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Le Matinal N° 4411 du 14/8/2014

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Surtout pas d’incendie au ministère des finances
Publié le vendredi 22 aout 2014   |  Le Matinal


Komi
© Ministère par DR
Komi Koutché, Ministre de la Communication


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L’homme du feu se dirige vers les billets. Komi koutché, après les Technologies de l’information et de la communication se voit confier les caisses nationales. Au récent poste, l’actuel chouchou de Bantè a connu trois incendies. En novembre 2013, soit trois mois après sa nomination, l’Autorité transitoire de régulation des postes et télécommunications a perdu un de ses importants compartiments suite à un incendie. Le même incident a ravagé une partie du cabinet du ministre le 20 décembre 2013. Mais avant cela, la recette principale de la poste du Bénin S.a avait aussi connu un incendie le 13 décembre 2013.
Ces évènements ont attiré l’attention de l’opinion publique qui, malgré les explications officielles sur les circonstances de ces incendies, n’arrive pas à comprendre la fréquence du feu dans les entourages du ministre Komi Koutché. Maintenant, c’est l’argent. Le ministère des finances est le poumon de la comptabilité et en même temps le service commercial de l’Etat béninois. Si jamais le feu du ministère de la communication intervient au niveau de ce département, ce ne serait plus le ministre seul, mais plutôt tout le pays. Les importants documents de finances et de gestion du pays sont à ce niveau. Les prochains régimes devront hériter de vrais documents pour évaluer la gestion financière des maîtres actuels.
Finies les rencontres périodiques avec la presse
On craint le feu ; mais il risque d’en avoir plus que cela. La mutation de Komi Koutché au ministère de l’Economie et des finances, chargé des programmes de dénationalisation pourrait avoir des répercussions sur la communication gouvernementale. La presse manquerait certainement d’occasion pour s’adresser directement au gouvernement sur des questions d’actualité. C’est vrai qu’il ne le faisait pas régulièrement, mais la presse avait senti venir un ‘’Zogang 2’’. D’aucuns diront que le titre de ministre de l’Economie et des finances ne l’empêchera pas de poursuivre cet exercice. Mais il aura engagé le chemin de l’échec s’il s’aventurait à maintenir le contact avec la presse. Un argentier national gère le quotidien des finances publiques. Ses sollicitations permanentes, aussi bien avec les partenaires et le Chef de l’Etat ne lui permettront pas de se concentrer sur l’actualité et de venir en débattre avec
la presse. Le patron des caisses publiques est celui qui parle peu mais agit beaucoup. Komi Koutché ne pourra pas cumuler ses nouvelles fonctions avec les rencontres avec la presse. Et dans le gouvernement actuel, sous réserve de la démonstration à faire par les nouveaux ministres, aucun autre ne peut jouer ce rôle.
Les femmes ont déçu Yayi Boni
En août 2013, le président de la République confiait aux femmes, trois piliers importants du gouvernement. Il s’agit de l’Agriculture, le Port et le Sport. Ce sont des postes que des femmes ont rarement occupé par le passé. Yayi Boni, certainement déçu de l’amorphe des hommes s’est confié aux femmes. Naomi Azaria a fait trois mois au Sport avec un bon résultat mais mutée plutôt à cause de la Fédération béninoise de football (Fbf) dont prenait la tête un député Prd. Il fallait un homme pour faire face à Augustin Ahouanvoébla. Martine Dossa a fermé les 12 mois à la tête de l’économie maritime, mais avec un bilan négatif qu’elle présentera ce jour. A l’Agriculture, l’agitation et l’amateurisme ont fait baisser les résultats et créer de tension dans le ministère. Le Chef de l’Etat a repris simplement ses postes en renvoyant deux d’entre elles sans les faire remplacer. A leurs places, rien que des hommes. La
preuve de la déception et de la colère.

Félicien Fangnon

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