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Afrique : le secteur pétrolier et gazier d’affiche toujours une croissance forte
Publié le lundi 28 juillet 2014   |  Xinhua


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© Autre presse par DR
87 millions de barils de pétrole disponibles sur le bloc 1 de Sèmè


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Le secteur pétrolier et gazier de l'Afrique continue d'afficher une croissance substantielle, et les nouvelles régions pétrolifères se développent à un rythme appréciable, selon un rapport publié mardi.

De larges découvertes de gaz au Mozambique et en Tanzanie ont amené le monde à prendre conscience que l'Afrique de l'Est était un acteur émergent sur la scène mondiale, selon ce rapport de Pricewaterhouse Coopers LLP (PwC), un réseau de sociétés implanté dans 157 pays et réunissant un personnel de plus de 184.000 employés dans le monde pour délivrer des services d'assurance et de conseil économique ou fiscal de qualité.

L'Afrique dispose de réserves de gaz naturel prouvées de plus de 14.000 milliards de mètres cube, et 90% de la production annuelle de gaz naturel, soit 184 milliards de mètres cube, provient du Nigeria, de la Libye, d'Algérie et d'Égypte.

Toutefois, ce rapport souligne que les défis touchant les compagnies pétrolières et gazières implantées en Afrique restent nombreux et variés, comprenant la fraude, la corruption, le vol, et le manque d'infrastructures de qualité ou de main d'oeuvre compétente.

L'incertitude réglementaire et les retards dans l'adoption des lois freinent grandement le développement du secteur dans de nombreux pays du continent.

"Certains acteurs majeurs ont reporté ou annulé des projets jusqu'à l'obtention de plus de clarifications sur les juridictions applicables, faute de pouvoir obtenir des certitudes alors que les investissements requis s'étendent par nature sur le long terme", a rapporté Chris Bredenhahn, conseiller en chef de PwC Africa Oil & Gas.

"En conséquence du nombre de défis sur ce marché, une planification méticuleuse est nécessaire", ajoute M. Bredenhahn.

Le rapport "Africa Oil & Gas Review" analyse les événements survenus au cours des 12 derniers mois écoulés dans le secteur des hydrocarbures sur les principaux marchés africains.

Cette étude s'appuie sur l'expérience précieuse et le jugement des acteurs professionnels en Afrique, y compris les compagnies pétrolières internationales implantées sur ce continent, les compagnies pétrolières nationales, les compagnies de prestation de services, les organisations pétrolières indépendantes et les analystes de ce secteur, pour fournir des informations et opinions sur les nouveaux développements dans ce secteur. Les principaux défis identifiés par les organisations dans l'industrie du pétrole et du gaz restent pratiquement inchangés, avec les trois principaux problèmes, à savoir les cadres réglementaires incertains, la corruption et l'infrastructure physique médiocre, également identifiés comme les plus grands défis en 2010 et 2012.

Bien que les cadres réglementaires incertaines demeurent une préoccupation dans l'industrie, le Nigeria a été l'un des rares pays où les répondants ne le considèrent pas comme défis dans le développement de l'industrie.

Dans d'autres pays où l'incertitude existe concernant l'élaboration ou la révision des politiques énergétiques, tels que l'Afrique du Sud, la République démocratique du Congo (RDC) et la Tanzanie, les répondants ont indiqué que le cadre réglementaire incertain était un obstacle important au développement d'une entreprise de pétrole et de gaz de l'Afrique.
L'insuffisance des infrastructures de base devient aussi plus préoccupante par rapport aux années antérieures, pour les répondants des pays comme le Nigeria, la Namibie, Madagascar et l'Afrique du Sud.

Les questions fiscales constitutent également un sujet de préoccupation pour les entreprises de l'Afrique, au moment où la fiscalité incertaine et les nouvelles lois fiscales créent une charge financière supplémentaire pour les entreprises. Pas moins de 90% des répondants ont indiqué que leurs entreprises ont des programmes anti-corruption et anti-fraude. 54% sont ceux qui croient que ces programmes sont efficaces pour prévenir ou détecter la fraude et la corruption.

Les entreprises ont également identifié la sécurité, la santé, l'environnement et la qualité comme les facteurs importants qui aurait une incidence sur les activités de leurs entreprises au cours des trois prochaines années.

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