Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



Le Matinal N° 4409 du 12/8/2014

Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Société

Sortie de prison de Désiré Vodonou : Plusieurs politiciens et juristes apprécient la libération
Publié le mercredi 13 aout 2014   |  Le Matinal


Désiré
© Autre presse par DR
Désiré Vodonou également libéré par la Chambre d’accusation


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Je suis très soulagé qu’il soit libéré mais ma colère demeure. Parce que depuis la conférence nationale des forces vives de 1990, c’est le vrai prisonnier politique que j’ai connu.


Sacca Fikara : « Je suis soulagé mais ma colère demeure »

Je suis très soulagé qu’il soit libéré mais ma colère demeure. Parce que depuis la conférence nationale des forces vives de 1990, c’est le vrai prisonnier politique que j’ai connu. Vous savez les conditions dans lesquelles il a été arrêté un peu avant les législatives de 2007.

Le Président voulait avoir une large majorité à l’Assemblée nationale pour modifier la Constitution et tous ceux qui peuvent gêner ses partisans ont été terrorisés.

Alors ma colère demeure. Je pense qu’un jour, la lumière se fera sur les tenants et aboutissants de son incarcération : à savoir les membres de la Cour constitutionnelle d’entretemps, le Président de la République et tous ceux qui ont participé à son incarcération. Ma colère demeure et ne s’effacera que quand tout sera fait.

L’Union fait la nation l’a soutenu à travers ses conseils. L’Union fait la nation n’a pas fait ce qu’il faut dans toute son ampleur. Mais elle l’a soutenu.

Vous savez avec ce régime, l’Union fait la nation n’a pas beaucoup de moyens. Tous ceux qui font de petites choses chez nous, ont été bloqués. Personne n’a de moyens parmi nous.

L’Union fait la nation a donc fait, mais pas ce qu’il faut. Ils l’ont mis en prison injustement pendant trois (03) ans et demi. Vous pensez qu’il va changer de veste pour aller chez ceux qui l’ont fait emprisonner ? Non ! Je ne le pense pas. Il va rester avec nous.

Nous avons confiance en lui. Il est intelligent. S’il va dans la mouvance, il n’aura pas de place.

Félicien Chabi : « C’est la justice qui est en marche »
Un homme en prison qu’on libère, c’est la justice qui est en marche. Est-ce que la caution qu’il a payée, on lui a dit que c’est une caution politique ? C’est une caution commerciale. Ça, tout le monde le sait.

Maintenir une personne en prison alors qu’on lui dit de payer une caution qu’il n’a pas payé, je ne vois pas pourquoi on trouve de la politique dedans. Au Bénin, on ne voit pas quelqu’un avoir un malheur, si ce n’est Yayi Boni.

Je ne voudrais pas me lancer dans ce débat là. Moi, je regarde le côté justice. On lui a dit de payer une caution qu’il a payée et on l’a libéré. Je vois que la justice est en marche.

Tout le monde connaît les raisons pour lesquelles l’intéressé a été détenu et tout le monde sait le verdict qui a été rendu et qu’il pouvait bénéficier d’une liberté provisoire s’il payait une caution qui a été fixée. S’il paie la caution et il sort on trouve qu’on l’a trop gardé. Est-ce qu’on l’a aidé à payer la caution ? On ne l’a pas aidé à payer la caution et on trouve qu’on l’a trop détenu. Il fallait l’aider à payer sa caution pour qu’il sorte vite.

Le dossier est connu. Est-ce que Yayi Boni est cité dans cette affaire ? Votre camarade est en prison on vous dit de l’aider à sortir vous dites que non ! L’Union fait la nation ne l’a pas assisté de façon objective. La partie plaignante voudra bien se dédommager un jour. S’il ne paie pas la caution, comment pourra-t-on le dédommager lorsque le procès sera terminé ? C’est un minimum de précaution que la justice doit prendre et c’est ce qu’elle a fait. Je ne vois pas de politique dans cette affaire.

Lazare Sèhouéto : « La sortie … aura pour effet… de redonner à Désiré Vodonou ce qui lui a été spolié… »

Que l’Honorable Désiré Vodonou retrouve sa liberté, c’est dans l’ordre normal des choses. Tout ce qui a un début connaît aussi une fin. Cette anomalie commençait par trop durer. En voyant les images de sa sortie sur Facebook, j’ai eu les yeux mouillés d’émotions. Remercions le Tout-Puissant, le Grand Architecte qui Seul sait disposer de l’espace et du temps.

Je voudrais profiter de l’événement pour saluer et remercier tous nos compatriotes, qui de près ou de loin y ont contribué depuis de si longs mois.

A tous ces militants et dirigeants de l’Union fait la Nation plongés dans l’angoisse depuis ce 18 Avril là, je voudrais dire mon respect profond. Je voudrais surtout saluer Désiré lui-même, pour son courage et sa capacité à résister à tout. C’est un bel exemple d’endurance et de combativité.

Conséquences au plan politique : La sortie de prison de l’He Désiré Vodonou aura pour effet immédiat de redonner à une multitude de citoyens de la 24ème Circonscription électorale et de tout le pays, l’envie de se battre davantage pour lui redonner ce qui lui a été spolié par une Cour Constitutionnelle aux ordres de Yayi, à savoir le mandat que le Peuple béninois lui avait confié. C’est le combat auquel j’espère que nous allons nous atteler. C’est une affaire de justice.

Maître Alain Orounla : « Si l’instruction va à un rythme normal, on ne devrait pas être loin de la fin de la clôture de l’information »

Le nouveau Code de procédure pénale rend fermes les instructions dans les délais raisonnables. Je ne sais pas quelle infraction sera en définitive contre Désiré Vodonou mais le délai raisonnable en la matière peut tourner autour de trois voire quatre ans.

Je ne crois pas qu’il y ait un rebondissement particulier à attendre dans cette affaire où les éléments de débats sont plus ou moins filtrés. Il s’agit tout simplement maintenant de situer les responsabilités. Je ne voudrais rappeler l’histoire, vous savez de quoi l’honorable est soupçonné ou accusé.

Je ne pense pas qu’il ait besoin d’une dizaine d’années pour terminer les investigations. Moi je pense que si l’instruction va à un rythme normal, on ne devrait pas être loin de la fin de la clôture de l’information.

Maître Yaya Pognon, avocat de Désiré Vodonou : « Je ne voudrais pas commenter un dossier que j’ai suivi »

Je ne voudrais pas commenter un dossier que j’ai suivi. Je déplore ça chez certains confrères. Je ne veux pas faire la même chose. C’est en tant qu’avocat que je m’interdis de commenter les dossiers dans les médias.

Si je n’avais été que le secrétaire général de l’Union fait la Nation sans être l’avocat de ce dossier, je serais très à l’aise pour en parler. Mais il se trouve qu’il y a une confusion en ma personne.

LM

 Commentaires