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Ligne ferroviaire Cotonou -Niamey : Des doutes sur la capacité du Groupe Bolloré
Publié le mercredi 20 aout 2014   |  24 heures au Bénin


Lancement
© AFP par BOUREIMA HAMA
Lancement officiel de la construction du chemin de fer reliant la capitale du Niger(Niamey) à la capitale du Bénin (Cotonou)
Le Niger veut s’offrir d’ici à deux ans un accès à la mer via un chemin de fer reliant Niamey au port béninois de Cotonou, où est acheminé par la route l’essentiel de son fret.


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Le Groupe Bolloré veut-il vraiment contribuer à la réhabilitation du chemin de fer Cotonou- Niamey ? Beaucoup doutent encore de ses vraies motivations. Et certaines correspondances adressées par le dit Groupe à l’Ocbn renforcent les craintes de plusieurs observateurs.

De jour en jour le Groupe étale au grand jour ce de quoi il est capable dans le projet Epine dorsale devant permettre de réhabiliter le chemin de fer Cotonou-Niamey. Alors que plusieurs observateurs dénoncent déjà le sort réservé à l’homme d’affaires Samuel Dossou-Aworet géniteur du projet (il a été dépossédé de son projet), le Groupe de Vincent Bolloré a montré dans plusieurs correspondances ses réelles motivations dans deux correspondances échangées avec la Direction de l’organisation commune Bénin-Niger (Ocbn).


Dans une première lettre adressée à l’Ocbn le 16 mai dernier, le Groupe Bolloré souhaitait acquérir un lot important de traverses pour réemploi. Dans une lettre envoyée le 16 juin à l’office, le même Groupe a cité d’autres matériels à savoir bourreuses, régaleuses, portiques qui devront faire l’objet de cession ou de location selon leur qualité. Le Groupe Bolloré négocie ainsi les matériels de l’Ocbn. Alors qu’on parle de réhabilitation totale à coup de milliards de F Cfa, Bolloré cherche à utiliser de matériels vétustes ; des matériels déjà usés.

Quel résultat veut-on obtenir dans ces conditions ? Quelle crédibilité donnée au Groupe Bolloré qui a arraché à Samuel Dossou-Aworet son projet avec la complicité des autorités du Bénin et du Niger ? De la médiocrité. Oui, de la médiocrité parce que Bolloré démontre son incapacité à offrir des nouveaux matériels qui garantissent une sécurité dans l’utilisation.

A travers ses choix critiquables, il donne ainsi raison au syndicat des travailleurs de l’Ocbn qui avait donné l’alerte. Selon les membres de ce syndicat Bolloré risque de laisser dans les deux Etats un chemin de fer d’une époque révolue. Et il n’a pas tort. Si les deux Etats ne se lèvent très tôt pour remettre le Groupe Bolloré sur le droit chemin, le pire arrivera. Et ce sera trop tard.

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