièrement pris au nom de l'Etat et au nom de toute la République. Quelle valeur a la signature du président Boni Yayi ? S’est-il interrogé. L'interface entre la crédibilité de l'Etat et l'image de la nation sur les nécessités incompressibles que sont les droits de l'homme, la paix et le développement doit interpeller tout gouvernant en système de démocratie plurielle, à éviter d'inviter le détournement de la puissance publique dans les règlements de compte privés contre le bien commun. Pour le président de ‘’Restaurer l’espoir’’, la paix dépend beaucoup de la crédibilité et de la confiance qu'inspire le Chef au sein des populations. L'examen aujourd'hui de la gouvernance de la signature de l'Etat en République du BENIN couvre la prise en compte dans le monde des affaires, des cas ayant le plus défrayé la chronique tels que ceux de Fagbohoun, Talon, Adjavon ...


Au sujet de la table ronde de Paris, le parlementaire considère que c’est une pure humiliation du pays, un ternissement de l'image de la nation, une dégradation sans précédent de la fonction présidentielle à l'étranger. Les organisateurs ont couvert de ridicule le potentiel national et le dynamisme du monde des affaires de notre Pays, en voulant faire croire que l'on veuille sincèrement investir dans un Pays où le pouvoir est aux trousses des plus importants opérateurs privés nationaux , se rebelle contre des décisions de justice tant internes qu'internationales, dans un contexte où le président de la République badine avec sa propre signature et que celles des ministres ne valent rien devant lui. « La Table ronde de Paris est une vente aux enchères du potentiel national » a-t-il martelé.

Aussi, en analysant la facilité avec laquelle on badine avec la signature de l'Etat, Candide Azannaï constate qu’on méprise la parole donnée, on renonce aux engagements pris, on viole la loi et les principes en vigueur, on comprendra aisément la phobie que développe le pouvoir actuel à l'égard des valeurs que sont pourtant la justice et la liberté socles de la démocratie plurielle moderne et cautions principales de la Paix et du Développement. Il insiste également sur les sanctions sélectives au niveau dans le domaine de la corruption, l’utilisation des moyens de l'Etat à des fins de campagne électorale précoce et déloyale.

Pour lui, il faut donc agir à contraindre les gouvernants aux respects de la démocratie plurielle et des valeurs qui sont consacrées dans la Loi Constitutionnelle N° 90-32 du 11 décembre 1990 et dénoncer l'amenuisement des espaces de liberté et condamner toute mise à l'horizontale de la Justice.

Gathum G.

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