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Hélène Aholou règle ses comptes au sein des FCBE
Publié le jeudi 21 aout 2014   |  24 heures au Bénin


Hélène
© Autre presse par DR
Hélène Aholou Kèkè, présidente de la commission des lois, de l’administration et des droits de l’homme


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L’honorable Hélène Aholou Kèkè, présidente de la commission des lois a fait une sortie médiatique ce mercredi pour justifier son absence au meeting géant organisé par les forces politiques de la majorité présidentielle à Avrankou pour renouveler leur confiance au Chef de l’Etat.

A travers cette sortie médiatique, qui intervient six jours après le refus de l’honorable Hélène Aholou de cautionner la loi interdisant le droit de grèves des magistrats, la présidente de la commission des lois réitère son appartenance à la mouvance présidentielle et dénonce les militants de la 25ème heures perçus aujourd’hui comme les plus fidèles.


Dans tous les cas, la position de l’heure qu’affiche la députée Aholou Kèkè, apparaît comme un saut politique dans l’inconnu dans un contexte où plus rien ne milite en sa faveur pour porter l’estime du pouvoir qui n’a pas fini de digérer ses camouflets lors de l’examen de la proposition de loi sur le droit de grève des magistrats.
La brave Hélène Kèkè a t-elle dit son dernier mot dans ce combat pour qui connaît le capitaine du bateau fcbe dont l’inconstance n’est plus à démontrer ?

Lire la déclaration liminaire de l’honorable Hélène Aholou Kèkè


« Vous avez bien fait de vouloir savoir les raisons qui justifient mon absence à ce meeting. J’ai été informé le jeudi 14 août 2014 vers 21 heures par l’ancien député Michel Missikpodé de la tenue de ce meeting à Avrankou. Je n’ai pas manqué de lui faire remarquer que ce n’est pas lui de m’informer puisqu’il me demandait d’être présente. Pour un meeting de la mouvance, organisé par un grand Ministre du gouvernement, que ce soit Michel Missikpodé qui m’informe et qui m’informe à l’avant-veille, j’estime que ma place n’était pas là.

Après lui avoir parlé, j’ai appelé le Maire de la Commune d’Avrankou, Georges Nounagnon, qui a reconnu que le Préfet l’aurait informé de la tenue de ce meeting sans rentrer dans les détails. Avrankou étant dans nos mains, j’ai pris sur moi le devoir de me renseigner sur les tenants et aboutissants de la tenue de ce meeting du samedi 16 août 2014.

C’est ainsi que j’ai su que la décision a été pris une semaine plus tôt sans que je sois informée. J’ai alors décidé de les laisser faire. Déjà, la place choisie pour tenir le meeting était pour réduire le nombre. Un grand meeting, nous savons où ça se fait.

Ce n’est sur cette place là. Jusqu’à 10 heures du matin, est ce que le monde qu’on connaît pour les meetings politique était là ? Tout simplement parce ‘’Dada’’ n’y était pas. On m’appelle ‘’Dada’’ à Avrankou. Ils ont été obligés de faire venir du monde. Ce pourquoi je voudrais vous parlez, c’est du mensonge que je n’accepte pas (…)

Le Ministre François Abiola a dit publiquement qu’il m’a appelé et que je n’ai pas répondu à son coup de fil. Je voudrais que sur la place publique, il puisse sortir le relevé de ses appels pour qu’on vérifie s’il m’a effectivement appelé. Je sortirai le relevé de tous mes trois téléphones (…) Pour faire déplacer les populations, ils ont été obligé de dire que le Chef de l’Etat arrivait.


C’est d’ailleurs pour ça que les gens réclame l’arrivée du Chef de l’Etat a Avrankou. Je leur dit de ne plus dire cela et que la radio diffuse tous les jours que le Chef de l’Etat, Boni Yayi, est à Paris. Il faut qu’on arrête le mentir aux populations.

Le Ministre François Abiola ne m’a pas appelé et je sais qu’il y a des gens qui lui demandé de m’appeler et il ne l’a pas fait. Le Chef de l’Etat lui-même doit se poser aujourd’hui une question. Pourquoi les Yayistes de première heure d’Avrankou n’étaient au meeting du samedi 16 août 2014 ? Pourquoi il n’y a que des venus d’ailleurs ? Ceux qui m’ont combattu quand j’osais appeler le nom de Boni Yayi en 2006. Le Chef de l’Etat même est une personne âgée et il comprendra. J’ai une précision à vous donner. Qu’on ne pense pas que j’ai tourné le dos à la mouvance.


Loin de moi cette idée. Je suis de la mouvance et mouvancière, je resterai. Je fais partie de ceux qui ont écrit les statuts des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe). Je resterais Fcbe jusqu’à ce qu’ils me fassent partir ou qu’ils m’obligent à partir et là, je comprendrai. Ce n’est pas un meeting qui n’en est presque pas un qui va me faire changer de position.

J’ai aussi l’impression que beaucoup ne comprenne pas la position que j’ai prise lors des discussions sur l’examen la proposition de loi portant modification de l’article 18 de la loi portant statut de la magistrature et qui vise à interdire le droit de grève aux Magistrats. Je me suis assez expliqué ; mais j’ai l’impression qu’on ne me comprend pas.

On ne me fera jamais voter une loi qui est contraire à la Constitution. Je ne m’associerai jamais à une proposition de loi ou un projet de loi qui écrit clairement noir sur blanc, une phrase qui viole un article de la Constitution. Je peux le faire par erreur, mais jamais sciemment. Que ça vienne de la majorité parlementaire ou de la minorité parlementaire, je ne ferai jamais. Et ce n’est pas parce que j’accepte de rester légaliste que j’ai tourné dos à ma famille politique. Et ma famille politique ne m’a pas encore mise dehors. S’ils veulent le faire au sein de ma famille politique, qu’il le fasse et on verra… »

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