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La Nation N° 6057 du 27/8/2014

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Conseil des ministres : Boni Yayi expose sa vision au nouveau gouvernement
Publié le jeudi 28 aout 2014   |  La Nation


Conseil
© Autre presse par Presidence
Conseil de l`entente: réunion des chefs d`Etat et de gouvernement à Niamey.
Mardi 17 Décembre 2013, à Niamey (Niger). Tenue de la 2 ème session ordinaire de Conférence au sommet des Chefs d`Etat et de Gouvernement du Conseil de l`Entente. Photo : Le president Boni Yayi.


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Le président de la République a présidé, hier mercredi 27 août, le tout premier Conseil des ministres du nouveau gouvernement formé le 22 août dernier. A l’occasion, Boni Yayi a exposé aux nouveaux membres de l’Exécutif la nouvelle vision post-Table ronde de Paris..

C’était un baptême de feu pour les nouveaux ministres et un nouveau départ dans l’arène gouvernementale pour les anciens. Le premier Conseil des ministres du nouveau gouvernement de Boni yayi s’est en effet, tenu hier, avec la présence effective du chef de l’Exécutif. Comme il est de coutume, les nouveaux venus se sont familiarisés avec les principes et rituels du conseil, avant que le président de la République n’entre en salle pour ce qui est souvent considéré comme une séance de prise de contact. A l’occasion, Boni Yayi a exposé à sa nouvelle équipe, les fondamentaux de sa gouvernance et la nouvelle vision qui sous-tend son mandat au lendemain de la tenue de la Table ronde de Paris. «Nos priorités aujourd’hui, c’est le renforcement de l’Etat de droit et de la démocratie, l’efficacité de l’administration, l’intégrité publique, la gouvernance des secteurs stratégiques. Nous devons prendre les dispositions pour mettre les populations à l’abri des crises», indique-t-il. Le chef de l’Etat rappelle l’importance de la décentralisation et du développement local, les nouveaux enjeux de l’éducation et de la formation professionnelle et surtout, le crédit qu’il accorde à la charte de fonctionnement signée par tous les membres du gouvernement. Faut-il encore le rappeler, la charte de fonctionnement du gouvernement se décline en dix valeurs cardinales, à savoir la primauté de l’intérêt général, la responsabilité, l’intégrité, l’équité, la solidarité, la transparence, l’ouverture d’esprit, la civilité, la confidence et la reddition de compte. «Nous sommes là pour servir le peuple. Nous ne sommes pas autorisés à nous servir nous-mêmes. Les ministres sont tenus de déclarer leurs biens et nous aurons à prendre les dispositions afin que tous ceux qui sont nommés en Conseil des ministres, fassent la déclaration des biens», souligne Boni Yayi. Au sujet de la mise en œuvre des conclusions de la Table ronde de Paris, le président de la République déclare que le cadre institutionnel a commencé par être soutenu par les partenaires. «A nous d’engager des réformes pour faire en sorte que dans les 12 mois à venir, nous puissions mettre en place le cadre approprié pour accélérer les décaissements», conclut-il.

Quelques ministres évoquent leurs priorités:

Naomie Azaria, ministre en charge de la Famille«Le Seigneur m’a appelée à une mission noble, celle d’assister les personnes indigentes, une catégorie vulnérable. Je vais consacrer toute ma vie à ces personnes qui souffrent et qui n’ont pas d’assistance. Elles ont aussi besoin de la joie et d’une attention particulière. Ce à quoi le chef de l’Etat m’a appelée. Je voudrais profiter de l’occasion pour demander à Dieu d’être dans la barque pour que les objectifs que le chef de l’Etat m’a assignés soient atteints.»

Issa Azizou, ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche

«La première priorité, c’est de faire en sorte que l’objectif de 600 000 tonnes de coton graine soit atteint. C’est un objectif difficile à atteindre compte tenu du contexte actuel. Le mécanisme actuel ne nous permet pas d’atteindre plus d’une tonne de coton à l’hectare alors que la recherche nous montre qu’on peut aller jusqu’à deux tonnes. Je voudrais demander à tous les acteurs que nous devons tout faire pour avoir un rendement d’une tonne et demi à l’hectare. Pour les autres spéculations, à savoir les cultures vivrières autres produits de rente, il y a des possibilités d’améliorer le rendement agricole. Que ce soit le palmier à huile, l’ananas ou d’autres cultures, nous devons faire en sorte que les résultats des recherches soient mis en œuvre et que la masse paysanne sorte de sa précarité».

Théophile Yarou, ministre de la Défense nationale «Nous avons à travailler en priorité sur l’amélioration de la qualité d’intervention de nos Forces armées, pour sécuriser notre territoire. Comme vous le savez, aujourd’hui nous sommes dans un environnement de conflits et de menaces terroristes. Donc il va falloir que notre pays mette en place un dispositif qui permettra d’améliorer les capacités d’intervention au plan opérationnel de nos Forces armées. Nous allons donc travailler à équiper les Forces armées béninoises en moyens logistiques techniques spécifiques. Comme vous le savez, le moral de nos troupes est au top niveau. Les Forces armées sont disponibles pour défendre notre pays, mais il leur faut les moyens.»
Komi Koutché, ministre de l’Economie, des Finances et des Programmes de dénationalisation
«Aujourd’hui, il est essentiellement question de renforcer les capacités du Bénin à mobiliser les ressources pour son développement. A cet effet, nos priorités vont forcément vers l’efficacité de nos régies. Nous devons faire en sorte que nous puissions créer de nouvelles sources de recettes, en misant sur toutes les niches qui sont potentiellement génératrices de ressources pour l’Etat. Nous allons travailler à élargir la base d’imposition. Nous prenons la mesure des attentes du chef de l’Etat. Il est de notre responsabilité d’opérer les réformes dans le sens du renforcement des capacités des régies, de l’élargissement de la base d’imposition et surtout la dimension de l’informel dans notre pays pour que tout ce qui concerne l’évasion fiscale puisse progressivement tourner vers le secteur formel afin que nous puissions balancer la tendance. Notre deuxième priorité, c’est la chaîne de la dépense. Nous mettrons un accent sur la qualité de la dépense. A ce niveau, nous travaillerons à faire en sorte qu’à chaque niveau de la chaîne, les décisions qui sont prises optimisent les ressources. Nous avons aussi en charge les programmes de dénationalisation. Les attentes de la Haute autorité, c’est de faire en sorte que nous puissions opérer des réformes courageuses afin que les structures d’Etat deviennent des centres de profits qui génèrent suffisamment de ressources, pour leur propre autonomie et aussi pour participer à la trésorerie de la puissance publique».

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