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La Presse du Jour N° 1892 du 23/5/2013

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Rapport 2013 d’Amnesty International: «Le gouvernement a tenté de réprimer les voix dissidentes »
Publié le samedi 25 mai 2013   |  La Presse du Jour




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Amnesty International vient de rendre public son rapport 2013, sur la situation des droits humains dans le monde en 2012, au niveau de 159 pays. Un rapport pas très favorable pour le Bénin.

Le Bénin ne doit pas être fier du rapport 2013 d’Amnesty International. Cette dernière relève dans ledit rapport que «le gouvernement a tenté de réprimer les voix dissidentes tout au long d’une année marquée par des désaccords concernant la gouvernance et un projet de révision constitutionnelle. Côté positif, Amnesty International souligne dans son document que le Bénin a ratifié le Deuxième protocole facultatif se rapportant au Pidcp, qui vise à abolir la peine de mort. Globalement, Amnesty International fait savoir que ce rapport rend compte de la situation des droits humains dans le monde en 2012. L’avant-propos du secrétaire général et l’étude au cas par cas de 159 pays et territoires, donnent un aperçu des violations des droits humains et des atteintes à ces droits infligés par les détenteurs du pouvoir à ceux qui se mettent en travers de leurs intérêts. Des défenseurs des droits humains, qui vivaient souvent eux-mêmes dans des conditions difficiles, ont lutté pour dénoncer les auteurs de ces abus et pour abattre les murs du silence et du secret. Devant les tribunaux, dans la rue ou en ligne, ils sont allés au front pour défendre leurs droits à la liberté d’expression, à la non-discrimination et à la justice. Certains l’ont payé très cher. Dans de nombreux pays cela leur a valu d’être traînés dans la boue, emprisonnés ou brutalisés. Tout en proclamant leur attachement au respect des droits humains, les États ont continué de brandir les arguments de la sécurité nationale et d’utiliser les problèmes de sécurité publique pour justifier leurs propres violations de ces droits. Le présent rapport, a-t-elle continué, témoigne de la demande déterminée et toujours croissante de justice. Ne tenant aucun compte des frontières et malgré les redoutables forces s’opposant à eux, dans toutes les régions du monde des femmes et des hommes se sont levés pour réclamer le respect de leurs droits et proclamer leur solidarité avec d’autres femmes et hommes qui doivent affronter la répression, la discrimination, la violence et l’injustice. Leurs actes et leurs paroles montrent que le mouvement des droits humains ne cesse de grandir et de se renforcer, et que l’espoir qu’il fait naître chez des millions de personnes est une puissante force de changement. Soulignant que les droits humains ne connaissent pas de frontières, Amnesty International fait savoir que son Rapport 2013 montre que certains États, prenant pour prétexte leurs « affaires intérieures », se livrent à des manœuvres révoltantes afin d’empêcher une action internationale concertée qui pourrait répondre aux urgences en matière de droits humains.

Extrait du rapport sur le Bénin

Liberté d’expression
En septembre, les programmes de Canal 3, une chaîne de télévision privée, ont été interrompus pendant quelques jours après que Lionel Agbo, ancien conseiller du président Boni Yayi, eut accusé le chef d’État de corruption. La télévision d’État a invoqué le non-respect des règles de transmission pour justifier cette coupure. Lionel Agbo a été inculpé d’offense au chef de l’État. Il n’avait pas été jugé à la fin de l’année.

Conditions carcérales
Les prisons étaient toujours surpeuplées. Dans la prison de Cotonou, le nombre de prisonniers était six fois supérieures à la capacité de l’établissement, d’où des conditions de vie très éprouvantes pour les détenus. Selon les chiffres officiels, 97 % des quelque 2.250 personnes incarcérées se trouvaient en détention provisoire.

Peine de mort
En juillet, le Bénin a ratifié le Deuxième protocole facultatif se rapportant au PIDCP, qui vise à abolir la peine de mort. À la fin de l’année, le gouvernement n’avait pas encore promulgué les lois visant à supprimer totalement la peine capitale de la législation nationale.

Euloge Badou Source : Rapport 2013 Amnesty International

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