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Fraternité N° 3659 du 31/7/2014

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Célébration des 54 ans d’indépendance du Bénin : le discours du Chef de l’Etat
Publié le lundi 4 aout 2014   |  Fraternité


Thomas
© Autre presse par DR
Thomas Boni Yayi, président de la République du Bénin


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Le chef de l’Etat a adressé un message à la Nation à l’occasion des 54 ans d’indépendance du Bénin
- Distingués invités ;
- Mesdames et Messieurs,
Dans la logique de la mise en œuvre du Programme d’action adopté en mai 2011 à Istanbul, mon pays, le Bénin, est heureux d’accueillir, ce jour 28 juillet 2014, la Conférence Ministérielle sur les nouveaux partenariats pour le renforcement des capacités de production dans les Pays les Moins Avancés.
Comme vous le savez notre communauté compte 49 membres dont 34 pays du continent africain. C’est à ce titre qu’à l’ouverture de ces assises, au nom du continent africain et au nom du Peuple béninois, de ses Institutions républicaines et de son Gouvernement, je voudrais exprimer à toutes les délégations venues d’Afrique, d’Europe, d’Asie et d’Amérique, nos chaleureux souhaits de bienvenue au Bénin, pays dont l’attachement à la démocratie et aux valeurs du monde libre est reconnu.
Votre présence si importante à Cotonou, est le signe évident de votre engagement et de votre détermination à éradiquer la pauvreté sous toutes ces formes d’une grande proportion d’hommes, de femmes et d’enfants de notre planète.

Je vous sais donc infiniment gré d’avoir honoré le rendez-vous de Cotonou et vous prie de transmettre aux autorités de vos institutions et de vos pays respectifs les sentiments de gratitude de la Nation béninoise dans toutes ses composantes.
Je voudrais ensuite exprimer mes félicitations au Bureau du Haut Représentant pour les Pays les Moins Avancés, les Pays en Développement Enclavés et les Petits Etats insulaires en Développement ainsi que le Bureau Régional pour l’Afrique du Programme des Nations Unies pour le Développement en reconnaissance des efforts considérables déployés, en synergie avec le Gouvernement béninois, dans le cadre de l’organisation et de la tenue effective de cette rencontre.

Je remercie également tous les Pays qui, dans un élan de solidarité, ont contribué au financement de la présente conférence. Je veux citer notamment l’Allemagne, la Turquie, la Nouvelle Zélande, l’Italie, les Royaumes des Pays Bas, de la Norvège et de l’Espagne.
A ces remerciements j’associe aussi les Organisations de la société civile en particulier l’Institut International pour l’Environnement et le Développement (IIED) pour leur soutien constant.

Je veux enfin renouveler nos sincères remerciements à toutes les éminentes personnalités représentant leurs Gouvernements et leurs Organisations internationales pour avoir accepté de rehausser de leur présence les assises de Cotonou en dépit de leur agenda on ne peut plus chargé.
A cet égard, je voudrais saluer la présence à cette conférence de Monsieur l’Ambassadeur Acharya, Représentant le Secrétaire Général des Nations Unies, en le priant de bien vouloir transmettre à Mon Cher Ami, Son Excellence Monsieur BAN-KI MOON, l’expression renouvelée de ma haute estime et de mon ferme soutien pour son leadership et toutes ses actions en faveur de l’avènement d’un monde de paix, de justice, de prospérité et de dignité pour chacune, pour chacun et pour tous.
Je ne saurais clore ces mots de remerciements sans adresser mes hommages à ma sœur Madame DLAMINI-ZUMA Nkosazana, Présidente de la Commission de l’Union Africaine pour son combat en faveur de la renaissance du continent africain. Je n’oublie pas enfin mon cher frère Monsieur DIEYE Abdoulaye Mar, Directeur Régional Afrique du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) pour l’appui constant de son organisation au développement de nos pays.
Excellences,

