Menaces sur la rentrée des classes 2014-2015 : Première épreuve pour Antonin Dossou #aCotonou

Société

Menaces sur la rentrée des classes 2014-2015 : Première épreuve pour Antonin Dossou

Publié le vendredi 29 aout 2014 | Adjinakou

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Antonin Dossou, Ministre chargé de l’évaluation des politiques publiques et des programmes de dénationalisation.

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- 13/8/2014

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A quelques semaines de la rentrée scolaire 2014-2015, les syndicats haussent le ton. Réunis ce mercredi 27 août 2014 à la Bourse du travail, les centrales syndicales ont déploré le comportement du gouvernement: depuis la suspension des mouvements de grève, aucune initiative pour relancer les négociations. En réaction, ils menacent de bouder les classes dès la rentrée prochaine. Connaissant bien le nouveau ministre en charge du Dialogue social, plusieurs observateurs prédisent un changement de stratégie par Antonin Dossou.

Alors qu'élèves et parents d'élèves n'ont pas fini de digérer les cuisants échecs scolaires de l'année scolaire écoulée, de nouvelles menaces planent à l'horizon. Pour faire court disons que la prochaine année s'annonce très mouvementée. En tout cas, si le gouvernement ne rompt pas avec la vieille tactique du ministre Sounton en prenant de la voie du dialogue. En effet, réunis en assemblée générale le mardi 26 aout 2014, à la Bourse du travail, les syndicalistes ont abordé les questions relatives à la prochaine rentrée scolaire. A la question de savoir si la rentrée des classes aura lieu, les syndicats ont répondu sans ambages : " si la rentrée n'est pas effective, c'est que le gouvernement aura voulu. La balle est dans le camp de l'Exécutif ". Selon leurs explications, les revendications qui ont été la pomme de discorde l'année dernière entre gouvernement et syndicats ne sont toujours pas satisfaites à la date d'aujourd'hui. Depuis que les travailleurs ont suspendu les mouvements, c'est le statu quo, a laissé entendre Noel Chadaré, secrétaire général de la Confédération des organisations syndicales indépendantes (Cosi-Bénin). Aucune autre rencontre formelle ne s'est tenue pour trouver satisfaction aux revendications des enseignants. Il s'agissait pour les enseignants d'obtenir les 1,25 accordés à tous les agents permanents de l'Etat et que soit revu le statut du corps enseignant. Il est soutenu par Paul Essè Iko qui prévient que, si le gouvernement ne prend pas les mesures pour reprendre les négociations avec les travailleurs la rentrée n'aura pas lieu. Il y a donc de quoi s'inquiéter sur le sort qui sera réservé aux apprenants dès la rentrée prochaine, vu que les enseignants sont sur pieds de guerre à quelques jours du démarrage des activités scolaires. Les mauvais résultats enregistrés lors des examens de l'année écoulée sont dus, selon des parents d'élèves, au fait que les enfants ont passé plusieurs mois à la maison à cause des grèves.

Questions …

A quand la réouverture des négociations avec les travailleurs par le gouvernement ? Grandes interrogation que nombre d'observateurs se posent. Avec les menaces qui pointent à l'horizon le nouveau ministre en charge du dialogue sociale, Antonin Dossou, devrait dans les jours à venir, prendre les dispositions pour entreprendre les négociations avec les travailleurs. Ce qui va changer de latitude de son prédécesseur qui, au lieu de reprendre les négociations avec les syndicats, s'est plutôt illustré dans un refus de dialogue social et de négociations en optant pour le silence total. Connaissant le sens managérial du nouveau ministre en charge du dialogue social, ce dernier ne va pas attendre le pourrissement de la situation pour reprendre les négociations avec les travailleurs, qui ne demandent que la satisfaction de leurs revendications.

Cosme KEKE

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