Accusé de mauvaise gestion de la caisse populaire de réduction de la pauvreté : Mathias Gbèdan lavé de tout soupçon par ses pairs #aCotonou

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Accusé de mauvaise gestion de la caisse populaire de réduction de la pauvreté : Mathias Gbèdan lavé de tout soupçon par ses pairs

Publié le samedi 30 aout 2014 | fraternite

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Mathias Gbèdan, l’un des maires fidèles à Boni Yayi

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Le mardi 26 août dernier s’est achevée la 2ème session ordinaire du Conseil communal de Sèmè-Podji pour l’année 2014. La situation de la Caisse populaire de réduction de la pauvreté (Cprp) a mobilisé l’attention de l’ensemble des conseillers, compte tenu des rumeurs de mauvaise gestion qui ont circulé contre la personne du maire. A l’unanimité, ils ont reconnu que la création de cette caisse est une action noble et louable que les élus locaux de la première mandature ont posée. Cet instrument de réduction de la pauvreté visait à combler un vide en matière de dispositif pour promouvoir les activités génératrices de revenus au niveau des femmes. Malheureusement, malgré les succès enregistrés au départ, des irrégularités ont conduit à la faillite de la Caisse, qui faut-il le souligner, constituait une structure indépendante de la mairie.
Pour dédommager les épargnants, il fallait agir pour redonner vie à cette initiative. Accusé de tous les maux, Mathias Gbèdan, maire de la commune de Sèmè-Podji a donc soumis à ses pairs le rapport de la commission de vérification instituée par le Conseil communal. De ses investigations, il ressort que le niveau académique faible des gestionnaires qui ne maîtrisaient pas les exigences de fonctionnement d’une structure financière de cette taille a entravé la recherche de performance souhaitée. De même, la non signature par la mairie d’un engagement à verser sa part de contribution sur les taux d’intérêts à raison de 12% pour la mairie et 8% pour les bénéficiaires a précipité la faillite de la Caisse.
Au vu de tous ces éléments à la décharge du maire qui, contrairement aux rumeurs, n’avait pas participé à la gestion de la Caisse, ses pairs conseillers communaux lui ont apporté leur soutien et ont souhaité œuvrer pour donner un nouveau souffle à cette initiative. A ce titre, un comité d’orientation composé de cinq conseillers a été mis sur pied avec des objectifs précis. Mathias Houssou, Léopold Medegnonwa, Elie Dossou, Christophe Noumagnan et Charles Hounkpatin ont pour tâche de procéder à la sélection d’un cabinet d’audit pour faire l’état des lieux et proposer des solutions de réhabilitation de la caisse, qui doivent déboucher sur le paiement des épargnants, le paiement des arriérés de ceux qui ont effectué des prêts et poursuivre éventuellement les gestionnaires.
Opposants et mouvanciers, tous membres du Conseil communal de Sèmè-Podji, parlent à présent d’une même voix quant à la situation de cette Caisse et sont décidés à œuvrer pour sa réouverture.

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