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Fraternité N° 3662 du 6/8/2014

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Campagne cotonnière 2013-2014 : La contre-attaque de l’Ica
Publié le jeudi 7 aout 2014   |  Fraternité


Imbroglio
© Autre presse par DR
Imbroglio à Kandi : Les populations refusent de produire le coton cette année


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Beaucoup se refusaient à le croire. Mais leur doute sur les nombreux dysfonctionnements qui ont caractérisé la campagne cotonnière 2013-2014 et surtout les 20% de coton fibre de mauvaise qualité enregistrés au cours de la même campagne ont été levés. Ceci, en prenant au mot le Dg de la Sonapra, Idrissou Bako qui, lors de sa rencontre avec la presse hier, a exhibé des chiffres qui donnent froid au dos. En effet, tenant compte des chiffres qu’il a avancés, notamment pour le coton produit à Zana, Keré et Bati, il est à retenir que pour le compte de la dernière campagne cotonnière, il y a 20% de coton fibre de mauvaise qualité sur le total de la production nationale

Un triste record ! Le Bénin n’a jamais enregistré plus de 2% de coton de mauvaise qualité. Mais pour le gouvernement béninois, c’est rien. Et au lieu de faire profil bas et de chercher à corriger le tir, du côté de l’Exécutif, on s’échine toujours à trouver des boucs émissaires en la personne des égreneurs de l’Ica qui auraient été à la base du retard accusé dans le chronogramme de la campagne.
La vérité est têtue. Des courriers existent. Dans la tentative du Dg de la Sonapra de faire porter le chapeau de l’échec aux égreneurs de l’Ica, il a oublié de dire que le blocage des négociations pour l’égrenage à façon est dû, d’une part, au diktat du comité interministériel qui, unilatéralement, a arrêté un prix sans tenir compte des exigences des égreneurs et d’autre part, à la mauvaise organisation de la campagne. Et, cette mauvaise organisation se résume à l’achat de bâches de piètre qualité pour protéger le coton contre la pluie. Et pour qui sait que le coton mouillé et la chaleur ne font pas bon ménage, la dégradation de l’or blanc et les 20% de coton fibre de mauvaise qualité exceptionnellement enregistrés ne sont donc plus une surprise. Inutile de chercher à expliquer les erreurs, le mieux à faire est de corriger le tir pour aller de l’avant. Autrement, c’est chercher à persister dans l’erreur et tout simplement composer avec le diable pour une mort certaine du premier produit de rente du Bénin.

Arnaud DOUMANHOUN

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