Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



La Nation N° 6055 du 25/8/2014

Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Politique

Séance de travail du chef de l’Etat avec l’administration douanière :des mesures pour améliorer les recettes douanières
Publié le mardi 26 aout 2014   |  La Nation


Thomas
© Autre presse par DR
Thomas Boni Yayi, président de la République du Bénin


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le président de la République a organisé hier lundi 25 août, un déjeuner de travail avec l’administration douanière. Au menu, des mesures idoines à prendre pour améliorer les recettes douanières.


Comment mobiliser davantage de recettes douanières pour permettre au gouvernement d’atteindre ses objectifs de développement ? La question a animé hier le déjeuner de travail que le président de la République a organisé avec l’administration douanière et certains opérateurs clés du Port de Cotonou. Autour d’un plat convivial, il a été mis sur la table, hors des micros et caméras les divers goulots d’étranglement à l’amélioration des performances des services de douanes béninoises, notamment au niveau du Port de Cotonou qui mobilise à lui seul plus de 90% des recettes douanières. «La fiscalité douanière reste la source principale de mobilisation des ressources pour le financement de notre développement. Et comme vous le savez, le chef de l’Etat fait de l’efficacité de nos régies une priorité. Ce que nous avons fait avec la douane entre dans le cadre des actions qui concourent à améliorer son efficacité », confie Komi Koutché, ministre en charge des Finances, à l’issue de la séance. Selon lui, l’environnement économique régional est aujourd’hui marqué par des facteurs qui grèvent les performances des Douanes béninoises. Il évoque, notamment la construction de nouveaux ports au Nigeria, le désarmement tarifaire sur certains produits importés amorcé par le géant voisin de l’Ouest, dans la perspective de la mise en œuvre du Tarif extérieur commun de la CEDEAO (TEC-CEDEAO). « Tous ces facteurs constituent des menaces sur lesquelles il faut anticiper. Nous avons essayé d’analyser la portée de chacune de ces mesures qui sont prises par les pays voisins et de ces facteurs qui menacent l’environnement sous-régional pour faire en sorte que nous puissions mettre en place des mesures internes qui favorisent une bonne performance au niveau de nos régies », poursuit-il. Plus concrètement, il a été recommandé plus de célérité au niveau du Guichet unique, de sorte à valider les Bordereaux de frais unique (BFU) en 15 minutes.En dehors de la mobilisation des recettes douanières, la qualité de la dépense préoccupe aussi le gouvernement. «La qualité de la dépense est une action prioritaire. Nous allons faire en sorte qu’il y ait un bon contrôle au niveau de la chaîne d’exécution. Et comme mesure immédiate, nous avons dit que pour le reste de l’année, on doit privilégier les dépenses d’investissement», précise Komi Koutché. Le ministre annonce que le gouvernement entend revoir en profondeur le référentiel des prix en vogue au niveau de l’administration publique. «Vous constatez par exemple que des ordinateurs que nous achetons en privé à 300 000 francs CFA sont livrés à l’administration à 800 000 francs CFA. Si nous arrivons à rationaliser la qualité de nos dépenses, nous pourrions dégager assez de ressources pour faire face à d’autres dépenses prioritaires», souligne-t-il. Du coup, aux fins de renforcer le contrôle au niveau du circuit d’engagement des dépenses, le nouvel argentier compte remettre l’Inspection générale des Finances dans ses attributions. Il annonce que dorénavant, pour une certaine hauteur de dépense, il sera exigé le contrôle avant le paiement pour minimiser la propension de certains gestionnaires de crédits à engager des dépenses fictives.Les acteurs bancaires conviés au déjeuner se seraient par ailleurs plaints de l’ampleur du phénomène de chèques de Trésor compensés non couverts. «Il y a beaucoup de chèques de Trésor qui ont été émis mais qui ne sont pas couverts. Nous avons pris la décision immédiate, sur instruction du chef de l’Etat, de faire en sorte que l’ensemble de ces chèques qui s’établissent à près 22 milliards de francs CFA au niveau du Trésor soient couverts, ce qui permettra de donner un souffle aux opérateurs économiques», conclut-il.


Par Gnona AFANGBEDJI

 Commentaires