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Fraternité N° 3675 du 27/8/2014

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Pour non satisfaction de leurs revendications : Les Syndicats annoncent la paralysie de l’école dès la rentrée prochaine
Publié le jeudi 28 aout 2014   |  Fraternité


Pascal
© Autre presse par DR
Pascal Todjinou, Secrétaire Général de la Conféderation Générale des Travailleurs du Benin (CGTB)


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Malgré les résultats catastrophiques obtenus aux différents examens de fin d’année, l’école béninoise sera encore mise à rudes épreuves dès la rentrée prochaine si rien n’est fait. Le gouvernement est alors appelé à réagir. C’est ce qui ressort de la conférence de presse organisée hier à la Bourse du travail par les quatre Centrales et Confédérations syndicales qui avaient suspendu leurs motions de grève en avril dernier.

« La rentrée scolaire prochaine sera hypothéquée au cas où le gouvernement s’entêterait à faire l’option de l’inertie et du mépris. Aucune trêve sociale ne sera plus concédée et ce serait dommage ». Ainsi s’est exprimé hier Noël Chadaré, Secrétaire général de la Confédération des organisations syndicales indépendantes (Cosi-Bénin) lors de la conférence de presse donnée par les quatre Centrales et Confédérations syndicales qui avaient suspendu leurs motions de grève en avril dernier. A un mois de la rentrée des classes, ces responsables syndicaux sont montés au créneau pour tirer la sonnette d’alarme pour une reprise immédiate du dialogue social. Il s’agit pour les syndicalistes de revenir sur les points non encore satisfaits de leur plate forme revendicative. L’annulation des concours frauduleux et le relèvement du Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) à 40.000 Fcfa ne constituent selon leurs propos qu’une infime partie. La sédentarisation des enseignants vacataires, la question des 25% et les cas de Pierre Agossadou, ancien Commissaire central de la ville de Cotonou et de Placide Azandé, Préfet des départements de l’Atlantique et du Littoral restent toujours d’actualité. Le gouvernement se devrait donc de réagir et d’aller encore loin. « L’essentiel pour nous, c’est que le dialogue s’instaure très tôt. Qu’on n’attende pas le jour de la rentrée des classes pour nous demander de venir pour qu’on puisse dialoguer », a martelé Pascal Todjinou, Secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs du bénin (Cgtb). En effet, selon eux, les raisons des mauvais résultats de fin d’année enregistrés ne sont pas à rechercher dans le rang des grévistes. « On va haranguer la foule à Klouékanmey et on dit que ces mauvais résultats sont le fait des syndicalistes. Ce sont syndicalistes qui ont refusé de former les enseignants ? », s’est interrogé Dieudonné Lokossou, Secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes (Csa-Bénin). « Les différents ministres qui n’ont pas engagé le vrai dialogue dans leurs secteurs respectifs ne sont-ils pas tous maintenus au gouvernement ? », a renchéri Pascal Todjinou. La balle est désormais dans le camp du gouvernement. L’école béninoise n’est pas encore sortie de l’auberge malgré les résultats catastrophiques enregistrés.

Ambroise ZINSOU

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