Marche de protestation des magistrats: le face-à-face Unamab-Parlement échoué #aCotonou

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Marche de protestation des magistrats: le face-à-face Unamab-Parlement échoué

Publié le vendredi 25 juillet 2014 | Le Matinal

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Contestation des magistrats et défenseurs des libertés : Une marée humaine marche sur le parlement

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Réactions du Maitre Gabriel Kato-Atita au sujet du dossier Coovi

- 8/7/2014

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Justice

Les magistrats, pour la troisième fois, ont marché dans la ville de Porto-Novo ce jeudi 24 juillet 2014 pour protester contre le retrait de leur droit de grève. Ils ont reçu comme d’habitude le soutien des centrales syndicales, des syndicats de la maison justice et de certains députés de l’opposition.

La motion de protestation des magistrats qui marchent depuis trois semaines sur le parlement, n’a pas été lue ce jeudi 24 juillet 2014. La rencontre entre le bureau du parlement et les membres de l’Union nationale des magistrats du Bénin (Unamab) n’a pas eu lieu. Chaque partie est restée camper sur sa position. Les magistrats n’ont pas accepté la formule dictée par le président de l’Assemblée nationale, Mathurin Nago, dont le bureau n’a pas daigné céder à la volonté des magistrats, en organisant la réception de la motion. Le directeur de cabinet du président Nago, qui avait été récusé par les manifestants n’est même pas sorti pour recevoir la motion des magistrats. Ces derniers ont simplement battu macadam. Cependant, ils ont reçu le soutien du syndicat du personnel de l’Assemblée nationale. En effet, le bureau de l’Assemblée nationale expliquait qu’il préférait une audience pour écouter les magistrats au lieu d’une marche de protestation. Mais, à la marche d’hier, non seulement le face-à-face entre le bureau de Nago et les magistrats n’a pas eu lieu, mais également le directeur de cabinet de Nago et eux ne se sont pas vue. Pour le moment, le président de l’Unamab, Michel Adjaka a laissé entendre que les membres de l’Union devront arrêter avec la marche. Car, dit-il, l’Assemblée nationale s’est déclarée forfait en opposant une fin de non recevoir à leur motion.

Thobias Gnansounou Rufino

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