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La Presse du Jour N° 2195 du 14/8/2014

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Nouveau gouvernement : La face cachée du remaniement (Nago et Koupaki visés)
Publié le samedi 23 aout 2014   |  La Presse du Jour


Robert
© Autre presse par DR
Robert Gbian, l’ancien général d’Armée


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C’est un secret de polichinelle. Le Général Robert Gbian sera candidat à la présidentielle de 2016. Alors, tout le monde croit que c’est la raison pour laquelle Yayi a sorti du gouvernement son frère, Jonas Gbian. Ce n’est vrai. Au contraire, c’est une campagne déguisée pour le Général, au cas où !
Politiquement, Boni Yayi est fini. Qu’on ne se leurre pas. Ne pas l’admettre, c’est ignorer la sociologie de notre peuple. Alors, Yayi tente le tout pour le tout. Il abat ses dernières cartes. Les Béninois sont surpris de constater le départ de Jonas Gbian. Il se dit alors que c’est un remaniement contre le désormais ex argentier béninois. Il aurait payé les ambitions «précoces» de son frère pour la présidentielle de 2016. Mais en réalité, Yayi n’a rien contre le Général Gbian. Il pourrait être son cheval gagnant. D’abord, le Chef de l’Etat pense qu’à la prochaine législature, avec une majorité de 4/5, la révision de la Constitution pourrait être possible. Une voie ouverte pour un éventuel 3è mandat. Dans cette perspective, il est conscient que le problème du nord, en ce qui concerne la prochaine présidentielle, est réglé. Tout comme Yayi, le Général Robert Gbian a une partie du nord. Abdoulaye Bio Tchané aussi. Le septentrion est donc partagé. Alors, il faut ratisser large ailleurs. On ne sait jamais ! Le problème de Yayi aujourd’hui, c’est le sud. Il tente le forcing contre deux personnes qui lui font peur : Mathurin Coffi Nago et Pascal Irénée Koupaki. Depuis son départ du gouvernement, l’ex Premier ministre ne dit rien. Il ne commente pas l’actualité nationale. Même si sur le terrain on fait tout pour le sortir de son mutisme, Koupaki ne dit rien. La difficulté pour Yayi est que son ancien Premier ministre n’est plus aux affaires pour qu’on l’oblige à parler. Ça gène énormément et fausse les prévisions. De l’autre côté, le président Mathurin Coffi Nago montre de plus en plus qu’il est un homme libre. Libre du système Yayi. En témoigne sa décision au sujet des débats relatifs à la proposition de loi visant à ôter aux magistrats certains droits. Au niveau de ces deux personnes, les failles sont difficiles à avoir. Difficile donc de les déstabiliser. Alors, Boni Yayi, à défaut de réviser la Constitution pour rester au pouvoir en 2016, ne sera pas mécontent de voir le Général Robert Gbian élu président. En réalité, c’est une campagne déguisée qu’il fait à ce dernier. Que les gens ne se trompent pas. La machine est lancée contre Nago et Koupaki.


Grégoire Amangbégnon

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