Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



La Nouvelle Tribune N° 2557 du 24/5/2013

Voir la Titrologie

  Sondage



 Autres articles



Comment

Société

Affaire Patrice Talon : la Cour d’appel de Cotonou se penche lundi sur l’ordonnance du juge Angelo Houssou
Publié le samedi 25 mai 2013   |  La Nouvelle Tribune




 Vos outils




Aussitôt contestées, aussitôt examinées. La chambre d’instruction de la Cour d’appel de Cotonou se penche ce lundi 27 mai sur les ordonnances de non lieu rendues par le juge d’instruction en charge des affaires de présumées tentative d’empoisonnement et de coup d’Etat manqué contre le président Boni Yayi.

L’information provient de sources proches des avocats de la défense. On se rappelle qu’il y a une semaine, vendredi 17 mai dernier, le juge du sixième cabinet d’instruction du tribunal de première instance de Cotonou, Angelo Houssou, en charge de ses deux dossiers, avait pris une ordonnance de non lieu. Faisant tomber de facto les trois chefs d’accusation retenus contre les mis en cause, dont le principal est l’homme d’affaire Patrice Talon. Les chefs d’accusation sont « tentative d’empoisonnement », « tentative d’atteinte à la sureté intérieur de l’Etat » et « association de malfaiteurs. »

Les ordonnances du juge Houssou ont été suivies par l’appel de l’avocat béninois de Boni Yayi, Me Kato Atita et celui du Procureur de la république près le tribunal de Cotonou, Justin Gbènamèto. Suite à ces appels interjetés, Il revient à la Chambre d’instruction de la Cour d’appel de Cotonou d’examiner les deux dossiers. C’est ce qu’elle fera ce lundi au cours d’une audience à huit clos sous la présidence de trois juges.

Lire : Affaire demande d'extradition de Patrice Talon : l'intégralité de l'arrêt de la cour d'appel de Paris du 22 Mai 2013

Si la Cour d’appel casse les deux ordonnances du juge d’instruction, les deux dossiers seront affectés automatiquement à la Cour d’assises pour être jugés, a-t-on appris de nos sources. Si la Cour d’appel les confirme, elles seront alors mises en exécution. Et il ne restera qu’une seule option à l’accusation, pourvoir en cassation.

Mais avant d’en arriver là, les avocats de la défense s’étonnent de la célérité avec laquelle le dossier est traité à la Cour d’appel. Surtout qu’il est programmé alors que le délai d’appel n’est pas encore expiré. Le feuilleton continue.

 Commentaires