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Le Matinal N° 4425 du 4/9/2014

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Construction du nouveau siège de l’Assemblée nationale:Le gouvernement reconnaît enfin la qualité des travaux
Publié le vendredi 5 septembre 2014   |  Le Matinal


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© Autre presse par DR
Siège de l`Assemblée Nationale du Benin


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Les travaux réalisés dans le cadre de la construction du nouveau siège de l’Assemblée nationale respectent les normes. Le rapport provisoire de l’audit commandité par le gouvernement vient de confirmer la qualité du sol et la performance de l’entreprise Emcr du Marocain Abdel Kader Moutaïb. Tout risque ainsi de se retourner contre Blaise Ahanhanzo-Glèlè, ancien ministre de l’urbanisme.
Le chantier de construction du nouveau siège de l’Assemblée nationale ne souffre de rien, à part le financement.


Selon des sources proches de la Présidence de la République, le cabinet commis pour faire une contre-expertise a déposé son rapport provisoire au gouvernement. Selon les documents dont nous publierons les conclusions plus tard, rien ne justifie l’arrêt des travaux. En tout cas, précise le cabinet, le sol peut supporter le bâtiment et, ce qui est fait jusque-là, répond aux normes des Btp. Ce rapport provisoire vient confirmer les conclusions de Socotec qui avait déjà recommandé la reprise du chantier. Dans les couloirs du Palais, on apprend que des réunions se tiennent déjà pour réhabiliter les détenus et relancer les travaux. Le Secrétariat général du gouvernement a échangé plusieurs fois déjà avec la Serhau-Sa à cet effet, selon des sources proches de la Marina. Alassane Tigri et un conseiller juridique du Chef de l’Etat sont à pied d’œuvre pour corriger le tir.
Cette conclusion vient confondre les propos du chef de l’Etat qui, lors d’une déclaration publique, avait émis le vœu de « raser » l’ouvrage afin de le reprendre sur un autre site. Yayi Boni avait donc parlé sans tenir compte d’un rapport technique. Il avait plutôt suivi certains de ses cadres menteurs et incompétents qui, oeuvraient dans l’ombre pour arracher au Marocain le chantier. Ce que Yayi Boni ne savait pas et que la presse a eu l’occasion de lui rappeler plusieurs fois, c’est que l’entrepreneur n’a pas cédé aux pressions des cadres de l’administration publique qui voulaient se faire graisser la patte dans cette affaire. Comme cela est de coutume sur plusieurs chantiers, ils ont voulu influencer l’entrepreneur mais, celui-ci a tenu jusqu’au bout. Abel Kader Moutaïb vient de passer plus de vingt (20) mois en prison sans qu’il ne se reproche rien. Au même titre que lui, Amadjikpè ( Arpn) et Gilles Sintondji ont accepté sacrifier près de deux ans à la prison civile de Cotonou pour leur honneur. Effectivement, non seulement la nature est en train de leur donner raison, mais aussi il y a des expertises qui les confortent dans leur position. Ils n’ont pas volé et n’ont pas voulu payer ou passer dans les couloirs pour se donner la liberté, comme l’ont fait certainement des gens. La justice béninoise les a blanchis et le rapport provisoire vient de confirmer leur innocence. Ils étaient injustement accusés et privés de liberté.

Blaise Ahanhanzo-Glèlè, à quelques pas de la prison

Rien ne va en faveur de Blaise Ahanhanzo-Glèlè dans ce dossier. Selon nos informations, le gouvernement s’active actuellement à connaître les conditions d’attribution du lot 11/A. A en croire des personnes proches du Palais de la Présidence, le fait que l’entreprise Mayarick ait démarré les travaux en 2011 alors que l’attribution dudit lot lui a été faite en 2012, préoccupe le gouvernement. La Serhau-Sa est déjà interpellée pour apporter les clarifications nécessaires. Pour rappel, le lot 11 de ce marché a eu des complications et François Noudégbessi, alors ministre de l’Urbanisme, a dû l’abandonner. Mais à son arrivée en 2011, Blaise Ahanhanzo-Glèlè a subdivisé ce lot en deux (11/A et 11/B) pour l’attribuer à des entreprises (Mayarick et Logic). L’attributaire du lot 11/A a déjà encaissé plus 600 millions Fcfa sur les 2 milliards environ que coûte son marché. Selon nos investigations, les deux marchés ont coûté pour l’Etat béninois plus de 3,5 milliards de fcfa alors qu’en lot unique, une autre entreprise avait postulé pour un montant plus bas, avec des propositions meilleures. Pourquoi a-t-on refusé d’économiser de l’argent pour les caisses publiques en rejetant cette entreprise au profit des deux citées plus haut ? Le gouvernement cherche à comprendre les raisons de ce mode d’attribution et la rapidité dans le décaissement de l’avance de démarrage au profit de Mayarick. Les réponses à ces questions seront fournies, certainement plus tard, par Blaise Ahanhanzo-Glèlè devant le procureur de la République. A suivre…

Félicien Fangnon

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