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La Presse du Jour N° 2195 du 14/8/2014

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En marge au « Mois de service public » : Les agents du ministère de la santé échangent sur les intérêts du Ramu
Publié le lundi 18 aout 2014   |  La Presse du Jour




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Dans le cadre du mois de service public, le ministère de la santé a organisé le jeudi 14 août 2014, une séance publique sur les intérêts du Régime d’assurance maladie universelle (Ramu). Cette initiative tenue dans la salle de conférence du ministère de la santé à Cotonou a édifié plus d’un. Conduite par le Directeur technique de l’Agence nationale de l’assurance maladie Bénin (Anam), Hugues Tchibozo, cette séance a permis aux agents du ministère de la santé de connaître à fonds les objectifs assignés à cette initiative du gouvernement actuel visant à améliorer l’accessibilité financière des populations aux soins de santé de qualité. Pour le conférencier, en attendant le vote de la loi actuellement sur la table des députés, le Ramu se contente des décrets des arrêtés comme cadre juridique. Il s’agit notamment est actuellement du décret du 16 juin 2014 portant création du comité de pilotage du Ramu et du décret N° 2011. Le Ramu, selon lui, vient allonger la liste des reformes de développement engagés par le régime de Yayi. Avec cette réforme, les couches les plus défavorisées du Bénin auront désormais droit à la santé. Il y aura une couverture de risque maladie pour tous les béninois. Les avantages d’une adhésion à une telle initiative sont énormes, dira M. Tchibozo. Au nombre des intérêts, nous citerons la réduction des cas de vol des médicaments et consommables du patient, la réduction du phénomène de vente illicite des médicaments. « Le Ramu permet de donner solution aux nombreux dysfonctionnements du système sanitaire. Le Ramu apporte de la valeur au système sanitaire du Bénin », a tenté de convaincre M. Tchibozo qui a laissé entendre que les premiers qui ont adhéré à l’initiative, sont déjà en possession de leur carte et bénéficie déjà de ses services. « Même si la loi n’a pas été votée, le projet suit son cours normal », a dit M. Hugues Tchibozo pour conclure.

Boniface Kabla

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