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La justice française demande des éclaircissements sur la tentative d’empoisonnement du président béninois
Publié le mercredi 22 mai 2013   |  AFP


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© Autre presse par DR
L’affaire Patrice Talon devant le Congrès américain


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PARIS - La justice française a demandé mercredi un "complément d’information" au gouvernement béninois afin de pouvoir statuer sur sa demande d’extradition de l’homme d’affaires Patrice Talon, Cotonou l’accusant d’avoir tenté d’empoisonner le président Boni Yayi.

La cour d’appel de Paris a demandé au gouvernement des éléments sur les "temps et lieux de la commission des infractions" présumées ainsi que les éléments de la procédure béninoise impliquant M. Talon et l’un de ses proches.

La cour a également demandé au Bénin un état des lieux sur ses travaux concernant son engagement à ne plus appliquer la peine de mort et les peines de remplacement encourues.

La cour a donné deux mois au Bénin pour répondre à ces demandes et a renvoyé l’examen de l’affaire au 18 septembre.

"C’est un échec pour l’Etat du Bénin qui n’avait pas demandé de délai supplémentaire", a estimé Me William Bourdon, avocat de M. Talon.

Il estime que ce délai "va être l’occasion de mettre à nu l’incroyable machination politico-judiciaire ourdie par Cotonou contre M. Talon".

Les autorités judiciaires béninoises ont accusé fin octobre 2012 Patrice Talon, un magnat du coton et ancien proche du président Boni Yayi tombé en disgrâce, d’être l’instigateur d’un complot de tentative d’empoisonnement du chef d’État.

Après avoir fui son pays, M. Talon et son collaborateur, Olivier Bocco, se sont réfugiés en France où ils font l’objet d’une demande d’extradition du Bénin.

M. Talon a été arrêté puis remis en liberté à Paris, où il a été placé sous contrôle judiciaire.

Un juge d’instruction béninois Angelo Houssou a demandé vendredi la mise en liberté des suspects dans cette affaire faute de preuves sur le mystérieux complot, mais la défense de M. Boni Yayi a immédiatement fait appel.

Arrêté par les autorités béninoises vendredi alors qu’il tentait de franchir la frontière nigériane, le juge Houssou a été ramené à son domicile de Cotonou, où il dit être surveillé par l’armée en permanence.

Thomas Boni Yayi, 60 ans, ancien économiste, a été élu en 2006 à la présidence du Bénin et réélu en 2011.

ef/sj/sd

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