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Perturbations à la rentrée et de l’année scolaire 2014-2015 : Les syndicats menaçants, mettent en garde le gouvernement
Publié le jeudi 4 septembre 2014   |  Educ'Action


Marche
© aCotonou.com par TOP
Marche de protestation des organisations syndicales contre la violation des libertés publiques
Vendredi 27 Décembre 2013 : La marche des organisations syndicales pour protester contre la situation socio-économique est réprimée par les forces de l’ordre Photo : (En gilet) Dieudonné Lokossou, Secrétaire Général de la Confédération des Syndicats Autonomes


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La menace d’une rentrée agitée et d’une année scolaire mouvementée plane toujours. Les négociations gouvernement-syndicats restent inachevées, laissant un goût amer aux partenaires sociaux qui menacent et mettent en garde le gouvernement.

La prochaine rentrée ainsi que l’année scolaire 2014-2015 sont en voie d’être perturbées et hypothéquées si rien n’est fait. Les confédérations syndicales très révoltées, ne baissent pas la garde et affirment attendre de pieds fermes le gouvernement en octobre. Pour le secrétaire général de la Confédération des organisations syndicales indépendantes (Cosi-Bénin), Noël Chadaré, il se pose un problème de parole donnée. A en croire ses propos, le chef de l’Etat, au cours de la rencontre qu’il a tenue avec les responsables syndicaux en avril 2014, a fait une série de promesses. Au nombre de celles-ci, il y a entre autres la restitution des défalcations de 2012 sur les salaires de mars 2014, la question des 1.25 qui devrait être discutée dans un cadre élargi gouvernement-syndicat pour une solution durable et la sédentarisation des enseignants vacataires. Mais jusque-là, argumente Noël Chadaré sur Océan Fm, rien n’est fait. Les défalcations ne sont pas toujours restituées, la question des 1.25 toujours en instance et la sédentarisation des enseignants vacataires ne figurent même pas au rang des préoccupations des autorités. « Le gouvernement comme à son habitude est mué dans un silence assourdissant et refuse toujours d’avancer dans les négociations », a-t-il indiqué. Les mêmes causes devant produire les mêmes effets, la paralysie est une fois encore à la porte. « Si rien n’est fait pour ouvrir les négociations, la rentrée tout comme l’année scolaire 2014-2015 seront hypothétiques », a martelé Noël Chadaré, mettant en garde le gouvernement. « Il faut que cela soit clair dans l’esprit du Ministre de la Fonction publique Yaya Aboubacar et des finances Komi Koutché. Il faudra leur dire qu’ils n’auront pas de délai de grâce. Les revendications ne sont pas satisfaites et en son temps, nous n’allons pas les excuser du fait qu’ils sont venus nouvellement. Il faut qu’ils fassent tout, pour se mettre au pas et poser les actes qu’il faut, pour l’apaisement de la tension », a-t-il averti. Normalement, le temps des vacances est propice pour éteindre les foyers de tension et ramener tous les acteurs, en l’occurrence les partenaires sociaux à s’entendre sur le minimum. Mais comme c’est souvent à son habitude, le gouvernement a souvent attendu la paralysie pour se réveiller. Le désormais ex ministre de la fonction publique, Martial Sounton, a laissé la maison à Yaya Aboubacar qui n’aura pas une politique autre que celle du gouvernement. S’il doit rester dans la logique qui a toujours prévalu jusque-là, c’est que rien ne changera d’ici à octobre 2014. Le souhait est qu’on change enfin de méthode et de mode de gouvernance pour le bonheur des apprenants, victimes collatérales de cette interminable guerre d’usure.

Serge-David ZOUEME

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