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Le Matinal N° 4108 du 24/5/2013

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Wilfried Houngébji sur l’affaire Talon :« Il y a trop d’amateurisme dans l’évolution du dossier
Publié le lundi 27 mai 2013   |  Le Matinal




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Le journaliste-écrivain Wilfried Houngbédji a livré hier dimanche 26 mai 2013 sur Océan Fm ses commentaires sur l’affaire tentative d’empoisonnement du Chef de l’Etat. A l’en croire, ce dossier géré avec amateurisme déteint sur l’image du Bénin.
Le dossier tentative d’empoisonnement du Chef de l’Etat serait conduit avec moins de professionnalisme.


Selon Wilfried Houngbédji qui s’exprimait hier sur l’émission « Cartes sur table » au micro de Virgile Ahouansè, il y a d’amateurisme à un certain moment de l’évolution dudit dossier. Il a souligné qu’il y a trop de communication et beaucoup de bruits autour de l’affaire. Toute chose qui aurait certainement influencé tout le sérieux que requiert un dossier aussi sensible. Le journaliste-écrivain a également montré que l’image du Bénin a pris un coup à travers les derniers rebondissements du dossier. Pour lui, cette gestion problématique de l’affaire qui « est caractéristique des régimes totalitaires » peut jeter du discrédit sur les institutions du pays. Se prononçant sur l’ordonnance de non-lieu rendue par le juge d’instruction Angelo Houssou dans ce dossier, l’invité a fait observer que la décision permet de comprendre qu’il y a une intention de nuire des personnes détenues. Seulement, il n’y a pas de un début de réalisation des faits. « C’est la religion du juge d’instruction sur les faits », a laissé entendre Wilfried Houngbédji. Etant donné que l’accusation a fait appel, précisera-t-il, la décision du juge Houssou peut être confirmée par la Chambre d’accusation. Ou encore, elle peut être infirmée et dans ce cas, les personnes impliquées dans l’affaire seront jugées.

De la suspicion…

L’analyste politique a par ailleurs critiqué l’attitude adoptée par le juge d’instruction du 6ème cabinet du Tribunal de première instance de Cotonou juste après avoir pris son ordonnance. Pour lui, en choisissant de quitter le territoire national nuitamment le 17 mai dernier, le juge a pu semer de la suspicion sur sa décision. Et cette attitude, a-t-il ajouté, pourrait nourrir les prises de position des soutiens du Chef de l’Etat.

Allégresse Sassé 

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