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La Nation N° 6047 du 12/8/2014

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Formation des personnels de santé privés sur le virus à Ebola : pour mieux gérer les cas suspects sans panique
Publié le mercredi 13 aout 2014   |  La Nation




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La direction départementale de la santé de l’Atlantique-Littoral a organisé, hier lundi 12 août à Cotonou, en collaboration avec l’Ordre des médecins du Bénin, une séance de formation sur le virus à Ebola au profit des personnels des centres de santé privés.

Cette formation vise à amener ces agents de santé à mettre le dispositif de surveillance nécessaire pour mieux gérer les cas suspects à virus Ebola sans panique.

L’annonce de présence des cas suspects à virus Ebola tant à Tanguiéta qu’à l’hôpital départemental de Porto-Novo a semé la panique, non seulement au niveau des populations, mais aussi au niveau des agents de santé. Les inquiétudes étaient grandes car, selon les informations, même les médecins commencent à prendre leur distance vis-à-vis du danger que constitue la maladie à virus Ebola.

La psychose gagne le rang des médecins. Or, les symptômes cliniques pouvant être ceux d’autres maladies. Aucun malade ne devant être considéré comme un malade à virus Ebola que lorsque les résultats le confirment. « Pour que les personnels des centres de santé ne soient pas paniqués, il s’avère nécessaire qu’on leur apporte les vraies informations et la formation utiles pour ne pas confondre tout malade à celui à virus Ebola», a expliqué hier le directeur départemental de la Santé Atlantique-Littoral, Cossi Pius.

Les vraies informations et la formation contribueront à les préparer à mieux être aguerris pour gérer toute situation indésirable dans le cadre de la gestion des annonces des cas suspects à virus Ebola. Il s’agit de leur dire, poursuit-il, la conduite à tenir et leur donner les instructions du ministre de la Santé par rapport à la risposte contre cette épidémie. Quoiqu’il n’y ait aucun cas déclaré au Bénin, il faudrait tout de même être en état d'alerte maximale. Il est nécessaire de donner l’information vraie et juste pour apaiser le personnel de santé étant donné qu’après tout, il leur revient de prendre les malades en charge.

Mais si psychologiquement les personnels doivent être préparés pour gérer sans crainte les cas suspects, il est aussi normal qu’ils aient le matériel nécessaire pour faire le travail. Il est évident que, sans le matériel, aucun agent n’est à l’abri du danger. En ce qui concerne le matériel, Cossi Pius estime qu'il faut distinguer deux niveaux.

Il y a d’abord, indique-t-il, le matériel de protection personnelle et individuelle par le lavage des mains, le port de gang et d’autres mesures, ensuite les kits en cas de virus Ebola confirmé. L’essentiel au niveau des agents de santé, dit-il, est un changement de comportement vis-à-vis des cas à virus Ebola. Il pense qu’il s’agit à ce niveau d’une question de réorganisation et les agents de santé doivent mettre en pratique ce qui leur a été enseigné.

Au cours de cette formation, les personnels de santé ont pu se familiariser avec certaines notions relatives à la maladie. Ainsi, un cas suspect est toute personne malade ou décédée qui a ou a eu de la fièvre s’accompagnant des symptômes cliniques aigus et des signes d’hémorragie comme des saignements des gencives, du nez, des conjonctivites injectées, des tâches rouges sur le corps, des selles sanglantes ou des vomissements de sang.

Le cas probable, quant à lui, est toute personne vivante ou décédée qui a été en contact avec un cas clinique de malade à Ebola. Et qui présente ou a présenté une fièvre aiguë ou toute personne vivante ou décédée qui présente ou a présenté une fièvre aiguë et au moins trois des symptômes.

Ces symptômes sont entre autres les céphalées, les vomissements, nausées, perte d’appétit, diarrhée, faiblesse ou grande fatigue, douleurs abdominales, douleurs musculaires ou articulaires généralisées avec des difficultés à la déglutition ou respiratoires.

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