Mesdames et Messieurs,
Comme vous le savez, les PMA sont connus. Au départ au nombre de 25, leur nombre a doublé et comprend actuellement 49 pays, dont je le répète, 34 du continent africain. Leur population ne cesse d’augmenter et avoisine aujourd’hui près d’un (01) milliard d’âmes. Les niveaux de productivité reconnus faibles dans ces pays sont très inférieurs à ceux de leurs concurrents. En 2009 à titre d’exemple, le PIB par personne employée était de 2974 dollars US contre environ 11500 dollars US dans les pays en développement, soit un revenu quatre fois plus élevé, et 69841 dollars US dans les pays avancés, soit un revenu moyen vingt trois (23) fois plus élevé.
Selon les estimations les plus récentes, le PNB des PMA par tête d’habitant se chiffre en 2013 à 812 dollars US. Les pays à revenus intermédiaires ont en moyenne un PNB par habitant estimé à 4721 dollars US soit plus de cinq fois celui des PMA. L’écart est encore plus large par rapport aux pays développés qui ont un PNB de l’ordre de 44000 dollars US. Ces revenus représentent 54 fois celui des PMA qui abritent aujourd’hui un huitième de la population mondiale et produisent seulement un centième de la production mondiale.
Ce phénomène témoigne à n’en point douter d’un dysfonctionnement systémique qui relègue et maintient de plus en plus de pays à la périphérie du système économique international dans les zones troubles du sous développement. Si nous sommes parvenus à ce résultat après quatre décennies de mobilisation et de mise en œuvre de programme d’action, c’est la preuve que les mesures prises en faveur des PMA n’ont pas été efficaces pour assurer une amélioration sensible de leur situation.
La Conférence de Cotonou intervient trois (03) ans après l’adoption du Programme d’Action d’Istanbul, lequel constitue l’évaluation du plan d’action de Bruxelles élaboré dix ans plus tôt, dont la mise en œuvre devrait inverser la tendance à la marginalisation de plus en plus forte des PMA et renforcer leur participation à la création de la richesse à l’échelle mondiale.
Mais depuis lors, ce programme n’a pas encore été complètement intégré dans les stratégies nationales de développement de nos différents pays. De même, l’engagement des partenaires à soutenir les efforts des PMA, pour l’atteinte des OMD à travers des investissements structurants d’envergure, tarde à se concrétiser.
Ainsi, bon nombre de populations des PMA demeure toujours confronté à la pauvreté qui se décline en termes de manque ou d’insuffisance d’accès à l’eau, à l’énergie, à l’électricité, aux soins de santé, aux infrastructures, à l’école, aux facteurs de production et à l’emploi.
C’est pourquoi, dans le cadre du mandat du Bénin à la tête du groupe des PMA, mon Gouvernement a pris l’initiative de vous convier à cette rencontre de Cotonou, consacrée à la réflexion sur l’une des thématiques de ce Programme à savoir : « le développement des capacités productives des PMA ».
Mesdames et Messieurs,
Distingués invités,
Qu’il vous souvienne en effet que la quatrième Conférence des Nations Unies sur les Pays les Moins Avancés, tenue à Istanbul, en Turquie, du 09 au 13 mai 2011 et à laquelle j’ai pris part, a été une occasion privilégiée pour la Communauté internationale de renouveler son engagement en faveur du développement des PMA.
A cette occasion, les Chefs d’Etat et de gouvernement, au terme d’un examen approfondi des défis spécifiques auxquels sont confrontés nos pays, ont adopté un nouveau programme d’action pour la décennie 2011-2020.


