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La Presse du Jour N° 2205 du 29/8/2014

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Gestion du pouvoir à l’ère du changement : La dent pourrie de Dè Sodji Abéo contre Boni Yayi
Publié le lundi 1 septembre 2014   |  La Presse du Jour




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Il est n’est pas content de comment le Président Boni Yayi gère la République. Il, c’est Dè Sodji Abéo, Président du RPN, fidèle admirateur du Général Mathieu Kérékou et ami personnel du Président Théophile Nata. Connu pour son franc-parler déroutant, le Prince Dè Sodji Abéo voit aujourd’hui le Dr Boni Yayi comme quelqu’un qui a gâché tout l’espoir que tout un peuple a placé en lui. Voici ce qu’il pense de Yayi.
Opinion : Yayi Boni : « Guillaume le conquérant ?! »
Le Président Yayi Boni a-t-il pris toute la mesure des occasions manquées pour renaître en homme politique d’Etat ? Il m’a semblé que NON en regardant l’image qu’il projetait sur le peuple et en écoutant l’allocution qu’il a prononcée le 31 juillet 2014 pour le 1er août qui est date de la célébration de notre fête nationale.
Depuis l’élection législative de 2007, Yayi Boni a adopté la fâcheuse habitude de ne s’adresser qu’à ses courtisans qu’il prend pour le peuple, – le peuple qu’il aime pourtant si bien - : plutôt qu’au Bénin. Et pour ce 31 juillet passé, à vrai dire, là où j’attendais le Président et ce qui m’intéressait le plus, c’était de voir comment Yayi Boni allait redresser le TIR.
Dans notre Bénin où nous aimons les mots, rien que des mots pour nous émouvoir afin de nous donner bonne conscience, j’ai souhaité que Yayi Boni s’adresse au peuple réel, au peuple profond du Bénin, le peuple qui souffre, le peuple qui peine. J’ai souhaité que notre Président s’adresse aux agriculteurs, aux artistes, aux commerçants, aux entrepreneurs, tous créateurs de richesses.
Il est vrai que l’ancien Président de la BOAD en qui nous voyions avec une facilité qui se révèle maintenant déconcertante, quelqu’un qui pouvait dépasser les divisions stériles, qui pouvait bannir les querelles intestines, réussir l’unité, préalable indispensable au changer la vie, n’a pour objectif que l’exercice solitaire du pouvoir. C’est pourquoi il ne fait que briser tous ceux qui osent lui résister. C’est la tyrannie ! Même les Ministres qui sont pourtant – les Chefs d’Etat en miniature à la tête de leur département- ne sont que des pions. Le Joker est Yayi Boni lui-même. Les Présidents SOGLO et KEREKOU prenaient eux, leurs ministres pour leurs premiers collaborateurs.
Séfou Fagbohoun, Mathias de Chacus avec sa cimenterie, Sébastien Ajavon qui pourtant prêtait à l’Etat une avance non négligeable sur ses impôts afin que notre Etat honore certains de ses engagements. Patrice Talon le chouchou d’hier. Toundé qui s’est dépensé sans compter pour son élection en 2006. Samuel Awouret Dossou à qui Yayi Boni faisait les yeux doux et d’autres, tapis dans l’ombre ! Ces opérateurs économiques, tous du Sud, qu’ont-ils fait pour que Yayi Boni ne cache pas sa volonté farouche de les anéantir ? A-t-il conscience de la bombe que représente l’affaire Samuel Dossou Awouret face à Bolloré qui se fiche de notre souveraineté et qui guette l’occasion pour mettre le Bénin à genoux ? Quelle est la situation réelle de Lambert Koty ? « Il ne faut pas insulter l’avenir », a dit le Général de Gaulle !
L’entrepreneur Adéoti que le pouvoir – que voulez-vous- privilégiait face aux autres, est dans quel état relationnel avec son «frère» aujourd’hui ? Et pourtant, le fond du personnage Yayi Boni qui se trouve dans son origine sociale et d’autres choses : tout cela réuni qui lui donne envie de faire quelque chose pour son pays, sont autant de tempête dans sa tête. Mais il n’a pas trouvé le chemin de son DAMAS. Le manque de style dans sa pratique politique est déroutant. Dès lors, les divers slogans ne sont que des mots. Des mots, feuilles mortes, objets du vent. Car, que signifie le fantasme de la bonne gouvernance ? Dans la mesure où la bonne gouvernance, pour être vraie et responsable, a besoin et ceci impérativement d’une ORGANISATION autour des valeurs qui seront le socle d’où partira la notion du développement. Notion que portera notre propre système de réflexion sans lequel, rien ne peut être possible. Je n’oublie pas qu’il faille tenir compte du monde qui nous entoure.
A Monsieur Yayi Boni, je dis : s’il est vrai qu’en chacun de nous rien n’est tout à fait BON comme rien n’est tout à fait MAUVAIS non plus, je vous dis toutefois que personne ne vous avait détesté ? Je vous dis qu’il avait de bonnes dispositions à votre égard. Mais, en oubliant peut-être involontairement qu’il n’y a personne de logique sur cette terre, et que chacun de nous a une émotion et un amour propre qu’il faut se garder de blesser, vous avez provoqué la colère des gens. Il faut croire que vous ne vous réaliser que dans la crise. C’est sûrement votre nature profonde.
Yayi Boni n’est pas venu trouver un Bénin vierge de TOUT. Avant lui, des Présidents de la République ont eu à construire le Bénin, pays si étrange. Rien n’est donc pour la première fois. Absolument rien. Alors, ses ambitions qui piétinent sans pudeur les efforts des autres pour laisser apparaître qu’il est le seul à penser du bien-être du Dahomey devenu Bénin et que chantent ses moines soldats sans y croire ont fait perdre la route au Bénin. Ressaisissons-nous donc ! Car c’est dans l’engagement et dans l’éthique que nous devons renaître pour sortir des sentiers battus afin de faire progresser notre société vers la pleine activité où chacun aura sa place et sa chance. On ne bâtit rien de durable avec l’esprit et la mentalité des marchands de sable.
A présent, que peut faire Yayi Boni face aux dégâts causés par lui-même ? La vérité est là et qu’il veuille bien l’accepter. Les calculs, les habiletés et les arrangements qui se développent, ne sont pas la solution.

Dans le monde entier, sinon dans la quasi-totalité, les Présidents de la République sont issus d’un parti. Chez nous au Bénin, nous avons fragilisé jusqu’à ce jour les partis politiques avec pour conséquence, les désordres auxquels nous assistons. La politique dont notre pays a besoin pour 2016, cette année qui doit tourner une page pour ouvrir une autre pour le Bénin qui est au-dessus de nous tous, doit avoir un contenu et une vision. Pas la vision dans le sens bavardage du thème pour plaire. Le Bénin a besoin des hommes qui ont la dimension humaine dans leur comportement. Le Bénin a besoin de Rêve. Le reste n’est que la poudre aux yeux que distillent les mots facultatifs.
Soyons lucide et patriote avec le Bénin et pour le Bénin !

Dè Sodji Abéo Zanklan
Président du RPN

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