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La Presse du Jour N° 2209 du 4/9/2014

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Récentes sorties politiques du Général : La candidature de Fernand Amoussou pour 2016 suscitée «Je ne me déroberai pas pour continuer d’être au service des Béninois»
Publié le vendredi 5 septembre 2014   |  La Presse du Jour




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Le Général Fernand Amoussou a effectué, ces derniers jours, deux sorties politiques. La première, le mercredi 3 septembre 2014, à la rencontre des populations de Bohicon (dans la matinée) et d’Abomey dans l’après-midi. La deuxième s’est faite avec les populations du 13è arrondissement de Cotonou. Aux deux rendez-vous, c’était la grande ferveur à l’annonce de la venue du Général. La foule se pressait pour parler à celui qu’elle veut à la tête du pays en 2016. Lors de ces occasions, les populations ont demandé au Général de se lancer dans la course à la présidentielle de 2016. Et l’homme a parlé.

Les choses se précisent. Les potentiels candidats à la présidentielle de 2016 se font découvrir. Le Général Fernand Amoussou en fera certainement partie. En tout cas, des populations béninoises veulent bien le voir dans la course. Surtout celles qu’il a rencontrées le mercredi dernier à Bohicon et Abomey. Il n’y avait qu’à écouter les uns et les autres pour comprendre pourquoi ils veulent que le Général se mette dans la danse. En effet, tous les intervenants ont dit le bien qu’ils pensent de Fernand Amoussou : son amour profond pour son pays, des preuves pour assurer la sécurité du pays et des compatriotes, des capacités qu’il a pour la bonne gestion des hommes. Certains ont rappelé l’attention qu’il a toujours portée à l’unité nationale. D’autres voient en lui, en tant que Général, des aptitudes pour amener l’armée au développement du pays. Selon un ancien officier, le Général Fernand est celui qui, à l’époque où il était chef d’état-major général, a impulsé une nouvelle dimension à l’hôpital militaire de Cotonou dont les prestations sont appréciées par les populations.
Vie quotidienne, insécurité…

Ces rencontres ont été l’occasion pour les populations de commencer par rappeler à celui qu’elles veulent avoir comme candidat les priorités auxquelles il doit apporter des solutions une fois élu à la tête du pays. Elles ont évoqué les difficultés dans leur vie quotidienne, l’insécurité, les braquages, la paupérisation. Les jeunes ont déploré le chômage grandissant que connait actuellement le pays, de leur désespérance et l’absence de perspective d’avenir. Les interventions ont pris fin par une sollicitation sans équivoque faite au Général Fernand Amoussou pour sa présentation à la présidentielle de 2016.

Dans son adresse aussi bien à Abomey qu’à Bohicon, le Général Fernand Amoussou a rappelé ses liens profonds avec les populations du plateau d’Abomey. Il a évoqué avec émotion le soutien des populations de ces deux villes au jeune officier parachutiste qui a servi plusieurs années au bataillon parachutiste de Ouassa. Puis, il s’est d’abord adressé aux nombreuses femmes présentes pour reconnaitre leur rôle dans la société. Tout en saluant toutes les initiatives déjà prises en leur faveur, il a souligné qu’il importe à présent qu’une nouvelle étape soit franchie afin de leur permettre d’entreprendre seule ou en association une affaire qui puisse les sortir de la précarité. Pour lui, la lutte contre la pauvreté ne sera gagnée lorsque les femmes et les jeunes auront les moyens de s’assumer pleinement. Aux jeunes, il a dit que malgré la situation actuelle, l’espoir est permis et qu’il ne faut pas désespérer. Au sujet du chômage endémique des jeunes, Fernand Amoussou a fait savoir qu’il est dû aux insuffisances du système éducatif béninois qui ne prend pas suffisamment en compte le marché de l’emploi et les opportunités dans la sous-région et sur le continent africain. Alors, il s’engage à faire une réforme audacieuse et réaliste dans le secteur de l’éducation au Bénin, une priorité pour lui.

Préserver l’unité nationale

L’unité nationale est chère au Général Amoussou. C’est pourquoi, dans son intervention, il a insisté sur la nécessité de la préserver. «Il ne faut pas accepter que l’on nous divise et qu’on nous fasse croire que nous ne sommes pas les mêmes. J’ai géré et je continue de participer au règlement des conflits en Afrique et je sais que c’est comme cela que ça commence. Nous devons nous y opposer résolument ». Mais pour qu’il en soit ainsi, « les dirigeants doivent montrer l’exemple en offrant à chaque enfant du Bénin la même égalité de chance. L’unité nationale se nourrit du sort qui est fait à chaque citoyen et qui fait qu’il se sent membre à part entière de la communauté nationale». Comme réponse au vœu des populations de se lancer dans la course pour 2016, le Général Fernand Amoussou a répondu : «J’ai toujours été au service du Bénin et des Béninois et je ne me déroberai pas pour continuer d’être à leur service». A Cotonou les jeunes en voient la capacité à mobiliser les ressources nécessaires pour l’épanouissement de la population béninoise.

Euloge Badou

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