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Fraternité N° 3675 du 26/8/2014

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Pour faire respecter les textes réglementant les contrôles routiers : Les postes fictifs détruits sur l’axe Cotonou-Sémè-Kraké
Publié le mercredi 27 aout 2014   |  Fraternité


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Pour faire respecter les textes réglementant les contrôles routiers : Les postes fictifs détruits sur l’axe Cotonou-Sémè-Kraké


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Le comité national de facilitation des transports et transits routiers inter-Etat a procédé hier à la destruction des postes fictifs érigés sur le tronçon Sèmè-Kraké-Cotonou.

Sensibiliser les transporteurs et autres usagers de la route sur les nouveaux textes qui régissent le contrôle routier en République du Bénin. Tel est l’objectif du comité national de facilitation des transports et transits routiers inter-Etat en descendant hier à Sèmè-Kraké. Conduite par Richard Venance Gandaho, Directeur général des transports terrestres et président du comité, la délégation s’est entretenue avec les conducteurs avant de procéder à la destruction des postes fictifs érigés sur le tronçon Cotonou-Sèmè-Kraké. Cette sensibilisation a permis au comité d’expliquer aux transporteurs le contenu du décret et de l’arrêté interministériel relatifs à la réglementation des postes de contrôles sur les corridors en République du Bénin. Selon le directeur général des transports terrestres et président du comité national de facilitation, le Chef de l’Etat a pris le 24 décembre 2013 un décret pour définir les postes de contrôles dans notre pays. Ce décret dit qu’il ne peut avoir que trois postes de contrôles conjoints routiers aux 100 km par Corridor. Par exemple, sur l’axe Cotonou-Malanville, il y a 3 postes, 3 postes également sur l’axe Cotonou-Porga, l’axe Cotonou-Hillacondji, 1 poste, Cotonou-Kraké, 1 poste. Idem pour l’axe Cotonou-Igolo. Selon Alexis Azoua, la durée de chaque contrôle conjoint ne peut excéder 5 minutes par véhicule sauf en cas de soupçons de fraude ou de chargements illicites. Il a également laissé entendre que l’érection de toute barrière physique ou chicane sans autorisation du ministre de l’intérieur, de la sécurité publique et des cultes ou du ministre des travaux publics et des transports est interdite et les acteurs seront sanctionnés conformément aux textes en vigueur. L’article 9 du décret interdit tout contrôle syndical et toute perception de taxes syndicales sur les corridors béninois. Abordant l’arrêté interministériel qui définit les modalités d’application du décret, Alexis Azoua est revenu sur les documents qui feront l’objet de vérification aux postes de contrôles. Pour le contrôle de la douane, il s’agira de vérifier la copie de la déclaration en douane, le feuillet rose, l’identifiant macaron et le carnet de déclaration Trie Cedeao. La police, la gendarmerie et les services des transports auront à contrôler la visite technique, l’assurance, le permis de conduire, la carte brune Cedeao, la carte internationale d’autorisation de transport public de marchandises, le passeport Cedeao ou à défaut un titre de voyage et le sauf-conduit. Les eaux et forêts vont procéder à la vérification de la carte professionnelle, l’autorisation de transport, l’autorisation d’importation ou d’exportation de produits forestiers, le certificat d’origine, l’avis technique, le permis de coupe ou d’exportation, l’empreinte du marteau forestier, les coupons de transports de charbons de bois et de bois de feu, le permis Cites etc. Un poste de contrôle conjoint est composé d’au plus 2 représentants de la direction générale des douanes et droits indirects, de la police nationale, de la gendarmerie nationale, des eaux et forêts. Selon le commandant de la douane, chaque transporteur doit se mettre en règle pour éviter les tracasseries douanières. Aux diverses préoccupations des conducteurs, la délégation a apporté des réponses. Lesquelles préoccupations ont tourné autour du laissez-passer, de l’insécurité, du respect de la nouvelle réglementation, des parcs etc. Avant d’arriver à Cotonou, les membres de la mission de sensibilisation et de contrôle ont procédé à la destruction de toutes les baraques non autorisées qui abritent les postes de contrôles.

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