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La Nation N° 6051 du 19/8/2014

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Amélioration de l’état civil au Bénin : Réflexions stratégiques pour la création de centres secondaires
Publié le mercredi 20 aout 2014   |  La Nation




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La fiabilité de l’état civil au Bénin a souvent fait l’objet de réserves de la part d’acteurs sociopolitiques. C’est pour améliorer la donne que le ministère de l’Intérieur, de la Sécurité publique et des Cultes, à travers sa direction générale de l’état civil, entreprend la réflexion sur la nature des centres secondaires d’état civil au Bénin et l’identification des critères de leur choix. L’atelier y consacré, s’est ouvert hier mardi 19 août à l’Infosec de Cotonou par le ministre François Houessou.


La création des centres secondaires prévus par la loi portant Code des personnes et de la famille depuis 2004, mais qui peine jusque-là à se concrétiser, devient une préoccupation. La situation révèle que quelques expériences pilotes seulement se mènent pendant que, dans la sous-région, d’autres pays ont déjà fait de grandes avancées dans ce domaine. C’est le défi que le Bénin doit relever pour l’amélioration de son état civil, tant les seuls centres principaux existants ne suffisent pas. Il y a alors lieu de rapprocher ce service social important des populations, plaide le ministre François Houessou, arguant que cela nourrit les statistiques pour la planification du développement, tout en vantant les bienfaits incommensurables de l’état civil. Aussi, met-il l’accent sur la nécessité de créer ces centres secondaires d’état civil non seulement pour décongestionner les centres principaux, mais aussi pour un bon suivi des actes administratifs liés à l’enregistrement des naissances, des décès, des mariages…. Et, même si les centres secondaires ne sont pas habilités à fournir les mêmes prestations que les centres principaux, leur importance ne se discute pas. C’est pourquoi, pour y arriver, il est utile de déblayer le terrain, d’identifier les critères et conditions de leur création. Pendant ces deux jours, les réflexions stratégiques viseront à lever les obstacles qui jalonnent le chemin menant à la création des centres secondaires ; en scrutant notamment le profil des agents qui y serviront, leur statut, ainsi que les prestations qui y seront fournies.Pour l’UNICEF, partenaire stratégique du ministère sur la présente réflexion, l’importance de l’état civil induit des réformes hardies pour permettre un enregistrement diligent des actes administratifs ainsi que leur délivrance. Sa représentante à l’ouverture de l’atelier, Marie-Consolée Mukangendo, relève par exemple que sans acte de naissance, l’enfant n’existe pas devant la loi et cette situation peut lui causer d’énormes dommages. Et même si chez nous le taux officiel d’enregistrement des enfants est au-delà des 90%, des disparités existent qui indiquent que dans le Borgou-Alibori par exemple, il est d’à peine 45%. Ce qui découle généralement des tracasseries administratives auxquelles sont soumises les populations. Celles-ci tenant, en partie, de l’éloignement des centres d’enregistrement et justifiant, par la suite, le besoin de la création des centres secondaires qui seront, par essence, beaucoup plus proches des populations et favoriseront un enregistrement systématique des actes afin qu’aucun enfant ne soit en marge de la société.




Par Wilfried Léandre HOUNGBEDJI


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