Ce programme s’est fixé pour objectif principal de surmonter les difficultés structurelles observées au sein des PMA, afin de leur permettre d’éliminer la pauvreté, d’atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement et d’offrir ainsi à la moitié des PMA, les conditions propices à la satisfaction des critères de reclassement en vue de quitter leur statut actuel à l’échéance 2020
Dans ce cadre, le Programme d’Action d’Istanbul a fait du renforcement des capacités, thème central de notre conférence, le principal moteur de la politique de transformation des PMA.
De fait, nos politiques nationales, soutenues par la communauté internationale devraient se focaliser sur les objectifs spécifiques à savoir :
- atteindre une croissance économique soutenue, équitable et partagée d’au moins 7% par an ;
- renforcer les capacités humaines ;
- réduire la vulnérabilité aux chocs économiques et aux catastrophes naturelles, ainsi qu’aux changements climatiques, et renforcer la résilience ;
- accroître les ressources financières et en faire bon usage ; et
- garantir la bonne gouvernance à tous les niveaux.
Mesdames et Messieurs,
Distingués invités,
La réalisation de ces objectifs induit le relèvement de plusieurs défis.
Le premier défi est celui de la paix, de la stabilité et de la sécurité des Etats membres, lequel défi préserve la capacité de production des pays.
Le second défi porte sur l’accélération de la croissance équitable et à partager à travers des réformes structurelles et institutionnelles dans une perspective d’intégration économique pour impulser une dynamique aux économies des PMA et éliminer les graves obstacles à la création de la richesse. En effet, un des obstacles structurels au développement durable des PMA est leur faible productivité source de faiblesse de leur capacité de production et de leur taux de croissance. Nous devons donc entreprendre des mesures hardies en vue de :
- la modernisation de l’agriculture et la transformation rurale ;
- l’introduction de produits haut de gamme à plus forte valeur ajoutée ;
- l’expansion du crédit et micro crédit aux pauvres par la mise en place d’un système financier inclusif, ciblant en particulier les femmes et les jeunes ;
 le renforcement du système éducatif formateur de créateurs de richesse et du système sanitaire dédié à tous, jeunes comme femmes ;
 Le développement des infrastructures routières, ferroviaires, portuaires, aéroportuaires, énergétiques et des télécommunications. Le PIDA est notre crédo sur le continent africain ;
- l’assainissement des centres urbains et ruraux ;
- La promotion du Partenariat Public Privé.
Le troisième défi porte sur la question de la mobilisation des ressources internes orientée vers les investissements productifs. A ce titre, je dois me féliciter des efforts mis en œuvre par les PMA pour mobiliser les ressources nationales en vue d’impulser leur développement à travers les réformes de nos administrations fiscales, douanières et trésorières, sans oublier les mécanismes innovants. L’accès aux ressources du système financier et bancaire par son approfondissement et ses instruments financiers devient impératif.
La mobilisation de ces ressources internes peut devenir un facteur de changement si nous parvenons à conférer une valeur économique à nos ressources naturelles en particulier, celles du sous-sol car la plupart des PMA regorgent d’énormes potentialités minières et pétrolières encore inexplorées et inexploitées.
En soulignant la nécessité d’une mobilisation des ressources internes, je ne sous-estime pas l’importance de l’aide publique au développement de nos partenaires. Je suis conscient qu’elle demeure encore notre principale source de financement extérieure pour la réalisation de nos programmes de développement.
A cet égard, je tiens à féliciter les pays donateurs qui ont continué à fournir plus de 0,20% de leur Produit National Brut au titre de l’aide publique au développement en faveur des PMA en dépit de la récente crise financière mondiale. Je les encourage à poursuivre ces efforts et invite les autres pays à leur emboiter le pas.
Le quatrième défi porte sur la mise en place des partenariats novateurs qui soutiendront les PMA dans le renforcement de leurs capacités de production en vue d’accélérer la diversification et la croissance économique, gage de l’éradication de la pauvreté. De ce fait, il est attendu de vous, la définition de nouveaux partenariats susceptibles d’exploiter au mieux le potentiel de la coopération Sud-Sud, y compris la coopération triangulaire pour la mettre en synergie avec la coopération Nord-Sud. Il s’avère donc nécessaire de réorienter les partenariats Nord-Sud existants.
