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Crise et échec successifs du football béninois: Le gouvernement Yayi doit prendre ses responsabilités, libérer le sport
Publié le mardi 28 mai 2013   |  L`événement Précis


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(Pourquoi AnjorinMoucharaf doit craindre le silence de ses adversaires)
Les perspectives ne sont pas radieuses pour le football béninois. Et pour cause, depuis plusieurs mois, de profondes crises marquées par plusieurs soubresauts judiciaires jalonnent la vie de la Fédération béninoise de football. La dernière assemblée générale de ladite fédération a accentué le désespoir lorsque contre toute attente, elle a décidé de la suspension pour cinq années de certains adversaires de l’équipe dirigeante de l’institution. Cette situation s’apprécie par nombre d’observateurs comme une prise en otage du football béninois par un groupuscule d’amis jaloux de leurs intérêts personnels au détriment de ceux des Béninois. Toute chose que n’apprécient guère, les exclus de la Fébéfoot. Aux yeux de nombreux observateurs, le profond silence observé dans le camp des « opposants » est, à bien des égards, trompeur. Ainsi, prenant appui sur la citation du célèbre historien burkinabé, Joseph Ki-Zerbo selon laquelle « Le pire, ce n’est pas la méchanceté des hommes méchants mais le silence des hommes bons », ces observateurs jugent inévitable la réaction du camp adverse à Anjorin Moucharaf qui ne tardera pas sortir de l’inaction pour insuffler un nouveau dynamisme au sport roi. Etant donné que le tableau que présente le football béninois demeure toujours inquiétant. A titre illustratif, on peut citer les derniers résultats mitigés enregistrés par les différentes équipes nationales lors des compétitions continentales. Ainsi, loin de constituer une capitulation, le silence observé au sein du camp opposé à Anjorin Moucharaf s’apparente bien à une stratégie savamment orchestrée pour pouvoir aller à la reconquête de l’exécutif de la FBF.

La responsabilité de Boni Yayi et de son gouvernement engagée
En prélude à cette perspective, c’est vers les autorités gouvernementales que tous les regards sont tournés. Car le Chef de l’Etat et son équipe se doivent de prendre leur responsabilité pour faire renaître l’espoir d’un football attrayant pour le public. Et en la matière, le bel exemple de relance du sport roi donné par le Burkina-Faso peut servir de cas d’école aux autorités en charge du sport roi au Bénin.

En effet, face aux crises qui minaient cette discipline sportive, le gouvernement burkinabé avait en son temps décidé, deux années durant, de se retirer des instances continentales et internationales pour réorganiser son football en vue de repartir sur de nouvelles bases. Les brillants résultats obtenus par ce pays lors de la dernière phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) à travers la deuxième place de la compétition attestent, aux yeux de nombre d’observateurs avertis, la pertinence de ce choix. Il convient donc de mentionner que la fermeté du gouvernement dans certains choix courageux s’avèrerait judicieux pour la relance de ce sport roi qui reste toujours à la traine. Et justement à ce niveau, le rôle du ministre des sports, Didier Akplogan Djibodé s’avère tout autant important en raison de la gestion quotidienne qui est la sienne des sports au Bénin. Etant entendu qu’il a été responsabilisé par le Chef de l’Etat pour œuvrer à faire rayonner le Bénin par le biais de ses disciplines sportives.

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