Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Politique

Le Parlement dans une logique d’affront, les magistrats promettent le pire
Publié le vendredi 25 juillet 2014   |  24 heures au Bénin


Siège
© Autre presse par DR
Siège de l`Assemblée Nationale du Benin


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Une séance plénière s’annonce pour mardi prochain au palais des gouverneurs à Porto-Novo. Elle porte deux points à son ordre du jour. Il s’agit de l’examen de la proposition de loi visant à supprimer le droit de grève aux magistrats et celle relative à la radio diffusion numérique sonore. Une proposition de loi modifiant l’article 18 de la loi portant statut de la magistrature rejetée en commission lors des travaux par six voix contres, deux pour et zéro abstention. Malgré ce fait, le passage en force s’observe avec pour logique le souci d’exposer les deux positions de la commission à la plénière qui décidera de l’opportunité d’adoption ou non.

Le Parlement est déterminé à affronter le pouvoir judiciaire. C’est du moins ce qu’il convient de retenir pour l’instant au sujet de l’ouverture de la session extraordinaire qui se précise pour la semaine prochaine. Une séance dont l’ouverture mardi prochain, permettra d’examiner la loi querellée et portant sur la démarche de la représentation en ce qui concerne la volonté de certains membres à vouloir ôter le droit de grève aux magistrats contrairement aux dispositions constitutionnelles.
Une approche qui tire sa source d’un constat, relatif à l’exercice abusif du droit de grève par les hommes en noir. Une affirmation objet de l’exposé des motifs de ladite proposition de loi, qui émane de l’honorable Rachidi Gbadamassi et certains de ses collègues.
Une loi anti-démocratique dénoncées par les organisations syndicales et les organisations de défense des droits de l’homme. Dans tous les cas, ces fonctionnaires privilégiés de la République ne sont d’avis à renoncer à la lutte dans la mesure où les libertés publiques sont menacées dans un contexte où les autorités de l’institution parlementaire ont opté pour le dialogue de sourd en raison de certaines considérations politiques.

Les arguments avancés et ayant trait à la neutralité du bureau ne tiennent pas devant la volonté populaire défavorable à ladite loi. Surtout dans un contexte où les esprits sont tournés vers des joutes électorales apparemment hypothéquées du fait de la non disponibilité d’un fichier électoral. Cette séance plénière du mardi aura à se pencher aussi sur la loi sur la radiodiffusion sonore numérique dont l’étude a été bloquée lors de la session ordinaire clôturée récemment pour défaut d’avis de la HAAC comme l’exige l’article 100 de la loi organique portant organisation et fonctionnement de l’institution en charge de la régulation des médias.


Nicaise AZOMAHOU

 Commentaires