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reprise du processus électoral à la CCIB : Le gouvernement rejette la décision de la Cour suprême, Le collège des opérateurs économiques crie au scandale
Publié le mardi 21 mai 2013   |  L`événement Précis


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© Autre presse par DR
Le ministre de la Justice, Me Marie-Elise GBEDO


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« On ne peut pas demander au ministre de l’industrie, du commerce, des petites et moyennes entreprises et au conseil des ministres…. d’appliquer cette décision de la Cour suprême ». Ces propos sont de la ministre du commerce, Me Marie Elise Gbèdo. Une intervention à travers laquelle, elle a, au nom du gouvernement, annoncé « l’impossibilité de respecter la décision de la Cour suprême ». Une décision qui, selon le gouvernement, intervient après le consensus établi entre le collège des regroupements des opérateurs économiques et le gouvernement au Palais de la république, le 25 mars 2013. A cet effet, la ministre a fait remarquer « lorsqu’on parle de consensus, et que toutes les parties se sont engagées dans ce consensus qui est un accord consensuel voulu et accepté par toutes les parties, ça devient la loi de parties et aucun juge ne peut venir troubler l’accord intervenu entre toutes les parties ».
Lire les propos de la ministre du commerce, Me Marie Elise Gbèdo
« ……..Le Chef de l’Etat, les membres de son gouvernement et tous les acteurs opérateurs économiques impliqués dans le processus électoral de la Ccib. Qu’avons-nous retenu au titre du consens ? Le Chef de l’Etat avec tous les opérateurs économiques présents ont affirmé et accepté que le processus doit être poursuivi jusqu’à son terme. Les groupements et associations professionnels affiliés à la Ccib devront s’organiser pour désigner et convoquer dans un délai de 10 jours, leurs représentants (au nombre de trois) dont un par secteur d’activité et devant désormais siéger au sein de la coordination nationale de la commission électorale consulaire. Lorsqu’on parle de consensus, et que toutes les parties se sont engagées dans ce consensus qui est un accord consensuel voulu et accepté par toutes les parties, ça devient la loi de parties et aucun juge ne peut venir troubler l’accord intervenu entre toutes les parties. Nous avons été informés qu’une décision de la Cour suprême a été rendue le 10 avril 2013. Donc une décision postérieure au consensus arrêté de commun accord depuis le 25 mars 2013. A partir de ce moment là, on ne peut pas demander au ministre du commerce, et au conseil des ministres qui a entériné les accords intervenus entre toutes les parties pour redynamiser le processus de faire marche arrière et appliquer cette décision de la Cour suprême…. ».
Suite à cette prise de position, le collège des associations et groupements professionnels des opérateurs économiques de la Ccib est toujours fâché contre le gouvernement. C’est du moins ce qui ressort de la dernière déclaration de ces premiers acteurs de l’institution. En effet, à l’occasion d’un point de presse qu’il a organisé vendredi dernier, il a réagi contre la dernière sortie médiatique du gouvernement au cours de laquelle la ministre du commerce estimait, au nom du gouvernement, que la décision de la Cour suprême peut ne pas être appliquée au regard de l’accord consensuel intervenu entre le gouvernement et le collège des opérateurs économiques lors de leur rencontre au Palais de la république, le 25 mars dernier. Face à cette prise de position, les opérateurs économiques estiment que c’est l’expression de la mauvaise volonté du gouvernement pour empêcher une organisation crédible des opérations électorales. A cet effet, ils en appellent au Chef de l’Etat au sujet du caractère « offensif » de la décision du gouvernement qui vient compromettre la démocratie béninoise en boycottant la décision de reprise des opérations allant dans le sens de l’organisation des élections consulaires.
Déclaration de presse du Collège
L’heure est grave !
L’enjeu n’est plus seulement la CCIB, mais le Bénin. Notre pays est un pays démocratique reconnu internationalement comme un modèle. Cette démocratie marche avec des institutions qui fonctionnent. Nous venons de voir un ministre de la République violer une décision de la Cour Suprême, une institution prestigieuse de notre démocratie.
L’ensemble des opérateurs économiques béninois se désolidarise de ces agissements et informe l’opinion publique nationale et internationale que le processus vers une entente avait déjà été foulé au pied par le même ministre qui tient à un passage forcé en faveur de la fraude électorale que nous dénonçons. Nous attirons l’attention du Chef de l’Etat sur le fait qu’en agissant de cette manière, c’est l’image de notre démocratie qui est en train d’être écorchée et ternie. Ce que nous savons qu’il n’acceptera pas.
Vive la démocratie béninoise
Le Regroupement des opérateurs économiques du Bénin

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