En effet, si les PMA sont les principaux responsables de leur développement, le renouvellement et le renforcement d’un partenariat global incluant à la fois les donateurs traditionnels et les nouveaux partenaires du Sud, sont une condition essentielle pour atteindre les objectifs du Plan d’action d’Istanbul. Ce partenariat qui doit être stratégique et inclusive doit intégrer le partenariat public privé, animateur du secteur privé pour dynamiser la capacité de production de nos pays.
Nos pays doivent aussi se convaincre que leur développement passe par un partenariat de type nouveau. D’abord en leur sein, les PMA doivent faire preuve d’innovation pour mutualiser leurs efforts et leurs ressources dans une perspective d’intégration économique sous régionale, régionale et continentale.
Par ailleurs, le partenariat avec les pays développés devenu véritablement stratégique doit sortir du schéma classique de l’aide au développement pour véritablement appuyer nos pays dans la mise en œuvre de leur agenda de transformation structurelle en fonction des priorités de chaque pays. Ce partenariat devra promouvoir davantage le transfert de technologies entre le bloc des pays industrialisés et les PMA. En outre, il devra orienter la politique de l’aide au développement en faveur des PMA vers leurs priorités nationales ou régionales de développement définies par les pays bénéficiaires eux-mêmes.
Dans cette optique, il y a lieu de nous féliciter de l’initiative prise par le Bureau de la Coopération Sud–Sud de lancer ici même à Cotonou une Facilité pour le transfert de technologies aux PMA qui sera domiciliée au Bénin. Ces initiatives doivent être multipliées notamment à travers l’opérationnalisation de la Banque de la Science et de la Technologie pour les PMA. Aussi, voudrais-je ici exprimer notre gratitude au Gouvernement de la Turquie pour la mise à disposition d’une contribution substantielle à cet effet. Nous en appelons donc aux Institutions Financières Internationales et aux Banques Régionales de Développement afin qu’elles contribuent également à la diversification de nos sources de financement pour accélérer la croissance économique dans nos pays.
Le cinquième défi est celui de la nécessaire réforme de l’aide publique au développement. En effet, le 20ème siècle s’est achevé sur un constat des plus amers : celui de la faiblesse des performances des politiques d’aide au développement mises en œuvre depuis quatre décennies. Les inégalités persistent. Les injustices et exclusions demeurent. Ce diagnostic est sans concession.
L’aide au développement n’a pas pu s’adapter à un environnement institutionnel, économique et politique en rapide et constante mutation. Cet environnement est de plus en plus mondialisé, complexe et indépendant. Les dysfonctionnements constatés ont provoqué une prise de conscience accrue de la nécessité de reformer en profondeur le système, les politiques et les mécanismes de l’aide publique au développement en vue d’une plus grande efficacité.
Cette réforme est d’autant plus nécessaire que les objectifs du programme d’action d’Istanbul est de mobiliser la communauté internationale pour aider les PMA à lever les contraintes structurelles auxquelles ils font face et à accélérer leur développement pour graduer (sortir de la catégorie) à l’horizon 2020 au plus tard, même si le plan d’action met l’accent sur la responsabilité des PMA sur les propres développements.
L’appel à la réforme de l’aide publique au développement ne remet pas en cause les acquis de certains partenariats qu’il convient de souligner tels que celui de l’Union Européenne par exemple qui demeure le principal pourvoyeur d’aide publique au développement en faveur des PMA et qui demeure favorable à une différenciation des partenariats et des instruments de financement de développement en fonction des revenus des pays bénéficiaires en vue d’obtenir un impact plus pertinent de l’aide.
Il en est de même de leur position en matière de l’accès en franchise pour les produits en provenance des PMA. Nous devons toujours œuvrer pour que la nouvelle orientation basée sur les accords de partenariats économiques soit orientée vers le développement, les transferts de technologies, l’investissement et le commerce, dont les regroupements régionaux doivent être les véritables animateurs.
Le sixième défi est celui du renforcement du partenariat avec les nouveaux pays devenus émergeants retenus sous la catégorie de BRICS en raison de leur poids de plus en plus croissant dans le secteur productif mondial.
Le septième défi est celui de la remise en cause de l’ordre économique mondial à travers les obstacles majeurs dans les échanges internationaux : dette, réforme de la gouvernance des affaires de notre planète, réforme des institutions de Bretton Wood avec une redistribution des pouvoirs de décision dans le processus de financement de développement des PMA, échange inégal, ouverture des marchés du Nord, suppression de tous obstacles, suppression des subventions, qui annihilent l’effort de rémunération des producteurs des PMA.
