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Le Matinal N° 4408 du 11/8/2014

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Graves déclarations du chef de l’Etat à Klouékanmey Yayi Boni menace la paix sociale au Bénin :Extrait des propos de Yayi Boni
Publié le mardi 12 aout 2014   |  Le Matinal


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© APA par Saliou Amah
Visite d`amitié et de travail du président Yayi Boni à Abidjan
Mardi 11 Mars 2014. Abidjan. Dans le cadre de la visite d`amitié et de travail, qu`il effectue en Côte d`Ivoire, le président béninois Yayi Boni a été reçu en audience par son homologue ivoirien Alassane Ouattara. Ph : Yayi Boni


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« Une Centrale syndicale, c’est pour les revendications corporatives et non pour faire la politique »

Il y a trop de Centrales syndicales, politisées. Une Centrale syndicale, c’est pour les revendications corporatives et non pour faire la politique. Elles n’ont qu’à se transformer en partis politiques. 145 syndicats pour aller où ? Primaire et secondaire. C’est la mort. Mes chers compatriotes, je leur demande pardon. Pardon au nom de tout un peuple. 23 ou 25% de réussite. Vous voyez les conséquences ?


J’ai bien compris, l’éducation pour tous. Le Bénin assurait la présidence de l’exercice de l’Union africaine. Le Bénin a été aux côtés de mon ami Ban Ki-moon. L’école d’abord pour que nous puissions avoir un peuple éduqué, professionnalisé où serait prise en compte l’alphabétisation. En attendant que nous développions convenablement l’alphabétisation, que nous soyons unis, un et indivisibles mes chers compatriotes.

Nous l’avons si bien compris. C’est la qualité des ressources humaines, l’éducation, la santé. L’homme au début et à la fin du développement. C’est sur cette base que depuis 2007, nous avions rendu gratuits (oui il y en a qui doutent encore de cela), les frais de scolarisation, d’inscription au primaire, à la maternelle, au secondaire pour les filles, même à l’Université. Le Bénin fait partie des rares pays où les frais d’inscription même à l’Université sont gratuits. Mes chers compatriotes, nous l’avions si bien compris parce que de 2006 à 2013, les salaires des enseignants ont été plus que triplés. Je les remercie. Mais je suis devant mes parents.

Je dois leur dire ce qui a été fait. Mes chers compatriotes, avec les moyens limités, nous ne vendons rien en dehors du coton et des efforts que nous faisons en plus des palmiers à huile et autres, et la production vivrière. Merci pour vous. On ne vend pas du pétrole ni de l’or, mais nous avons plus que triplé le salaire de ces enseignants. Nous irons dans cette direction si les conditions sont réunies. Mais chacun doit jouer le rôle qui est le sien dans un sens de responsabilité.

La démocratie, c’est d’abord la responsabilité avant les droits. Mes chers compatriotes, voilà ce que je tenais à vous dire. Aidez-moi à parler aux uns et aux autres. Yayi Boni n’est rien devant ce peuple. Le Bénin est un pays qui veut occuper sa place dans le concert des nations.

Que nous soyons sérieux dans ce que nous faisons. L’intérêt individuel doit être banni pour l’intérêt général. Donc voyez, l’amélioration des conditions de travail, l’amélioration des salaires.

Si nous continuons, l’humanisme qui nous anime fera en sorte que les enseignants seront bien traités et qu’au niveau des centrales on sache instaurer un meilleur dialogue social.

Mais une démocratie qui ne s’acoquine pas avec la corruption, le désordre, l’anarchie parce que tout ceci mis ensemble peut enflammer tout un peuple, ce peuple symbole de cette démocratie.

Une démocratie qui affame, qui ne nourrit pas, qui n’arrive pas à donner l’éducation aux enfants et qui fait échouer les enfants. Voilà. Si on dit que notre démocratie n’est pas au point, il faut que chacun rétablisse son sens de responsabilité. Mes chers compatriotes voilà mon cri de cœur que j’ai voulu vous laisser avant de partir, puisqu’il n’y a pas que cela. Mais tout part de là. Des ressources humaines de qualité. C’est l’homme qui est au début et à la fin de la prospérité. Ceci est important.

Plus de 12.000 salles de classes entre autres. Il faut le rappeler. Nous faisons ce que nous pouvons. Ce qui nous reste, est que nous corrigions les erreurs et que nous puissions évoluer. Je viens de dire à nos partenaires que nous allions réfléchir.

Ce programme mondial de l’éducation sera géré dans un autre cadre institutionnel qui puisse nous permettre nous-mêmes de suivre au-delà de ministres avec les partenaires. Nous allons suivre les résultats de la Table ronde et mettre en place un cadre institutionnel. Nous allons transférer la gouvernance de ce programme dans un cadre institutionnel parce qu’en usant ce qui est prévu, que le programme s’exécute en deux ans.

Chère sœur Anne et chers amis partenaires, nous voulons que le programme s’exécute en un an. Et c’est possible qu’avec la grâce du Seigneur cela va se faire. C’est une question d’organisation, de méthode et de prise de conscience. Depuis 2013, ce programme a été approuvé et c’est un an après qu’il a été signé.

Je parle de lourdeur et de bureaucratie. Depuis Klouékanmè ici, là, c’est une terre sainte. Et nous allons avec la bénédiction de nos rois et majestés, avec la grâce du Seigneur, nous allons exécuter le programme en un an.

Voilà ce que je tenais à vous passer comme message. Nous allons partir maintenant pour Djoto parce qu’il s’agit de l’aspect de la sécurité humaine.

Parce que tout ce que nous avions dit, si l’enfant n’a pas l’électricité pour étudier à la maison, cela veut dire que nous serions passés à coté. Et là aussi, je profite de l’occasion pour vous dire que dans un an, nous allons le faire. Tous les chefs lieux de Communes sont déjà électrifiés.

Tous les chefs lieux d’arrondissement seront électrifiés avec au passage un grand nombre de villages raccordés. Mais il ne suffit pas pour l’Etat de créer les conditions pour installer les infrastructures électriques encore faudra-t-il que vous ayez les moyens pour payer les abonnements.

L’Etat peut tout faire, mais si vous n’avez pas les moyens, ce n’est pas bien. C’est pourquoi nous devons tout faire pour mettre en place les infrastructures. Ce qui nous réunit est plus important que ce qui nous divise. Il n’y a rien qui nous divise. Ce qui nous réunit, c’est la misère que nous allons chasser hors de notre frontière parce que le Bénin est un et indivisible.

Propos transcrits par Hospice Alladayè

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