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Le Matinal N° 4406 du 7/8/2014

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Suspension des travaux du Parlement sur la loi "anti-magistrat": les camps opposés croisent leurs points de vu
Publié le vendredi 8 aout 2014   |  Le Matinal


Seconde
© aCotonou.com par DR
Seconde marche des magistrats sur l`Assemblée Nationale
Jeudi 17 Juillet 2014, Porto-Novo : les magistrats et les centrales syndicales du Bénin tiennent une seconde marche sur le Parlement. Ils protestent contre le projet de loi visant à interdire le droit de grève aux magistrats.


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Après la suspension des travaux de l’Assemblée nationale sur le retrait de la proposition de loi portant retrait de droit de grève des magistrats, deux députés ont confronté leurs points de vue hier jeudi sur Océan Fm.

Interrogé sur les résultats auxquels ont abouti les travaux du Parlement, sur la proposition de loi, supprimant le droit de grève aux magistrats, le député de l’opposition Charlemagne Honfo a d’abord fait le rappel des faits : « L’article 31 de la Constitution a reconnu le droit à la grève. Pour nous, c’était de nous poser la question de savoir si on peut supprimer le droit de grève, parce que nous avons l’initiative des lois. Je fais partie des gens qui pensent qu’il faut encadrer le droit de grève pour ne pas permettre des grèves perlées, car elles n’arrangent personne dans notre pays. C’est alors que la Commission a pris clairement position. Nous sommes allés dans un groupe de travail, qui a pensé qu’il faut également l’encadrer, et a donc pris position ». Et de poursuivre : « La Commission ayant donc rejeté la proposition qui consiste à supprimer ce droit, il y avait donc plus matière à polémiques. Et dos au mur, le président de l’Assemblée nationale, a demandé à chaque partie de s’armer pour saisir la Cour constitutionnelle ». Le député a confié que la procédure devant la Cour sera bien lancée même si certains élus de la majorité parlementaire estiment déjà que la décision de la Haute juridiction leur sera favorable. « Nous sommes des législateurs et nous pensons que s’il est vrai qu’il est de nos prérogatives de faire des propositions de loi et de les voter, il est aussi vrai que nous détenons ce pouvoir du peuple. Donc on ne saurait être plus royaliste que le roi », a-t-il ajouté. Comme pour répondre à son collègue, le député Karimou Chabi Sika a déclaré pour sa part : « On est dans un Etat de droit. Vous voulez qu’on aille devant les tribunaux pour marcher. On ne va pas faire ça… notre contentieux est très bien organisé. Il faut rendre hommage à ceux qui ont conçu notre Constitution. Tout est prévu ». Pour lui donc, rien n’est encore gagné, et la majorité parlementaire exercera son droit de recours. Karimou Chabi Sika a par ailleurs montré que les députés proches du pouvoir restent imperturbables face à l’emballement qu’a affiché l’opposition,
suite à l’échec de la plénière mercredi dernier. « C’est de leur droit absolu de crier victoire… Personne n’ira au tribunal si un juge se plaint pour ça. Nous sommes très disciplinés. Notre président a dit ce qu’il faut faire et on se limite là », a-t-il confié.


Allégresse Sassé

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