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Le Matinal N° 4411 du 14/8/2014

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Défense de la politique du Gouvernement: Yayi et les Fcbe en panne d’inspiration
Publié le mercredi 20 aout 2014   |  Le Matinal




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Comme à l’accoutumée, le Président Yayi Boni et sa troupe-Fcbe (Forces cauris pour un Bénin émergent) organisent des meetings dans le pays, pour tenter de vitrioler l’opposition et les hommes d’affaires nationaux. Mais, les arguments qu’ils développent, sont loin de convaincre le dernier des Béninois. C’est l’expression évidente de leur débâcle aux prochaines élections législatives.


Le Chef de l’Etat et ses partisans sont en panne d’inspiration. C’est ce que l’on remarque dans leurs différents messages aux meetings tous azimuts qu’ils organisent à travers le pays. Les populations, venues les écouter pour des raisons pécuniaires, pour la plupart, résistent à leurs opérations de charme. Et pour cause ! La déception du peuple est énorme en raison de la mauvaise gouvernance économique, sociale et politique érigée en système depuis 2006, et un calvaire pour les uns et les autres, suite à la réélection par le K.O du Président Yayi Boni en 2011. Pour tenter de corriger le tir, les Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) et leur chef de file, courent dans tous les sens comme des animaux surpris par des feux de brousse. Partout où ils passent, ils annoncent les futures réalisations de projets initiés par le Gouvernement pour les Communes. Tout cela pour montrer que le chef de l’Etat est un homme du
peuple qu’il faudra maintenir au Pouvoir après le 06 avril 2016. Mais, les populations, n’étant pas dupes, elles décryptent le plus facilement possible, le contenu de leurs messages qui se résument aux manœuvres du Président Yayi Boni de s’éterniser au Pouvoir à travers les fausses promesses. C’est pourquoi, malgré les assurances du chef de l’Etat à quitter le Pouvoir en 2016, les Béninois soutiennent à bon droit que le projet de révision de la Constitution du 11 décembre 1990, est opportuniste et dangereux pour la démocratie béninoise, chèrement acquise en février 1990. Les déclarations de certains ministres et proches du Président de la République confortent le peuple dans sa position contre l’initiative. En plus de la révision opportuniste de la loi fondamentale du pays, les scandales économiques, le harcèlement des opérateurs économiques nationaux, les mesures anti-sociales, la mauvaise gouvernance et surtout la
corruption à grande échelle au sommet de l’Etat compromettent le Chef de l’Etat et ses sbires dans l’opinion publique nationale et internationale. En conséquence, la mouvance présidentielle manque assez d’arguments pour convaincre les populations.

Sanctions

Face à ces dérives du Pouvoir en place, l’opposition sera éloquente aux prochaines élections, pour mettre en déroute les Fcbe. Pourquoi ? Il est question aujourd’hui de barrer la route à la mouvance aux ordres pour sauvegarder les acquis de la conférence nationale à travers les urnes, c’est-à-dire ne pas donner la majorité aux Forces cauris pour un Bénin Emergent aux législatives de 2015. Dans l’ensemble du pays, les forces politiques de la génération consciente en compétition, doivent saisir cette occasion pour rafler la mise. L’Union fait la Nation (Un), le Parti du renouveau démocratique (Prd) de Me Adrien Houngbédji, la Renaissance du Bénin (Rb) et tous les partis politiques soucieux de la défense de l’Etat de droit, doivent redoubler d’ardeur pour conquérir un nombre important de sièges à la 7ème législature, afin de décourager à jamais, les ennemis de la démocratie béninoise. Pour y arriver, il faudra que
les élections soient organisées dans la transparence. Ce faisant, il faut maintenant se mobiliser pour la correction de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi), que le Gouvernement bloque en refusant de financer le Conseil d’orientation et de supervision (Cos/Lépi). Une fois cette initiative atteinte, il y a espoir, car le nouveau Code électoral a changé les donnes dans la proclamation des résultats. Désormais, les dépouillements ne se feront plus à la Commission électorale nationale autonome (Cena), où toutes les manipulations étaient possibles. A partir des prochaines élections, les dépouillements se feront aux sièges des arrondissements, devant des huissiers assermentés qui, communiqueront les résultats à la Cena en présence des représentants des partis politiques en lice. Donc, voler les élections, ne sera pas une mince affaire. Comme quoi, Yayi doit quitter le Pouvoir en 2016. Mais, il faut travailler pour et ne
pas dormir sur ses lauriers.

Jules Yaovi Maoussi

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