Annoncée pour ce 2 août 2014, la répression des conducteurs de moto pour défaut de casque est rentrée dans sa phase active dans la ville de Cotonou. A peine lancée, certains usagers se soulèvent déjà contre la mesure gouvernementale qui vise à protéger les vies humaines contre les accidents mortels avec à la clé plusieurs altercations entre forces de l’ordre et usagers à Cotonou.
La décision portant obligation du port de casque est mise en exécution sur toute l’étendue du territoire national depuis ce samedi 2 Août 2014. Mais force est de constater que tous les usagers n’ont pu se mettre en règle en dépit de la période de sensibilisation qui a précédé la phase répressive. Ce qui a dû amener les forces de sécurité publique à interpeler tous les conducteurs indélicats qui n’ont pas daigné se mettre en règle vis-à-vis des nouvelles normes de la circulation routière au Bénin. Dans le rang des usagers, la résistance aura été forte et traduite en affrontements entre policiers et populations dans plusieurs quartiers de de Cotonou.
Au démarrage, c'est la route inter-Etats Cotonou-Calavi-Ouidah qui a été le théâtre d’un grand soulèvement populaireA l’origine de la colère des populations, l’interpellation au carrefour Bénin-Marché de Mènontin, d’un conducteur de taxi-moto dépourvu de casque. Ce 244 heures pkus tard, ce dimanche 3 Août 2014, ce sont les jeunes de Vodjè, un quartier populacier de Cotonou qui, ont brulé le drapeau national et plusieurs autres équipements routiers pour protester contre l’interpellation de quelques usager sans casque pour la même infraction. Autant de faits qui annoncent de sérieuses difficultés dans la mise en œuvre de la réforme. Prenant la mesure de la situation, le ministre de l’Intérieur est monté au créneau pour inviter la population au calme avant de les inviter à l’observance des règles qui sont fixées pour leur sécurité.
Xavier Fagbohoun (Stagiaire)
Les raison de l’inaction à Porto-Novo
Après la longue période de sensibilisation, le port de casque est entré depuis ce samedi 02 août 2014 dans sa phase répressive avec l’obligation pour tout conducteur ou emprunteur de taxi-moto de protéger sa tête. Si dans plusieurs villes l’opération a déjà pris corps, il n’en est pas de même pour Porto-Novo où les derniers réglages continuent.
Le samedi 02 Août 2014, c’est la date officielle fixée pour l’application de la décision instituant le port obligatoire de casque à tous les conducteurs de moto. Un tour fait dans les rues de Porto-Novo nous a permis de constater que très peu de conducteurs de moto se sont conformés à la règle. Si à Cotonou, Abomey-Calavi et autres la répression a démarré depuis le samedi dernier, les usagers de la route de la ville capitale ne sont encore inquiétés. Dans la circulation, sur les carrefours et même dans les feux tricolores, il n’est pas rare de découvrir des conducteurs de moto dépourvus de leur casque, contrairement à Cotonou où 552 motos et Abomey-Calavi où 482 motos ont été arrêtées à la date du dimanche 3 août 2014, lors de cette opération de répression. Selon des sources généralement bien informées, cette situation serait due à l’absence pour besoin de service, du responsable en charge de la circulation au niveau du commissariat central de Porto-Novo, du commandant du corps urbain et de son adjoint. Ces deux derniers responsables au niveau du commissariat central seraient actuellement pris par une formation. C’est donc pour éviter des éventuels flottements dans la conduite de l’opération que le commissaire central de Porto-Novo a préféré attendre le retour de ses pions pour une gestion minutieuse de ladite réforme.
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