Abandonnés sur les carreaux depuis environ huit ans : Les appelés du service militaire sollicitent l’attention de Boni Yayi #aCotonou

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Abandonnés sur les carreaux depuis environ huit ans : Les appelés du service militaire sollicitent l’attention de Boni Yayi

Publié le vendredi 15 aout 2014 | La Presse du Jour

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Célébration de la Fête de l’Indépendance
1er Août 2013 : Le Président Boni Yayi assiste au défilé militaire en présence de son hôte de marque le Président Nigérian Goodluck Jonathan

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Les appelés du service militaire d’intérêt national (Smin) sont bien informés des recrutements que le gouvernement béninois projette de faire dans la fonction publique. En raison de cette planification gouvernementale et des promesses qui leur ont été faites par le chef de l’Etat au palais de la Marina le 29 janvier 2009, les appelés du service militaire se sont réunis à l’école normale supérieure de Porto-Novo pour faire le point de sept ans d’attente.
«Smin, sept ans après, où en sommes-nous ? ». Tel est le thème autour duquel les appelés du service militaire d’intérêt national se sont retrouvés pour faire le point de la réalisation des promesses qui leur ont été faites par le chef de l’Etat le 29 janvier 2009 quand il les recevait au palais de la République. «Nous voudrions que les gouvernants acceptent et travaillent pour que les promesses du chef de l’Etat soient concrétisées». C’est en ces termes que le président du collectif des appelés au service militaire, Thierry Codjo, a, de nouveau, lancé un cri d’alarme au gouvernement, en particulier à son chef, le Docteur Thomas Boni Yayi. Selon ses explications, sept ans après leur formation, aucun espoir au sujet de leur insertion professionnelle, contrairement aux vœux du président de la République. Ils sont laissés sur le carreau et chacun s’est recroquevillé dans son coin, regrette-t-il. Sachant que le changement de leur situation est tributaire à l’engagement personnel de chacun d’eux, Thierry Codjo a alors convié à cette rencontre le journaliste-communicateur, Honoré Nahoum, qui les a entretenus sur le militantisme. Celui-ci, dans son exposé, a indiqué aux jeunes qu’ils ne peuvent rien gagner les bras croisés. «Seules les luttes bien faites peuvent vous aider à convaincre l’Etat», leur-a-t-il conseillé au terme de son exposé. Mais en attendant que les luttes portent leurs fruits, la solution la plus proche, aux yeux de Thierry Codjo, est l’auto-emploi. Pour ce faire, il a sollicité l’enseignant à l’Université d’Abomey-Calavi (Uac), Euloge Ogouwalé, qui a partagé avec l’assistance ses expériences dans ce domaine. Il a indiqué que la seule voie la plus sûre pour être autonome, pour sortir du chômage, c’est s’auto-employer. «Il y a certes des difficultés dans la vie mais la capacité humaine est illimitée», a martelé Pr Ogouwalé. Les appelés se sont séparés dans la perspective de continuer la lutte jusqu’à la satisfaction totale.

Tobi Ahlonsou

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