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Adjinakou N° 2500 du 11/8/2014

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Absence au meeting des Fcbe à Avrankou Entre Yayi et Aholou Kèkè : déjà le divorce ?
Publié le lundi 18 aout 2014   |  Adjinakou


Hélène
© Autre presse par DR
Hélène Aholou Kèkè, présidente de la commission des lois, de l’administration et des droits de l’homme


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Au meeting politique favorable au président de la République tenu ce samedi 16 août 2014 à Avrankou, l’absence de plusieurs cadres du regroupement politique Fcbe fut notable. Le cas du député, tête de liste Fcbe des dernières législatives, Hélène Aholou Kèkè fut très remarquable. Cette dernière ayant été l’un des artisans de l’échec que connait actuellement la proposition de loi sur le retrait du droit de grève aux magistrats, les observateurs se demandent si le divorce (politique) est déjà consommé ?

Qu’est-ce qui peut bien expliquer l’absence du député Hélène Aholou Kèkè au meeting politique du samedi 16 août 2014 à Avrankou ? C’est la question que l’on se pose au regard de la ville choisie pour accueillir cette rencontre, une des villes de la 20ème circonscription, dont est issue Me Aholou Kèkè. En effet, lors de ce meeting politique qui est une initiative des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) visant à reconnaître publiquement les nombreuses réalisations du gouvernement en faveur de la commune, plusieurs personnalités de la localité ont brillé par leur absence. Parmi ces personnalités, il faut citer entre autres les noms du chef d’Etat major, le contre-amiral Denis Gbèssèminhlan, de Hélène Aholou Kèkè. Cette dernière retient l’attention car ayant toujours participé à de nombreux meetings organisés dans cette circonscription électorale. Membre de cette sixième législature de l’Assemblée nationale, Hélène Aholou Kèkè est également présidente de la Commission des lois au sein de l’institution parlementaire.



Bouderie ou divorce ?

Ardent défenseur des réalisations sous le régime du changement, ses précédentes sorties dans la circonscription l’y obligeaient. Ces dernières semaines, la proposition de loi portant retrait du droit de grève aux magistrats du Bénin a fait parler d’elle. Ses multiples réactions affichées au sujet de cette loi fait d’elle, l’une des personnalités du Parlement béninois à se liguer contre certaines initiatives du gouvernement dont elle soutient les actions. Entre autres initiatives, il faut citer celle visant le maintien du président de la République au pouvoir au-delà de ses prérogatives constitutionnelles. Selon elle, il ne saurait avoir un quelconque vote parce que le premier rapport a été mal libellé. Mieux, selon elle, il n’y a pas un texte de loi autorisant le vote. Le règlement intérieur du Parlement indique que tout texte de loi avant d’être adopté, doit requérir l’avis de la commission. " La Constitution en son article 31, a déjà consacré le droit de grève et aucune loi ne peut le retirer. Toutefois, le même article permet de consacrer l’exercice du droit de grève qui permet d’encadrer la grève ", a laissé entendre le député Fcbe. Le soutien aux magistrats a d’abord été ferme en commission : à l’issue des débats du 10 juillet dernier, la majorité des députés présents (7 sur 9) a opté pour le maintien du droit de grève des magistrats en votant contre le texte proposé même en l’absence du député de la 20ème circonscription, et deux députés ont voté pour. Lors des débats en plénière au parlement, ce soutien a été encore réaffirmé. Les députés signataires de cette proposition de loi entendent poursuivre le combat devant les juridictions compétentes. Ce combat pour le droit des magistrats a permis de connaitre le nouveau visage que présente l’Assemblée nationale si on s’en tient aux chiffres puisque la mouvance parlementaire n’a plus la majorité. De 45 au départ, ils seraient aujourd’hui moins de 30 à tenir encore rigueur au vote de cette loi.



La mouvance à l’épreuve !

Avec la nouvelle dynamique que présente le parlement béninois, le chef de l’Etat ne peut que prendre d’autres mesures pour mettre de l’ordre dans sa troupe. Et la course pour les prochaines élections législatives est déjà lancée, seuls ceux qui présentent une assurance de soutenir les actions du chef de l’Etat seront promus. Cela revient à dire que ceux qui ont, d’une manière ou d’une autre favorisé l’échec des initiatives du gouvernement voleront de leur propres ailes lors des législatives. L’absence du député Aholou Kèkè au meeting pourrait indiquer que le profond malaise qui sévit au sein des Fcbe depuis peu s’accentue.



Gathum Gbaguidi

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