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La Presse du Jour N° 1888 du 17/5/2013

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Panafricanisme et développement des pays africains : Le plaidoyer de Théodoro Obiang N’Guéma pour une Afrique nouvelle
Publié le mardi 21 mai 2013   |  La Presse du Jour




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Le développement de l’Afrique par les Africains est possible. En Guinée Equatoriale, le Président Théodoro Obiang Nguema Mbasogo y croit. Lors d’une conférence internationale de presse qu’il a animée dans son Palais le mardi 14 mai 2013, il a appelé les Africains à y croire aussi. Pour lui, l’avenir de l’Afrique est dans les mains des Africains et non des puissances étrangères plus portées vers le pillage de ses ressources naturelles et sa déstabilisation.
Le langage était direct. Théodoro Obiang Nguema Mbasogo qui ouvrait la première fois les portes de son Palais aux journalistes venus d’horizons divers n’a pas donné dans de l’hypocrisie comme l’auraient fait certains de ses pairs. Pour lui, le plus important aujourd’hui, c’est d’éviter surtout de dramatiser les problèmes que rencontrent l’Afrique et qui, pour la plupart, tirent leurs origines de l’esclavage, du colonialisme, du néocolonialisme, de la violation des droits humains et des crises de déstabilisation auxquelles sont confrontées plusieurs régions. Ce qu’il est aujourd’hui important de retenir, selon le Président de la Guinée Equatoriale, c’est que l’occident en crise ne veut pas du développement de l’Afrique. Il a d’ailleurs illustré ses propos par les foyers de tension qui sont créés çà et là sur le continent et derrières lesquels se cachent des puissances occidentales. Cette stratégie de reconquête de l’Afrique a pour corollaire, selon le Président de la Guinée Equatoriale, le pillage de ses ressources naturelles. Cela doit, selon Théodoro Obiang Nguema Mbasogo, interpeller tous les Africains à commencer surtout par les dirigeants.
L’appel de Malabo aux dirigeants africains
« Aujourd’hui, l’Afrique est considéré comme un continent pauvre. Si nous sommes pauvres, c’est la faute à ceux qui pillent nos ressources et déstabilisent nos régimes », a dit le Président Obiang Nguema qui a estimé que les Africains doivent condamner avec la dernière rigueur les interventions tous azimuts des occidentaux dans les affaires internes des pays africains, surtout que ces interventions ne permettent pas souvent de régler les problèmes auxquels sont confrontées ces nations. Allusion est faite aux crises qui secouent aujourd’hui le continent et qui ont noms : printemps arabe, conflit des grands lacs, guerre au Mali… « Toutes ces crises pour lesquelles on pouvaient privilégier le dialogue et la médiation pour les Africains et par les Africains ne sont pas aujourd’hui jugulées », regrette le Président de la Guinée Equatoriale. « La situation que vivent aujourd’hui nos frères de la Lybie, de l’Egypte, de la Tunisie, pour ne citer que ces pays-là, doit interpeller les dirigeants africains », a-t-il poursuivi. Et pour donner une force à ses analyses, le Président de la Guinée Equatoriale est revenu sur la mort Kadhafi tombé sous les balles des occidentaux. « Si tous les dirigeants africains étaient unis et solidaires, l’Afrique n’aurait jamais subi cette perte énorme », a dit le Président Mbasogo qui regrette le fait que beaucoup de dirigeants africains sont téléguidés par l’extérieur. « Tout dirigeant africain soucieux du développement de son pays et du continent doit cesser de se faire manipuler par l’extérieur. C’est à ce seul prix que nous pourrons faire de l’Afrique un continent prospère ».
Le rôle des médias
Outre les dirigeants, les médias ont un rôle important à jouer dans le développement de l’Afrique, a estimé le Président de la Guinée Equatoriale. Pour lui, les médias africains doivent éviter d’être à l’image de leurs homologues des pays développés qui passent leur temps à présenter l’Afrique comme le continent des calamités, des catastrophes naturelles, des grandes maladies endémiques… « Pour une Afrique nouvelle, il faut des médias de type nouveau qui donnent des informations objectives et constructives sur l’Afrique. La presse africaine doit se mettre au travail pour positionner positivement l’Afrique », a conseillé Mbasogo foncièrement convaincu de ce que la presse occidentale ne dira jamais du bien de l’Afrique et de ses dirigeants.

De retour de Malabo, Affissou Anonrin

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