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Le Matinal N° 4404 du 5/8/2014

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Militarisation en vue des lieux de pèlerinage sur les Collines de Sovidji:Le « dieu de Banamè » contre Yayi Boni
Publié le mercredi 6 aout 2014   |  Le Matinal




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Les services de renseignement du « dieu de Banamè » portent à sa connaissance que les lieux de pèlerinage seront militarisés. Dès lors, le « dieu » tire la sonnette d’alarme. Elle prend l’opinion publique à témoin de ce qui pourrait arriver à cette Eglise basée à Banamè. Lire leur note d’information.

De source officielle, nous avons appris que le président Yayi Boni a donné des instructions très fermes pour militariser la Sainte Colline Sovidji de Banamè, lieu de rassemblement des fidèles et siège de la Très sainte Eglise de Jésus-Christ de Banamè pendant les festivités marquant les fêtes de l’Assomption et le troisième anniversaire du retour triomphal de dieu Esprit saint à Banamè, en vue d’empêcher que ces fêtes se tiennent. Ces dérives totalitaires portent en elles des conséquences très lourdes dont il faut rapidement saisir l’importance avant qu’il n’envoie à l’abattoir des soldats béninois qui ont le devoir de servir leur pays et non l’intérêt d’un dictateur assoiffé de pouvoir :

Décision anticonstitutionnelle

Les fidèles de Banamè, exercent comme les fidèles de l’Eglise catholique romaine, qui vont à Dassa-Zoumè dans la même période, un droit hissé au rang constitutionnel en allant en pèlerinage sur la terre Sainte de Banamè, de la même manière que les musulmans vont à la Mecque. Ce droit est d’autant plus sacré qu’il est reconnu à l’universel par la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 et par la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples de 1981. De sorte que, aller à l’encontre de ces règles, revient à remettre en cause les conventions nationales (Constitution) et internationales sus énoncées, créant ainsi une rupture d’avec les institutions internationales de défense des droits de l’homme. Car, en quoi est-ce que le fait d’adorer un Dieu différent de celui des Catholiques romains dérange si tant le Vatican et spécialement le président de la République Yayi Boni qui n’est même pas un chrétien catholique ?

Une source d’incidents diplomatiques

Les fidèles de la Très sainte Eglise de Jésus-Christ ne sont pas que des citoyens béninois. Il en vient de la France, de l’Allemagne, de la Grande Bretagne, des Etats Unis, du Canada, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Togo, du Nigeria, du Mali, du Gabon, du Sénégal, de l’Afrique du Sud, du Tchad, du Niger, de la Guinée, pour ne citer que ces pays. Et lorsqu’on demande aux forces armées béninoises d’empêcher par tous les moyens que tout ce monde exerce leur droit d’exister, et qu’une balle touche l’un des ressortissants de ces pays, cela sera considéré comme une déclaration de guerre contre ces pays et le Bénin ne pourra gérer une telle absurdité décidée par un chef d’Etat dans son désir de s’agripper au pouvoir vaille que vaille. Lorsque cette bévue militaire aura été causée, ce ne sera pas le président qui endossera les conséquences directes mais les soldats qu’on devra déployer aux frontières pour défendre l’intégrité du pays de même que les innocents qui seront tués.

Appel au patriotisme

Les fidèles de la Très sainte Eglise de Jésus Christ ont conscience qu’ils exercent un droit (celui de la liberté de religion) qui leur est reconnu comme inaliénable et imprescriptible. De ce fait, toute atteinte à l’exercice de ce droit est considérée comme une atteinte à leur personne et ils se défendront contre toute agression venant de quelque part que ce soit. Aux Béninois s’ajouteront des milliers de ressortissants étrangers qui n’ont pas peur de mourir, car étant déjà dans l’éternité. Ils se défendront jusqu’au prix de leur vie, contre toute tentative de musellement de leur liberté, ainsi compromise, et ne reconnaîtront plus, dès lors, l’autorité" d’un pouvoir machiavélique qui oppresse son peuple. Et dans la mesure où le Chef viole de manière flagrante la loi fondamentale du Bénin, il se rend coupable de parjure, de même que ses complices catholiques romains et devront être punis selon la rigueur de la Loi. Car nul n’est au-dessus de la Loi.
Banamè en appelle au sens patriotique des forces armées béninoises, et des forces de sécurité publique. Si un Général d’armée qui avait tout le pouvoir de mener des expéditions militaires pour se maintenir au pouvoir a, dans sa sagesse, laissé, le peuple béninois en 2006, décider que Yayi Boni le gouverne après lui (Kérékou Mathieu), ce ne serait pas légitime que l’actuel occupant veuille mourir au pouvoir contre la volonté du peuple. Le temps des mandats présidentiels à vie est révolu au Bénin depuis la Conférence des forces vives de la Nation de février 1990. Et l’armée béninoise est une armée responsable, qui sait apprécier la possibilité d’exécuter les ordres qu’on lui donne à la lecture de la Constitution.
Peuple béninois, réveillez-vous !

La secrétairerie pontificale de la mission de Banamè

Son Em. Jean Cardinal Vlatonou

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