Mesdames et Messieurs,
La présente rencontre de Cotonou se tient à un moment où la Communauté internationale s’achemine vers l’évaluation de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) et la mise en place d’un Programme de Développement Post-2015 que nous souhaitons voir axé sur les Objectifs de Développement Durable (ODD) en tenant compte des spécificités des PMA. Il nous faut par conséquent faire du Programme d’action d’Istanbul la boussole de la conduite de nos stratégies de développement économique. A cet effet, j’exhorte tous les PMA qui n’ont pas encore intégré le Plan Action d’Istanbul dans leurs stratégies nationales de développement de s’y conformer d’ici à 2015.
Comme vous vous en doutez, Mesdames et Messieurs, l’accent mis sur les capacités de production renforce la pertinence du réel et repose sur des objectifs « tangibles », tels que la création d’emplois, la réduction de la pauvreté et non sur des objectifs « nominaux », comme l’inflation. Il urge dès lors de concilier la recherche de l’équilibre macroéconomique avec celui de la transformation structurelle qui permettra le démarrage économique, l’accélération de la croissance et la forte amélioration du niveau de vie des populations en vue de sortir les PMA du piège de la pauvreté.
Mesdames et Messieurs
Distingués invités,
Le Bénin, pour sa part, ne ménagera aucun effort pour engager des réformes nécessaires visant à la modernisation de son renouveau démocratique et économique afin de lutter efficacement contre la pauvreté et soulager ainsi la souffrance des populations les plus vulnérables. Au surplus, c’est au vue des avancées enregistrées par notre pays dans les domaines de la gouvernance politique et administrative, de la gestion de la justice sociale ainsi que de la gouvernance économique, que la Communauté internationale a fortement soutenu la vision à long terme de développement du Bénin au cours de la Table Ronde sur le financement du développement du Bénin, tenue du 17 au 19 Juin 2014 à Paris.
Il me plaît de rappeler qu’à l’issue de cette table ronde, le Bénin a obtenu de ses partenaires des engagements de financement à hauteur de douze milliards de dollars US pour le financement de son développement, soit le double du gap de financement recherché sur une période de cinq ans. Je saisis cette occasion pour leur renouveler au nom de toute la Nation notre profonde gratitude pour cette marque de confiance et de solidarité.
Je suis conscient que la mobilisation de ces ressources requiert des réformes, programmes et projets structurants, la préservation de la cohésion sociale, la bonne gouvernance axée sur la transparence, l’obligation de résultats, la reddition des comptes, la lutte implacable contre la corruption et l’impunité. Mais nous avons la ferme conviction que ces obstacles seront surmontés afin d’engager notre pays sur la voie de l’émergence.
Mesdames et Messieurs,
Votre concertation doit faire des recommandations sur la paix et la stabilité, les politiques publiques relatives à la mobilisation des partenariats de développement y compris à travers une contribution soutenue de l’aide au développement, la coopération Sud-Sud, le transfert des fonds des migrants, l’investissement direct étranger, les formes traditionnelles de financement extérieur, les sources novatrices de financement, la mobilisation des ressources intérieures et les partenariats publics-privés ainsi qu’à travers l’exploitation des richesses et d’autres potentiels nationaux. Vos recommandations sont supposées servir à enrichir les discussions sur les Objectifs de Développement Durable (ODD) et sur le programme de développement pour l’après 2015.
Votre concertation devra enfin offrir l’occasion de lancer des mécanismes concrets et novateurs pour mobiliser des ressources financières en faveur des PMA ainsi que des partenariats pour le développement des capacités productives.
Mesdames et Messieurs,
Distingués invités,
La pauvreté n’est pas une fatalité, elle peut et doit être éradiquée avec l’appui de la solidarité internationale. Les PMA qui disposent de nombreux atouts peuvent sortir de leur statut actuel. Tel est notre espoir et telle est notre conviction.
C’est sur cette note d’espérance que nous déclarons ouverts les travaux de la Conférence Ministérielle sur « les nouveaux partenariats pour le renforcement des capacités productives des Pays les Moins Avancés (PMA) ».


Plein succès à vos travaux.
Vive la coopération internationale !
Vive la coopération entre les PMA !
Je vous remercie.



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