Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article




  Sondage


 Autres articles



Comment

Économie

Le gouvernement béninois envisage d`accroître la quantité d`oeufs produits actuellement de 88% avant 2015
Publié le samedi 2 fevrier 2013   |  Xinhua




 Vos outils




Le gouvernement béninois envisage d'accroître la quantité d'oeufs produits actuellement d'environ 88 %, en la faisant passer de 9 588 tonnes en 2008 à 24 000 tonnes en 2015, de manière à améliorer les niveaux de consommation des populations et réduire les importations, a annoncé ce mercredi à Cotonou le directeur de cabinet du ministère béninois de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche, le Dr Idrissou Touré Yacoubou.

"L'objectif visé est de mettre en place les conditions nécessaires pour assurer la production et la mise en marché d'oeufs de table en quantité suffisante et de qualité meilleure à moindre coût", a-t-il indiqué.

Pour ce responsable politique en charge du département de l'Agriculture, d'Elevage et de la Pêche au Bénin, il s'agit d'augmenter la production actuelle en agissant à la fois sur l'augmentation de la taille du cheptel aviaire et sur l'amélioration de la productivité des poules pondeuses, des pintades et poules locales

"De manière détaillée, l'augmentation de la production d'oeufs escomptée sera observée au niveau des différentes races comme suit : poules pondeuses : de 5940 tonnes en 2006 à 18 960 tonnes en 2015 ; volailles locales (poules locales et pintades) : de 2 240 tonnes en 2 006 à 5040 tonnes en 2015", a-t-il expliqué.

Selon une récente étude réalisée par la direction de l'élevage au Bénin, l'offre locale d'oeufs est estimée à 9 588 tonnes en 2008 pour une demande de 13 000 tonnes, ce qui laisse un déficit compensé par les importations.

"Cette importation massive d'oeufs (subventionnés) couplée à la psychose de la grippe aviaire ont refroidi l'ardeur de bon nombre d'aviculteurs, d'où une accentuation du déficit en oeufs de table qui ne permet pas de garantir à l'heure actuelle la couverture totale des besoins des consommateurs béninois", note l'étude.

Ainsi, selon cette même source, en dépit des investissements non négligeables consentis par des opérateurs privés, l'aviculture moderne au Bénin reste encore peu performante, du fait du faible niveau d'organisation des acteurs, du faible niveau d'équipements et de matériels avicoles, de l'insuffisance de formation des acteurs et de l'accès difficile au financement.

"La production d'oeufs de pintade et de poule locale, bien que marginale mérite qu'on y accorde une plus grande attention compte tenu de sa contribution à la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Le défi majeur est de produire localement l'oeuf en quantité suffisante et de qualité meilleure tout en réduisant les coûts de production", préconise la même source.

 Commentaires